Les Piquiers suisses : pourquoi craindre un peuple qui mange sa raclette sans charcuterie

Alors j'annonce tout de suite, si t'es pas copain avec la lecture tu peux te casser tout de suite parce que v'là le pavé qui arrive. En revanche si t'aimes bien les histoires épiques et que tu veux un truc à répondre au prochain type qui fera une blague sur les Suisses ces sales lâches, tu es au bon endroit.

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Lorsqu’on regarde la carte de l’Europe, on se dit qu’il suffirait d’un weekend de trois jours pour annexer la Suisse, le Luxembourg et Monaco. Une bonne dose de démocratie à l’américaine et paf, trois paradis fiscaux en moins. Mais puisqu’il faut bien commencer quelque part, étudions le cas de nos voisins helvètes.

Soyons honnêtes, personne ne prend les Suisses au sérieux. On parle tout de même d’un peuple dont l’héritage à l’humanité est un couteau qui peut servir d’ouvre-boîte. Tu parles d’une fierté nationale. Personne - et je dis bien personne - ne craint les Suisses. En même temps, difficile d’avoir les miquettes devant une armée de banquiers engraissés avec un fromage qui a plus de trous que de goût.

La Suisse est un pays neutre à la suite du Congrès de Vienne en 1815. Depuis, les bougres bourges ont tranquillement esquivé la guerre franco-allemande de 1870, la Première Guerre mondiale et la Seconde. Autant dire que “peuple suisse” et “bande de lâches” sont listés comme synonymes dans le dictionnaire. Divico intensifies

Sauf qu’en réalité, on se met tous le doigt dans l’oeil. Il faut se méfier de l’eau qui dort, surtout si elle vient de l’autre côté des Alpes.

Les Suisses n’ont pas la paix depuis deux siècles car ce sont de grosses lopettes, mais bien car tous les pays d’Europe se chient dessus à la simple idée de devoir les affronter sur le champ de bataille. Et là, vous vous demandez sûrement pourquoi on devrait trembler devant un peuple qui dit “chiclette” au lieu de chewing-gum. La réponse tient en trois mots : les Piquiers suisses. En voiture Marty, on part pour le Moyen Âge.

La Bataille de Morgarten : 8.000 soldats romains contre 1.500 bouseux suisses

Nous sommes au XIIIe siècle, et plus précisément au début du mois d’août 1291. Le territoire suisse est sous la domination de l’Empire Romain, mais l’Empereur Rodolphe de Habsbourg vient de passer l’arme à gauche. Alors là, les pécores suisses se disent qu’ils ne sont pas plus cons qu’un autre et que l’indépendance c’est quand même pas mal. Les hommes des vallées d'Uri, de Schwytz et de Unterwald signent une alliance connue comme la Confédération des 3 Cantons, qui n’est autre que le début de la Suisse telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Les années passent, et le peuple des 3 Cantons vit tranquille pépère sans trop se soucier de l’Empire Romain. Sauf que ce n’est pas du goût du duc Léopold 1er d’Autriche, qui décide de rappeler à tout ce beau monde qui est le patron.

Le 15 novembre 1315, Léopold envoie près de 8.000 hommes armés à Morgarten, au sud de Zurich, dont 2.000 cavaliers en armure. Pour rappel, nous sommes au Moyen Âge et la cavalerie lourde est réputée pour être le meilleur corps d’armée existant. En gros : si tu croises un chevalier, tu fermes bien ta gueule.

Donc d’un côté on a 8.000 soldats autrichiens/romains surentraînés, et de l’autre 1.500 pécores suisses tout juste bons à traire les vaches. Sauf que pas de chance, ce bon vieux Léopold a largement sous-estimé les hommes libres de la Suisse.

Au cours des années précédentes, les hommes des 3 Cantons se sont entraînés aux arts de la guerre avec ce qu’ils avaient sous la main, donc des morceaux de bois. Ils se sont inspirés d’Alexandre le Grand et de ses Macédoniens porteurs de sarisses - des putains de lance de bois de 6m de long. Les Suisses sont devenus des professionnels de la phalange, une formation de lanciers destinée à anéantir l’infanterie adverse et plus précisément les charges de cavalerie. Les bouseux se massent en des carrés compacts hérissés de lances de tous les côtés, et se déplacent comme un seul et même homme au son des cors et des chants helvètes. C’est le début des célèbres Piquiers suisses et de leur devise : pas de quartiers, pas de prisonniers.

Bref, revenons à la Bataille de Morgarten. Les 8.000 soldats romains passent tranquillement la frontière suisse pour aller casser du pouilleux. Sauf qu’ils sont accueillis par 1.500 péquenots enragés qui forment une seule et même masse de piques hérissés dans tous les sens.

Les 8.000 Romains sont mis en pièces par les 1.500 Piquiers suisses, qui se paient même le luxe de pourchasser les fuyards pour mieux les noyer dans le lac d’Agëri. Résultats des courses : plus de 2.000 morts du côté romain contre seulement 300 pertes pour les Suisses.

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Les Piquiers suisses : pourquoi craindre un peuple qui mange sa raclette sans charcuterie
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anonyme
anonyme
5 ans

La Bataille de Saint-Jacques sur la Birse : 30.000 Français contre 1.300 Suisses

Un petit saut de le futur et nous voilà en août 1444. Les Habsbourgs ont quelque peu oublié la dérouillée de la Bataille de Morgarten et se mettent en tête de récupérer la Suisse. Pas cons, ils font appel à l’aide du Roi de France Charles VII. Ambitieux comme Adolf, il se fait un plaisir d’accepter. Après tout, il s’agit de casser du bouseux, rien de bien compliqué à l’horizon.

Charles VII voit les choses en grand et envoie vers Zurich le dauphin Louis IX et 30.000 mercenaires armagnacs, qui sont alors réputés comme l’une des meilleures armées d’Europe. Les Suisses ont vent de l’affaire et postent 1.300 jeunes Piquiers éclaireurs à la rencontre de l’armée française. Leurs ordres sont stricts : ne pas attaquer. Sauf que les Piquiers suisses ont des couilles grosses comme la mère d’AliG alors tu penses bien que rester planquer dans les fourrés c’est pas trop le genre de la maison.

Les 30.000 soldats français battent tranquillement la campagne helvète quand, ô surprise, ils voient un carré de 1.300 piques acérées leur foncer droit dessus. Oui, les mecs ont chargé l’une des meilleures armées du continent à 1 contre 20.

La bataille dura près de 10 heures. Fatiguée de se prendre une raclée si monumentale, l’armée française propose un cessez-le-feu au 700 Piquiers survivants. Sauf que ces doux dingues n’ont pas dit leur dernier mot et caillassent le message jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le combat reprend de plus belle et les Piquiers suisses sont massacrés jusqu’au dernier homme. Seulement voilà, ils ont quand même réussi à abattre plus de 3.000 soldats français avant de rendre l’âme. Le dauphin Louis IX est bien obligé de constater la bravoure des Piquiers suisses, et il se chie dessus à l’idée d’affronter le gros des troupes. Alors il abandonne son projet d’invasion de la Suisse et rebrousse chemin. D’ailleurs, lorsqu’il deviendra Roi de France, il sera le premier à engager des mercenaires suisses pour sa garde personnelle.

Les Piquiers suisses : les mercenaires les plus réputés d’Europe

En 1474, les Habsbourgs abandonnent définitivement l’idée de remettre la main sur la Suisse. Alors histoire de faire un peu de profit, ils vendent les terres au duc français Charles le Téméraire. Ni une ni deux, il envoie son armée en Suisse et massacre la première garnison sur son chemin.

Forcément, les Piquiers suisses le prennent un peu mal et sa massent aux sorties de la ville de Grandson. Charles le Téméraire est accueilli par un bloc invincible de 20.000 hallebardes. Ces derniers capturent ses canons et les retournent contre lui, avant de massacrer son armée à coups de lances. Charles le Téméraire ne l’est plus tant que ça alors il bat en retraite, pour mieux se faire rattraper à la ville de Morat où il se fait de nouveau botter le cul.

Ce bon vieux Charles part se réfugier à Nancy, mais c’était sans compter sur la ténacité des Piquiers suisses. Ils le pourchassent jusqu’en France et, deux jours après la Bataille de Nancy, le corps de Charles est retrouvé nu au bord d’un étang. Il a le crâne fendu jusqu’aux dents d’un coup de hallebarde et une joue à moitié rongée par un loup.

À partir de là, tous les royaumes d’Europe commencent à intégrer l’idée qu’il ne faut pas faire chier les Piquiers suisses. Ces derniers deviennent les mercenaires les plus en vue du continent, et appliquent le crédo “Pas de quartiers, pas de prisonniers” même hors des frontières helvètes. Les rois des différents pays s’arrachent leurs services pour avoir l’avantage sur le terrain. Parfois, les Piquiers suisses sont même engagés “juste au cas où” pour éviter qu’une nation adverse ne les recrute en premier. Les Rois de France de la dynastie des Valois considéraient même qu’il était virtuellement impossible de remporter une bataille sans avoir des Piquiers suisses dans leurs armées.

Les Piquiers suisses sont si redoutés que, après s’être fait botter le cul une fois de plus à la Bataille de Marignan en 1515, la France signe un traité de paix perpétuelle avec la Suisse qui sera honoré jusqu'à la fin de la monarchie française en 1792. À partir de là, tous les rois de France engageront des Gardes Suisses - un régiment d’infanterie suisse d’élite - pour défendre leur personne et la plupart des cours de l’Hexagone. Les Gardes Suisses iront même jusqu’à défendre corps et âme le Palais des Tuileries le 10 août 1792 lors de la Révolution Française - palais qui était complètement vide puisque le Roi avait fui les lieux.

La fin des Piquiers suisses, ou presque

En 1874, la Suisse en a assez d’être complètement OP et de régner en maître sur le jeu des puissances européennes depuis plus de 500 ans.

Le pays fait passer un amendement dans sa constitution qui interdit à tout pays étranger de recruter des unités de combat suisses. À une exception près, toujours en vigueur aujourd’hui.

La Garde Suisse Pontificale, créée en 1506, est la dernière troupe de mercenaires suisses existante à ce jour. Elle est chargée de la sécurité du Pape et du Vatican.

Voilà, maintenant vous savez pourquoi tout le monde fout la paix aux Suisses depuis plus de 200 ans.

TL;DR : Sous leurs dessous d’hérétiques qui bouffent des raclettes sans charcuterie, les Suisses sont les soldats les plus redoutables et redoutés d’Europe.

anonyme
anonyme
5 ans

Sources pour les étudiants en Histoire qui voudraient pomper pour une dissertation facile :

- https://en.wikipedia.org/wiki/Swiss_mercenaries
- http://spartantheory.com/the-swiss-pikeman/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_III_cantons
- http://www.badassoftheweek.com/index.cgi?id=31684493594
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Morgarten
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Neutralit%C3%A9_perp%C3%A9tuelle_de_la_Suisse
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Birse
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_le_T%C3%A9m%C3%A9raire#Double_d%C3%A9faite_contre_les_Suisses
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Gardes_suisses_(France)#De_la_R%C3%A9volution_%C3%A0_la_Restauration_(1789-1830)
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_suisse_pontificale#Commandants_depuis_1506

Et pour les chouals curieux qui veulent savoir d'où vient le pseudo de notre bon vieux Divico :

- https://fr.wikipedia.org/wiki/Divico

+ Il y a sûrement quelques fautes de cet énorme pavé, mais après plus de 3h de recherches et d'écriture franchement nique sa mère la relecture.

Tarnak
Tarnak
5 ans

@Sebordel: Je suis à peine au début et je vois déjà 2 grosses fautes.

Tu parles d'"empire romain". L'empire romain en temps que tel a disparu en 476. Ici, il s'agit du saint empire romain germanique.

Tu dis "l’Empereur Rodolphe de Habsbourg", sauf qu'il n'a jamais été empereur. Il aurait pu l'être, mais ne s'est jamais fait officiellement couronner.

Amasec
AmasecWinston Churchill
5 ans

@Tarnak: c'est pas une faute : le St-empire se veut effectivement le continuateur de l'Empire romain (qui ne disparait pas en 476 puisque c'est "seulement" la déposition de l'empereur d'Occident).
D'ailleurs, le terme "Saint" n'apparait qu'avec Frédéric Barberousse (avant c'était empire romain tout court), et le terme Germanique... uniquement dans les livres d'histoire français du XXe.

(pour Rodolphe de Habsbourg, je passe mon tour par contre)

anonyme
anonyme
5 ans

@Tarnak: cf le commentaire d'Amasec + on est au XIIIe siècle là, ça me paraissait assez évident qu'on ne parlait pas des Romains de Scipion ou de Jules César. C'est bien précisé autrichiens/romains dans le texte, mais j'admets que j'aurais dû dire Saint Empire Romain Germanique au moins une fois, mb.

Pour Rodolphe tu as raison, mais tu exagères avec le "grosse faute". Ça ne change rien à l'histoire, et s'il n'a pas été sacré par le Pape dans les faits c'était tout comme. Il est toujours listé parmi les empereurs romains germaniques malgré le manque de sacre. >> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Liste_des_souverains_du_Saint-Empire

Darthvader

Si vous me permettez mon avis neutre, j'aimerais dire que je n'ai jamais vu personne manger sa raclette sans charcuterie mais si cela devait se faire je lui dirai simplement bon appétit avant de le dénoncer.

IMG
Tajic
Tajic
5 ans

@Darthvader: Pas de charcuterie, mais seulement chez eux. Dès qu'ils sont en france ils s'adaptent. Par contre sort la charcutaille devant eux lors d'une raclette en suisse... Mais tu te fous dans la merde !!

anonyme
anonyme
5 ans
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Divico
Divico
5 ans

T'aurais du parler de la bataille de sempach ou 15 à 20% de la noblesse alsacienne à été décimé ainsi que l'empereur du saint empire grâce a von winkelried.

A morgarten, avant dengager le combat les bûcherons de glaris envoyait des immenses tronc sur l'armée autrichienne étiré sur 2 km le long d'un sentier. Ça a énormément désorganisé l'armée impérial au point que des chevaliers se noyait dans le lac. A cette bataille 50% de la noblesse autrichienne à perdus au moins un membre de sa famille.

En fait on trouvait des gardes suisse dans quasiment toutes les cour européenne et il est arrivé plusieurs fois qu'une armée se retire du champs de bataille quand elle voyait des mercenaires suisse dans le camp d'en face.

Le chant le lyoba ou ranz des vaches étaient strictement interdit dans les rangs des mercenaires, ça les rendaient tellement nostalgique qu'ils desertaient.

Et bande de pd si la France est ce qu'elle est aujourd'hui c'est beaucoup grâce aux suisses. Les guerres de Bourgogne et de lorraines ont vu les suisses infligés des défaites stratégique aux bourguignon.

Sinon va lire le récit précis de marignan, tu verras que mes ancêtres étaient bien cramés.

Sinon bah bien la box, je te ferais un petit bisous sur les fesses.

anonyme
anonyme
5 ans

@Divico: "T'aurais du parler de la bataille de sempach ou 15 à 20% de la noblesse alsacienne à été décimé ainsi que l'empereur du saint empire grâce a von winkelried. "

>> J'ai fait quelques choix, j'avoue que j'allais pas réécrire toute l'histoire de la Suisse médiévale ! J'ai passé la Bataille de Laupen sous silence aussi. Et Marignan et tellement d'autres.

Pour le reste des anecdotes je ne savais pas, merci du complément.

Si t'as de la bière suisse en stock je préfère ça au bisou !

Divico
Divico
5 ans

@Sebordel: malgré ce qu'on dit l'histoire suisse est très riche du fait de sa position ultra strategique sur les cols alpins.

D'ailleurs c'est ma ville qui a récupérer les canons du téméraire vu qu'ils étaient à l'arrière garde et que du coup les autres pillaient le trésor. Canon échangé par la suite à la ville de berne contre un peu d'or et les esclaves africaine. Ce qui explique pourquoi on trouve autant de cheveux crepu dans 2-3 vallées du Jura bernois.

Essaye de chopper des bfm. La saint bon chien a été élu meilleur bière du monde il y a quelques années

morthamis
morthamis
5 ans

Disons que les piquiers ça doit moins marcher à l'époque des chars et autres ogives.

Divico
Divico
5 ans

@morthamis: oui bon depuis on a découvert l'électricité et la poudre à canon

Lampyousec

Tu m'as régalé <3

Senten
Senten
5 ans

Superbe box.

anonyme
anonyme
5 ans

Commentaire supprimé.

anonyme
anonyme
5 ans

@Dub_plate: J'avais posté la première box de la série dans le g/backtothepast, du coup je continue.


Et puis 1K abonnés vs. 45K, quitte à me faire chier à écrire autant qu'il y ait du monde pour me lire.

Commentaire supprimé.

anonyme
anonyme
5 ans

@Dub_plate: Oui enfin entre le g/fun et le g/backtothepast il y a quand même un sacré fossé niveau histoire.

Et puis sans vouloir être de mauvaise foi, je t'avoue que faire vivre des groupes tertiaires c'est pas vraiment mon objectif premier. J'essaie de partager des histoires sur un ton moins scolaire que Wikipédia, c'est tout.

Encore si les modos ici avaient dit quelque chose j'aurais changé, mais a priori ça ne dérange personne.

Commentaire supprimé.

anonyme
anonyme
5 ans

@Dub_plate: T'es bien tatillon Dubinou.

Commentaire supprimé.

genty2212
genty2212
5 ans

T'as une plume à faire aimer les histoires à Jul et PNL.
Keep goin bro !

anonyme
anonyme
5 ans

@genty2212: Mais c'est déjà très bien PNL ! Une perle en cadeau

Bobovitch
Bobovitch
5 ans

Le terrain devait être aussi un sacré avantage a cette époque, vaut mieux une petite armée mobile que des grosses garnisons pour manœuvrer dans les montagnes.

Sinon à notre époque que vaut l'armé Suisse ? à t'elle une armé d'élite (style seal, béret vert, SAS etc...)

Les Suisses ont participer à aucun conflit 1874 ?

Divico
Divico
5 ans

@Bobovitch: c'est toujours un avantage la topographie!

Notre armée de milice et bien équipé et bien entraîné, actuellement attaque l'armée suisse sur sol suisse c'est du suicide.

On a des forces spéciales, le dra 10. Une unité qui aurait une grosse réputation dans le milieu et qui aurait participer à nombre de mission à l'étranger. Elle peut être déployé hors des frontières pendant 3 semaines sans que le parlement ne soir averti. Notre dernier conflit c'est les guerre de Napoléon. On a eu la guerre du sonderbund, mais ça c'est une guerre civile

BarbaraGourde

Tout ça parce que les armés européennes étaient des gros bourrins c'est bien joué.

Walkshadow

Tu rends ça tellement épique, t'es un héros mec !

Continue !

KsiiKsii
KsiiKsii
5 ans

mdr jépalu

anonyme
anonyme
5 ans

@KsiiKsii: pk ta pos

Bobby_le_bobby

Peut-être ai-je mal compris, mais les piquiers suisses ne se sont-ils pas fait massacrer à la bataille de Marignan par l'artillerie du roi de France? D'où le traité de Fribourg, aussi appelé paix perpétuelle ? D'ailleurs les peintures de Hodler à ce sujet son assez connues (voir : Hodler, la retraite de Marignan).

anonyme
anonyme
5 ans

@Bobby_le_bobby: Le roi de France a gagné la bataille oui, et à proprement parler c'était la première grosse défaite des Suisses depuis très longtemps.

Mais justement, on était loin du massacre. Les soldats français étaient plus nombreux, la cavalerie également et l'armée française avait une grosse avance technologique. Et pourtant il y a quand même eu jusqu'à 8.000 pertes du côté français, contre 9 ou 10.000 pour les Suisses.

En "échange" du traité de paix - dédommagement officiellement -, le roi de France a même largement payé la Suisse.

"En échange de cet engagement de paix de la part des Suisses, le roi de France octroya aux cantons suisses 700 000 écus d'or de dédommagements, une pension annuelle de 2 000 francs pour chacun d'eux ainsi que divers privilèges commerciaux. De plus, les Suisses purent garder une grande partie de leurs acquisitions territoriales de 1512."

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marignan

TheAbsintheKid

J’en veux plus!

anonyme
anonyme
5 ans

@TheAbsintheKid: Dès que j'ai le temps !

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