Les profs victimes

C'était y a pas si longtemps pourtant, quand un adulte rentrait dans la salle tout le monde se levait. Après, j'ai pas fréquenté des établissements à problèmes, c'était mixte.

Par contre, les deux années où j'ai vécu au Portugal (97 à 99) c'était l'inverse : des tatanes sur les insolants. Les pions avaient l'âge de nos parents et j'en ai vu un un jour coursé un cas perdu, sur facile 200 mètres avant de se manger une correction pas piquée des hannetons. J'avais un autre prof aussi qui nous collait une bonne tape derrière la tête parfois mais c'était pour notre bien.

Je te rejoins sur l'idée qu'il faut être utopiste pour intégrer un corps enseignant dans une section telle que collège ou lycée sans avoir un certain charisme.

Après certain n'ont pas vraiment le choix de leurs affectations, et je suppose que l'éducation nationale ne les prépare et prévient pas suffisamment sur le chaos qui règne dans ce secteur.

J'attends surtout la box sur '' les chouals victimes ''

Dans les commentaires tout le monde remet en question les profs plutôt que les élèves alors que le manque de respect vient de leur part.

Ma prof de philo en terminale que des élèves ont fait pleurer. J'étais en terminale S couplé avec des S "sciences de l'ingénieur", qui globalement n'en avaient rien à goutte de la philo.
Même si je ne l'appreciais pas outre mesure, j'étais mal pour elle

Euh j'en ai une bonne dans le genre. Des profs victimes j'en ai croisé un peu trop.
Dans mon lycée on avait une prof de math qui s'est immolée dans la cours... Enfin j'étais plus dans le lycée à cette période (je l'avais quitté 1-2 ans avant) mais j'avais eu cette prof. Ce qui m'a le plus étonné c'est que certes c'était un peu le bordel ses cours et y'en avait toujours un pour mal se comporter, mais elle avait quand même une certaine autorité, plus que les autres profs-victimes que j'avais pu avoir.

Commentaire supprimé.

Ma prof de techno du collège c'est suicidée l'année où je suis partis au lycée
Les petits con se son foutu de la gueule de son mari qui c'étais pendu l'année auparavant

Bref, j'étais un fils de pute

C'est normal de culpabiliser quand tu es en âge de comprendre la morale.

Beaucoup de profs le sont par défaut, ou pensent que ça leur "plairait" d'enseigner. Sans autorité, ni engouement pour leurs cours, ces profs se font écraser par ce qu'on appellera "la catégorie la plus impitoyable du monde" : les enfants et jeunes. J'étais dans un collège ZEP, je peux vous dire que profs comme élèves, on avait la vie dure à cause de petits cons. (Qui au passage, sont devenus les grosses merdes de la société.) On en a connu des profs victimes, j'ai toujours eu de la peine pour eux. Mais entrainer par le mouvement d'humiliation envers ces profs, les gens qui n'ont pas lancé ce mouvement ne savent pas trop comment réagir.

La solution serait de former les profs à ce genre de situation. Limite leur faire un test psychologique pour voir s'ils sont vraiment aptes à exercer avec ces petits diables.

Disons que même au collège j'avais suffisamment de jugeote pour réaliser que jeter de l'encre dans le dos d'un prof dont la seule bêtise était d'être trop gentil, était une connerie qui entacherait mon souvenir de ces années.

Peine a reprendre son souffle

Non j'ai pas de regrets dans le genre

Au collège y avait un prof d'anglais que je n'avais pas mais qui était une star des victimes, il avait une phobie intense du mot "Liverpool", il avait eu le malheur de le dire du coup l'intégralité du collège gueulait Liverpool à son passage, mettait des fonds d'écrans etc.. et lui il se cachait dans son coin

Putain je me rappelle quand dans mon collège catho en 4ème on avait eu une remplaçante allemande en cours d'anglais, encore aujourd'hui j'ai encore jamais rigolé autant que le jour où pendant tout un cours on c'est foutu ouvertement de sa gueule et de son accent, elle a même pas pu finir son cours tellement c'était le bordel, avec du recul je regrette mais ça fait de bons souvenirs.