
 
 
 
 
 
 
 Retour à l&#039;accueil
 / Économie
 
 
 
 
 
 
 
 
 Aux Pays-Bas, le gouvernement déploie les grands moyens pour retenir ses multinationales, à commencer par la première d&#039;entre elles : ASML, le fabricant d&#039;équipements pour semi-conducteurs. L&#039;exécutif populiste, critiqué par le patronat pour ses mesures anti-immigration qui seraient défavorables à l&#039;activité des entreprises, a dévoilé jeudi 28 mars un plan d&#039;investissement massif.  
 
 
 
 
Publié le : 29/03/2024 - 14:33Modifié le : 29/03/2024 - 14:36
 
 1 mn
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Employés de l&#039;équipementier ASML à Veldhoven, aux Pays-Bas, 2019. © via REUTERS - Handout, Bart van Overbeeke Fotografie/ASML. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le plan baptisé « Opération Beethoven » est doté de 2 milliards et demi d’euros. Les investissements doivent surtout se concentrer sur une région : l&#039;est des Pays-Bas et la ville d&#039;Eindhoven. C&#039;est là que la plus grande entreprise technologique d&#039;Europe, ASML, a installé son immense complexe où elle emploie plus de 20 000 personnes.« C&#039;est l&#039;une des entreprises les plus importantes des Pays-Bas, un acteur mondial », a souligné jeudi la ministre de l&#039;Économie néerlandaise, Micky Adriaansens.
Les fonds iront au développement des logements, à l’éducation, aux transports ou encore au réseau électrique. Mais ces investissements ont surtout pour le gouvernement un objectif : tout faire pour garder ASML aux Pays-Bas. Car la multinationale ne s&#039;en cache plus : elle s&#039;inquiète des mesures anti-immigration de la future coalition au pouvoir. 
40% d&#039;étrangers
Une mesure en particulier dérange : la volonté de supprimer certains avantages fiscaux pour certains travailleurs étrangers. En janvier dernier, ASML, qui compte 40% étrangers, laissait entendre que de telles décisions pourrait l&#039;obliger à quitter les Pays-Bas. « Si nous ne pouvons pas amener les gens ici, nous les attirerons ailleurs. C&#039;est très simple », avait résumé en janvier dernier le directeur général du groupe Peter Wennink lors de la publication de son rapport annuel. 
D&#039;après une enquête menée par l&#039;agence Reuters, une douzaine de grandes entreprises néerlandaises envisageraient de délocaliser leurs activités en dehors des Pays-Bas.
À lire aussiPourquoi le champion des semi-conducteurs ASML envisage de quitter les Pays-Bas
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Poursuivez votre lecture sur les mêmes thèmes :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

«Opération Beethoven», le plan néerlandais pour retenir ASML, le géant des semi-conducteurs


 
(BFM Bourse) - La Bourse de Paris ajoute quelques points supplémentaires à sa progression, ce mercredi. Le CAC 40 clôture sur le fil à un nouveau record à 8.204,81 points, après avoir aussi inscrit un sommet absolu en séance.
 
Le calme ambiant à la Bourse de Paris n&#039;a finalement pas empêché le CAC 40 de partir à l&#039;assaut de nouveaux records ce mercredi. Et avec succès. L&#039;indice parisien clôture en hausse de 0,25% à 8.204,81 points, ce qui est suffisant pour faire tomber sa précédente marque du 19 mars à 8.201,05 points. 
Un peu plus tôt dans l&#039;après-midi, le CAC 40 s&#039;était déjà offert un sommet absolu à 8.230,38 points, effaçant d&#039;une courte tête son précédent record du 21 mars à 8.229,25 points. Cette ascension s&#039;est toutefois faite dans le vide, en l&#039;absence de nombreux opérateurs avec en perspective les prochaines festivités de Pâques. 
 
Le CAC 40 n&#039;est d&#039;ailleurs pas le seul à avoir tutoyer les cieux boursiers ce mercredi. En Europe, le Dax allemand a franchi un record absolu à 18.511,17 points dans l&#039;après-midi, tout comme l&#039;indice Eurostoxx 50, englobant les 50 plus importantes capitalisations de la zone euro, qui a tapé un sommet inédit à 5.095,11 points. 
Le marché est en position d&#039;attente avant l&#039;indice PCE, l&#039;indicateur d&#039;inflation privilégié de la Fed, qui sera publié vendredi après-midi. Le consensus Reuters table pour sa part sur une légère accélération de l&#039;indice PCE en février à 0,4% d&#039;un mois sur l&#039;autre et à 2,5% en rythme annuel.
De l&#039;animation chez les petites et moyennes capitalisations 
Du côté des valeurs, quelques unes font l&#039;animation, notamment du côté des petites et moyennes valeurs dont Micropole qui gagne encore 10,9%, à 1,675 euro. C&#039;est au-dessus du prix de 1,50 euro proposé par Miramar, société d&#039;investissement de l&#039;entrepreneur Sébastien Lombardo dans le cadre de son projet d&#039;offre publique d&#039;achat lancée mardi sur l&#039;entreprise de services numériques de taille moyenne. 
Ou sur des valeurs encore plus petites, avec le spécialiste des terreaux Florentaise (+45,5%) qui s&#039;envole après avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché pour Flormix, un biostimulant pour la croissance des plantes.
Sur les autres marchés, l&#039;euro est en légère baisse face au dollar à 1,0823 dollar. Le pétrole cède un peu de terrain, après une forte hausse inattendue des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord recule de 0,4% à 85,31 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le WTI coté à New York cède aussi 0,4% à 81,29 dollars le baril.
 
 
 
Sabrina Sadgui - ©2024 BFM Bourse
 


Cac 40 : Sans faire de bruit, le CAC 40 fait tomber de nouveaux records


Le déficit public de la France a atteint 5,5% du PIB en 2023, à 154,0 milliards d&#039;euros, a révélé mardi l&#039;Insee, soit bien plus que les 4,8% de déficit réalisés en 2022 et que les 4,9% initialement prévus par le gouvernement pour 2023. Ce dérapage s&#039;explique notamment par des recettes qui &quot;ralentissent nettement en 2023&quot;, en progression de 2,0% contre +7,4% en 2022, expose l&#039;Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
 
Elles ont été &quot;pénalisées par le ralentissement de l&#039;économie, des mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires, et un recul des transferts reçus&quot;, précise l&#039;institution, évoquant des impôts &quot;quasi à l&#039;arrêt&quot;, augmentant &quot;seulement de 0,3% (+2,8 milliards d&#039;euros) après +7,9% en 2022&quot;. Les recettes de TVA, notamment, &quot;ralentissent nettement à +2,8% après +7,6%&quot;.
Le Premier ministre Gabriel Attal sera invité du journal de 20 heures de TF1 mercredi où il reviendra sur ces mauvais chiffres.
Bruno Le Maire déterminé à &quot;repasser sous 3% du PIB en 2027&quot;
Réagissant à ces mauvais chiffres, Bruno Le Maire a assuré que sa détermination à faire revenir le déficit public français sous les 3% de PIB en 2027 était &quot;intacte et totale&quot;. Pour le ministre de l&#039;Économie, les finances publiques &quot;doivent être rétablies&quot;, imputant principalement la situation à des recettes moindres que prévu. Bruno Le Maire a indiqué que pour redresser la barre, cela impliquerait &quot;des efforts supplémentaires, plus de détermination, beaucoup de méthode et beaucoup de sang-froid&quot;.
Le ministre a réaffirmé qu&#039;il était &quot;opposé à toute augmentation d&#039;impôts&quot;. &quot;On peut parfaitement faire des économies sur la dépense publique sans aller piocher dans les poches des Français et je reste totalement opposé à toute augmentation d&#039;impôts sur nos compatriotes&quot;, a déclaré le ministre sur RTL, en relevant que les entreprises aussi &quot;payent des impôts&quot;. Il s&#039;est uniquement montré ouvert à une hausse de la contribution sur la rente inframarginale des énergéticiens, gonflée ces dernières années par la hausse des prix de l&#039;énergie.
Les dépenses ralentissent &quot;un peu&quot;
Les dépenses ont elles aussi &quot;un peu&quot; ralenti : &quot;elles augmentent de 3,7% après +4,0% en 2022&quot;, indique l&#039;Insee. &quot;En proportion du PIB, les dépenses continuent de reculer et s&#039;établissent à 57,3% du PIB après 58,8% en 2022&quot;, précise-t-il, mais elles restent cependant &quot;sensiblement supérieures à l&#039;avant Covid (55,2% du PIB en 2019)&quot;. Les dépenses de fonctionnement (+6,0%) et les prestations sociales &quot;accélèrent&quot; (+3,3%, après +1,2% en 2022), portées &quot;par la revalorisation des prestations indexées sur l&#039;inflation&quot;, indique l&#039;institution.
&quot;Les rémunérations versées accélèrent également : +4,6% après +4,4%, avec l&#039;effet en année pleine de la revalorisation indiciaire de juillet 2022, la revalorisation de juillet 2023, et un emploi public plus dynamique que les années précédentes&quot;, est-il précisé.
Bien au-delà des prévisions du gouvernement
Le chiffre de l&#039;Insee sur le déficit était particulièrement attendu car chaque décimale compte pour les finances publiques. &quot;Pour faire simple, chaque 0,1 point&quot; de PIB de déficit supplémentaire en 2023 &quot;représente environ 3 milliards&quot; d&#039;euros manquant dans les caisses de l&#039;État, a expliqué à l&#039;AFP l&#039;économiste Mathieu Plane.
Le gouvernement avait prévenu début mars que le déficit serait &quot;significativement&quot; plus élevé que les 4,9% initialement prévus et les spéculations allaient bon train depuis une semaine sur le chiffre exact, depuis notamment l&#039;évocation par la presse d&#039;un déficit à 5,6% du PIB. La dette publique française atteint elle 110,6% du PIB fin 2023, a précisé l&#039;Institut national de la statistique et des études économiques. C&#039;est moins qu&#039;en 2022, où elle s&#039;affichait à 111,9%, mais presque un point de pourcentage au dessus de la prévision du gouvernement (109,7%).


Le déficit public grimpe à 5,5% du PIB en France en 2023, bien au-delà des prévisions du gouvernement - France Bleu

Economie

Pour tous les Chouals souhaitant discuter de l'actualité ou étendre leur connaissance sur les principes régissant l'économie et la finance (macro ou micro). 

g/economie

«Opération Beethoven», le plan néerlandais pour retenir ASML, le géant des semi-conducteurs

CAC 40 : Sans faire de bruit le CAC40 fait tomber de nouveaux records

Le déficit public grimpe à 5,5% du PIB en France en 2023, bien au-delà des prévisions du gouvernement