Décès de François Andriot, l’un des derniers Français libres du commando Kieffer.
Faire le débarquement à 23 ans pour libérer la France il faut en avoir du courage, rip
Tout à fait, et j'ai une pensée pour mon grand-père qui c'est barré de son internat à Paris 17 ans pour s'engager dans la Marine (en trichant sur son âge). Quand-il c'est fait griller on l'a remis à la vie civile, mais motivé à défendre son pays il s'engagea dans l'aviation, en trichant encore sur son âge. N'occupant pas de post de combattant, il déserta et s'engagea dans la 1ère DFL. Il fît le débarquement de Provence à La Croix Valmer. Il avait fêté ces 20 ans en juillet 44 quand ils étaient posté à Naples. Je ne voudrai pas soulever de débat stérile mais j'ai la certitude qu'aujourd'hui on a plutôt tendance à fuir qu'a faire face à nos problèmes...
Un brave monsieur alors ! Les miens ( arrières grands-parents) faisaient péter des ponts et des chemins de fer, mais je ne sais pas dans quel corps d'armée ils étaient.
bravo ! mes deux grand pere sont tombés à cause de l'envahisseur.
L'un surveillait les plages du débarquement, et l'autre est tombé du mirador du camp de concentration qu'il gardait.
Mon arrière grand père a été en camp de concentration et a terminé sa vie à Nice avec un numéro sur son bras.
Et mes grands parents avaient aidé la résistance, comme beaucoup de français.
et tu n'as pas possibilité de le savoir via la famille? Faut dire que les anciens et leur vécu pendant la guerre, c'était presque un tabou. Même si les miens en parlait peu et/ou évitant d'étaler la conversation, celui engagé dans la 1er DFL abordait la chose depuis une dizaine d'année avec un peu plus "l'envie d'avoir envie". En 2014 il y a eu les 70 ans de la libération de la ville ou il résidait, et qu'il avait délivré en septembre 44 avec ses camarades. Il était le dernier survivant militaire de cet évènement et les journalistes sont venu l'interviewé à la maison sur sa vie, son histoire, ses engagements, la libération, etc on a appris plein d'anecdotes. Ça l'a motivé a faire son "devoir de mémoire" je crois. Un an plus tard il nous quittait, "dans l'indifférence général" comme biens d'autres.
"Et mes grands parents avaient aidé la résistance, comme beaucoup de français." à partir d'août 44 je suppose, car entre 40 et 44 on s'était bien acclimaté aux boches.
Le miens était capitaine de division. Il s'est retrouvé plusieurs fois survivant d'un massacre, s'est fait prisonnier, s'est évadé puis est retourné dans sa ferme pour le reste de la guerre.
Décès passé quasiment inaperçu dans la plupart des médias Français au passage, c'est vrai que ça vaut moins le coup de faire un article sur lui que sur rené angelil ou les autres, enfin bon....
Ça attriste les commandos que je connais, on ne peut que le remercier pour son service et lui dire bon vent une dernière fois.
Avec tous ces commentaires de grands-parents héroïques, je suis étonné que personne n'ai fait le coup du " mon grand-père est mort dans un camp, tombé du mirador ".
Sinon si on a des ancêtres qui ont juste labouré les champs pendant la guerre, on fait quoi ?
