Le vent de Mai

Il y a des aventures qui marques la vie d'un homme , celle-ci en fait partie.

C'était il y a quelques années de ça, en ce temps là j'etais jeune et ambitieux, parfois vicieux, c'était un jour de pont au mois de mai, ce jour là, je me rends au travail l'esprit tranquille car pont oblige, je savais pertinemment qu'il n'y aurait personne pour m'empécher de glander.

Personne sur la route, j'arrive donc sur mon lieu de travail, la tête un peu enfarinée, je croise mon client à son bureau, je le salut il me calcule presque pas et je devine que lui aussi n'a pas l'intention de branler grand choses de sa journée.
Je vais donc me faire un café, et je sors fumer ma clope comme chaque matin.

Je suis là tranquillement dehors à regarder des memes à la con, je commence à boire mon café quand soudain, un putain de mal de bide me prends les tripes, une envie de chier terrible, de celle qui te plie en deux et te file des suées .
J'ecrase ma clope à peine entamée, je rentre, jette mon café et me dirige vers les chiottes bien décidé à souillé de la porcelaine, à defoncer du Jacob delafont.

Je précise que pour me rendre aux chiottes je dois traverser le bureau de mon client et un hall qui dois faire 10X10M avec un plafond en verre et des petites plantes au millieu.

Je passe donc le bureau, commence à traverser le hall, mon bide fait du bruit quand je me sens soudain une envie de péter, je précise que c'est un pet qui vient de loin pas le petit pet vite fait, non là c'est celui dont j'ai senti chaque étape de la fabrication et qui doit sortir impérativement sinon je risque l'autocombustion ou un truc du genre.
Je suis seul dans le hall -ok
Je commence donc à le laisser sortir doucement d'abord de mon cul car j'avais moyennement confiance, avec un truc comme ça c'était un coup à se chier dessus .
Ça commence à y aller, ce truc sort et j'ai l'impression qu'il s'arrêtera jamais, la pression baisse je me sens aussitôt soulager, par contre degat collatéral, j'ai tuer le hall, ça pue la merde, une odeur souffré immonde flotte dans l'air , je presse donc le pas pour ne pas qu'on me voit sur les lieux du crime.
Arrivé quasiment à l'extrémité du hall,
j'entends la porte du bureau de mon client qui s'ouvre, ce con se dirige vers moi et commence à me parler en plein millieu du hall
Client:"Au faite je pensais il faudrait qu'on commence à...(renifle )
Ah mais ça pue ici ! Qu'est ce qui se passe?"
Moi: "Je me rends pas compte j'ai le nez bouché "(feinte)
Client :" Y a un problème c'est pas possible, il doit y avoir une canalisation qui refoule.
Vite je vais vérifier les gaines techniques à gauche toi tu vérifie à droite"

Le mec part donc complètement paniqué à courir dans tous les sens, va sonné chez les sociétés dont les bureaux sont à proximité pour leur demander si il n'y avait pas de problème dans leur locaux .
Et moi faisant semblant de m'affoler pendant près d'une heure à chercher un problème technique qui n'existait pas