C’est l’ennemi juré des nutritionnistes et de bon nombre de militants écologistes. En quelques années, l’huile de palme est sortie d’un anonymat relatif pour devenir l’emblème d’un monde à la dérive, saturé de gras et déforestant une planète à l’agonie, pour le simple plaisir de manger de la pâte à tartiner… Que reproche-t-on concrètement à l’huile de palme, et pourquoi est-elle devenue un tel symbole ?
Au fait, qu&#039;est-ce que l&#039;huile de palme ? C&#039;est une matièrematière grasse végétale issue du fruit du palmier à huile Elaeis guineensis. On l&#039;obtient par pressionpression à chaud des fruits, qui contiennent chacun 30 % de lipideslipides. C&#039;est la matière grasse la plus utilisée dans le monde, et sa consommation ne fait qu&#039;augmenter : en 10 ans, sa production a doublé.
1. La production de l&#039;huile de palme
Où est-elle produite ?
Ce palmier, originaire d&#039;Afrique de l&#039;Ouest, a été importé en Asie du Sud-Est dans les années 1960. Aujourd&#039;hui, l&#039;huile est produite à 85 % en Indonésie et en Malaisie, mais également dans le bassin du Congo, et en Amazonie. C&#039;est un pilier pour l&#039;économie locale : en Indonésie, elle représente un tiers des exportations agricoles, soiti jusqu&#039;à 10 % du PIB des pays producteurs.
70 % de l&#039;huile de palme provient de monocultures détenues par de grands groupes industriels : l&#039;agriculture vivrière disparaît peu à peu dans les pays producteurs, au profit d&#039;une agriculture d&#039;exportation qui bénéficie à une minorité. Cette dernière abat des forêts entières au bulldozer et a recours à des incendies pour défricher les zones destinées aux futures plantations.
L&#039;extension des cultures mène au déplacement forcé des populations autochtones, qui souffrent de surcroît de maladies respiratoires dues à la pollution de l&#039;airair provoquée par les incendies. Ces cultures industrielles sont également de grandes consommatrices de pesticides et d&#039;engrais chimiques, comme le ParaquatParaquat, un produit hautement toxique interdit depuis 2007 au sein de l&#039;Union européenne. Ces substances contaminent les sols, l&#039;eau, l&#039;air et inévitablement ceux qui respirent, boivent, mangent dans cet environnement. À ces produits dangereux s&#039;ajoutent des conditions de travail désastreuses au sein des palmeraies. Un rapport d’Amnesty international pointe le travail forcé, le travail des enfants ou encore des pratiques dangereuses.
Quel est son impact environnemental ?
La production d&#039;huile de palme est rendue responsable d&#039;un tiers de la déforestation en Asie du Sud-Est dans les années 2000, ce qui a contribué à hisser l&#039;Indonésie au rang de troisième pays émetteur de gaz à effet de serregaz à effet de serre. En effet, la déforestation entraîne de facto une diminution de la biomassebiomasse terrestre, qui a pour double conséquence de faire disparaître le premier réservoir de carbone sur TerreTerre - que sont les forêts - et de contribuer à la production de gaz à effet de serre - en les brûlant. Cela entraîne donc une accélération sans précédent du réchauffement climatique.
Mais ce n&#039;est pas tout : on parle beaucoup (ce qui ne veut pas dire assez) des conséquences du changement climatiquechangement climatique. Mais quid de l&#039;effondrementeffondrement de la biodiversitébiodiversité ? Avec la forêt, c’est tout un réservoir de biodiversité qui part en fumée, à l&#039;instar des Orangs-outans, devenus emblèmes du désastre. Leur population a chuté de plus de 90 % en un siècle sur l&#039;île de Sumatra en Indonésie, et chaque jour, ce sont 25 d’entre eux qui meurent pour combler nos besoins en huile. L&#039;UICN estime que l&#039;expansion du palmier à huile pourrait affecter 54 % de tous les mammifèresmammifères menacés et 64 % de tous les oiseaux en danger dans le monde.
2. Consommation
La consommation d&#039;huile de palme va de paire avec le PIB : dans les pays industrialisés, on en consomme jusqu&#039;à 40 kgkg par habitant et par an. Et vous l&#039;imaginez, il ne s&#039;agit pas que de pâte à tartiner. Certes, l&#039;alimentation représente un secteur majeur : c&#039;est l&#039;huile de base dans les régimes alimentaires des régions tropicales, qui restent les plus grosses consommatrices.
Mais pour ceux qui ne vivent pas sous les palmiers (à huile entre autres), on la retrouve dans un nombre effrayant de produits industriels, allant de la soupe instantanée au lait pour bébé. En chiffres, cela ne représente que 35 % des importations européennes, car ce qui pompe le plus d&#039;huile de palme en Europe, ce sont les agrocarburants, avec 45 % des importations, contre 20 % dans le reste du monde. Et les pourcentages restants vont à l&#039;oléochimie - qui regroupe tous les produits dérivés tels que les cosmétiques et les bougies - et le secteur de l&#039;énergieénergie électrique.
Pourquoi est-elle consommée ?
Le rendement de l&#039;huile de palme est économiquement imbattable : pour la même quantité de caloriescalories produites, il faudrait 2 à 3 fois plus de terres utilisées pour une autre huile végétale. Ainsi, elle couvre 7 % des terres agricoles utilisées pour la production d&#039;huiles végétales pour en produire 40 % de l&#039;offre mondiale. De ce rendement découle son prix très attractif, 20 % moins cher que son premier concurrent, le sojasoja. Enfin, un atout majeur : sa qualité et sa stabilité. C&#039;est une huile solidesolide à température ambiante, stable dans le temps, résistante aux hautes températures... Autant de propriétés texturales qui séduisent l&#039;agro-industrie.
L&#039;huile de palme est-elle mauvaise pour la santé ?
Non, l’huile de palme n’est pas mauvaise pour la santé. Aucune étude n&#039;a montré que l&#039;huile de palme soit néfaste pour l&#039;organisme. Tout est parti d&#039;un conflit entre des lobbies industriels américains, en 1989 : les « anti-huile de palme » étaient alors des « pro-huile de soja » désemparés devant la montée en puissance de leur concurrent sur le marché mondial. À court d&#039;arguments, l&#039;aspect sanitaire a été pointé, masquant au passage le réel problème des huiles végétales raffinées : leur hydrogénationhydrogénation, un procédé chimique très néfaste pour la santé. Or, l&#039;huile de palme n&#039;a pas besoin de cette étape de raffinageraffinage, de part ses propriétés texturantes naturelles.
Mais alors, pourquoi la mention « sans huile de palme » se multiplie encore dans les rayons des supermarchés ? C&#039;est parce que de nos jours, le problème est son omniprésence dans les produits transformés. Ce qui pose problème pour la santé, et notamment cardio-vasculaire, c&#039;est la surconsommation de lipides en général, et en particulier de graisses saturées, et pas seulement d&#039;huile de palme. En somme, elle représente plus un symbole qu&#039;un véritable problème de santé publique.
3. Réflexions
Qu’est-ce qui change récemment ?
Le contexte mondial actuel est assez tendu. Depuis 2023, l&#039;Indonésie, qui est le premier producteur mondial d&#039;huile de palme, a décidé de limiter les exportations. Au total, depuis la guerre en Ukraine et l&#039;arrêt de l&#039;exportation d&#039;huile de tournesoltournesol, c&#039;est 40 % du commerce mondial qui est fermé, toute huile confondue. Conséquence : les prix flambent, et ont doublé en 3 ans. En face, la demande reste très instable : en Europe par exemple, l&#039;instauration de directives sur les énergies renouvelablesénergies renouvelables en 2009 a entraîné une hausse de l’importation d’huiles végétales destinées aux agrocarburants dits de première génération, c&#039;est à dire issus de cultures destinées à l&#039;industrie agroalimentaire - comme l&#039;huile de palme. Cependant, depuis 2020, l’UE interdit l’importation de matières premières issues de régions déforestées, ce qui redirige certes le marché vers des huiles comme le colza ou le tournesol, mais ouvre également la voie à une huile de palme déclassée et non labellisée, à la traçabilitétraçabilité impossible.
Existe-t-il des labels ?
Vous avez peut-être déjà entendu parler du label RPSO - en français : « Table ronde pour une huile de palme durable » - qui est un dispositif mis en place par des industriels de l&#039;agroalimentaire, des producteurs d&#039;huile de palme et certaines ONG en 2004 pour promouvoir une « huile de palme durable » à travers un label. Seulement, de nombreuses ONG constatent que ce label n&#039;interdit pas la déforestation, ni l&#039;utilisation du Paraquat, ni la technique du brûlis. Seules les forêts primaires et les tourbièrestourbières sont protégées - et ce seulement depuis 2005 - ce qui signifie qu&#039;une palmeraie créée en 2004 sur une forêt primaire peut être certifiée n&#039;étant pour autant pas moins responsable de déforestation. En bref, la garantie d’une huile de palme « durable » est loin d’être assurée, car cela signifierait une chaîne de valeurs transparente et lisible incluant le respect des droits sociaux et de la biodiversité dans le cadre du changement climatique...
Faut-il arrêter l’huile de palme ?
Quand on y pense, l&#039;huile de palme pourrait contribuer à une meilleure préservation des ressources naturelles, nécessitant moins de surface tout en produisant plus que ses concurrentes. Mais cette affirmation n&#039;est aujourd&#039;hui valable qu&#039;au conditionnel, le problème de fond reposant sur les monocultures industrielles de palmier aux bilans environnemental et social catastrophiques.
Ceci étant, ne nous trompons pas de débat : il ne s&#039;agit pas d&#039;interdire toutes les cultures de palmiers à huile. En effet, l&#039;interdiction de l&#039;huile de palme engendrerait un report des besoins sur d’autres cultures nécessitant leur extension. Or, l&#039;objectif est de ne pas augmenter les surfaces de plantation. Et face à une demande qui croît plus vite que la démographie - la production devrait être multipliée par 4 d&#039;ici 2050 - la seule solution envisageable est de revoir le modèle agricole actuel. Une responsabilité qui n&#039;est pas seulement entre les mains des décideurs politiques et des lobbies industriels !
Il est nécessaire de repenser nos habitudes afin de les axer vers des productions locales qui soient plus résilientes, durables et équitables. Et la bonne nouvelle, c&#039;est que nous n’avons pas besoin d’huiles végétales venues des tropiques, telles que l&#039;huile de palme, pour subvenir à nos besoins, qu&#039;ils soient alimentaires ou énergétiques : il pousse suffisamment de plantes oléagineusesplantes oléagineuses endémiquesendémiques en Europe comme l&#039;olive, le colza et le tournesol. Leur consommation permet non seulement d&#039;éviter des méthodes de culture douteuses mais aussi des milliers de kilomètres de transport à travers le monde. Tout le monde y est gagnant.
En conclusion, l&#039;huile de palme est un produit qui doit attirer l&#039;attention sur la façon dont on veut organiser le commerce mondial. Elle est le symbole d&#039;une lutte sociale, environnementale et sanitaire pour faire face aux besoins du futur.


Quel est le vrai problème avec l’huile de palme ?

 
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 Sciences 
 vidéo Des physiciens français ont mis au point une membrane capable de capter l’énergie renouvelable tirée de la rencontre entre eau douce des rivières et eau salée des mers. 
 
Tirée de la différence de salinité entre eau douce des rivières et eau des mers lorsqu’elles se rencontrent, l’énergie osmotique pourrait révolutionner notre manière de produire de l’électricité. Ce reportage diffusé en partenariat avec CNRS Le Journal nous emmène à la rencontre de physiciens, qui, grâce à la découverte d’un matériau innovant, ont mis au point une membrane capable de capter cette énergie renouvelable de manière rentable, et à grande échelle. Un premier démonstrateur doit être mis en route cet été sur le Rhône.
 
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Vidéo. L’énergie osmotique, l’électricité bleue du futur ?

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A Lyon, Peugeot a exhibé le descendant, électrique, de la 103 de notre adolescence © Peugeot Motorcycles
 
 
Ce week-end, dans le cadre du Salon du 2 Roues de Lyon, Peugeot a exhibé un nouveau concept. Avis aux nostalgiques, le Peugeot SPx se veut le digne héritier de la mythique mobylette 103 SP.
 
En effet, quelques privilégiés ont pu découvrir sur le stand de Peugeot Motorcycles cette réinterprétation de la mobylette de notre adolescence. Actuellement, le concept Peugeot SPx reste un prototype, et la version de série n’est pas attendue avant la fin de l’année 2025.
 
 
La Peugeot 103 bientôt en version électrique
 
Lancé au tout début des années 1970, dans une France alors en plein bouleversement social et culturel, le cyclomoteur Peugeot 103 se présente comme un symbole d&#039;indépendance sur deux roues.
 
 
 
 
 
 
 
Le cyclomoteur Peugeot 103 SP © Peugeot Motorcycles
 
 
« Avec son design emblématique, sa simplicité et son prix abordable, il offre à tous la possibilité de se libérer des contraintes de la mobilité conventionnelle », explique le constructeur. En 2024, Peugeot a tenu à présenter une réinterprétation moderne de ce même 103, avec le projet SPx.
 
 
Vers un retour en concession… pas avant 2025 ?
 
 
Avec son Projet SPx, Peugeot souhaite évidemment moderniser le concept même du 103, tout en suscitant la fibre nostalgique chez de nombreux clients. Qu&#039;elle fut Vogue, SP, Clip ou RCX, la mobylette 103 RCX fut un indispensable de nombreux adolescents (et adultes), et beaucoup en gardent un souvenir intact aujourd&#039;hui encore.
Le prototype présenté par Peugeot révèle un modèle au look particulièrement sportif, avec un châssis en aluminium monocoque. À terme, le modèle de série pourrait être décliné en deux versions, à savoir 50 cm3 et 125 cm3.
 
 
 
La version définitive du Projet SPx est attendue pour 2025 © Peugeot Motorcycles
 
 
 
« Qu&#039;il ait été propulsé par un moteur thermique en 1971 ou par un moteur électrique en 2024, l’esprit du Peugeot 103 reste un emblème intemporel de la liberté », explique Laurent Lilti, directeur produits chez Peugeot Motorcycles.
La version définitive de ce Projet SPx devrait être présentée dans le courant de l&#039;année 2025 indique Peugeot. Patience donc.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Avec son Projet SPx, Peugeot veut ressusciter... la mobylette 103 de notre adolescence !


 
 
Il y a ceux qu&#039;on utilise quotidiennement sans faire attention, ceux qui font très chic (le mot « capillotracté » produit toujours son petit effet) et il y a ceux qui, c&#039;est regrettable, sont tombés dans l&#039;oubli. Au milieu de ces milliers de mots, difficile de faire les comptes. Heureusement, l&#039;Académie française livre des éléments de réponse.
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D&#039;abord, intéressons-nous aux mots vraiment utilisés dans le français courant : la science, notamment, a en effet une fâcheuse tendance à créer régulièrement de nouvelles dénominations que seuls les scientifiques utilisent. Par exemple, les chimistes, pour désigner la vitamine B1, utilisent ce terme (accrochez-vous) : « la molécule d&#039;aminométhylpyrimidinylhydroxyéthylméthythiazolium ». 49 lettres ! Un carnage au Scrabble (même s&#039;il ne rentre pas dans la grille).
Des mots avec plus de 60 lettres
Car, oui, au passage, si vous pensiez comme tout le monde que le mot français le plus long était « anticonstitutionnellement », détrompez-vous. Plusieurs mots pulvérisent les scores. Les nombres inférieurs à un million peuvent s&#039;écrire à l&#039;aide de traits d&#039;union, ce qui en fait donc des mots composés. Ainsi, il suffit de trouver une bonne combinaison, comme avec le nombre 490 497, qui compte 68 lettres. Bien au-dessus des 25 lettres d&#039;anticonstitutionnellement, ou des 27 d&#039;intergouvernementalisations.
Mais revenons à nos mots. En 2005, l&#039;Académie française, dans le cadre de la neuvième édition de son dictionnaire, recensait « près de 60 000 mots qui devraient en composer la nomenclature, ce qui représente un accroissement d&#039;environ 28 000 mots par rapport à la huitième édition [(qui avait eu lieu dans les années 1930, NDLR] ». Dans l&#039;édition 2023 du Petit Larousse, on en compte 64 000, mais le Trésor de la langue française dénombre 100 000 noms communs. Et le Wiktionnaire, le dictionnaire de Wikipédia, qui inclut les noms propres et expressions, en contient plus d&#039;un million et demi !
Sur les 60 000 mots disponibles, on en utilise moins de la moitié
Ces plus de 60 000 mots disponibles dans les dictionnaires comme le Petit Robert ou le Larousse, sont, selon L&#039;Académie française, dans son article sur le nombre de mots de la langue française, « nécessaire[s] à la conversation, à la lecture de la presse générale d&#039;information et à celle des textes littéraires du XVIe siècle à nos jours ». Selon les immortels, les autres mots sont superfétatoires.
Pas d&#039;inquiétude toutefois si vous ne les connaissez pas tous. Le nombre de mots couramment utilisés tourne plutôt autour de 30 000 : au quotidien, il semble que nous utilisions seulement une infime partie de notre artillerie lexicale. L&#039;Académie française précise : « Fondés sur des enquêtes de fréquence, le « français fondamental » et le « français élémentaire » comptent respectivement un peu plus de 1 000 à 3 000 entrées. » Pour écrire cet article, par exemple, il a seulement fallu quelque 200 mots différents. Très loin des 60 000 mots de l&#039;Académie française.


Combien y a-t-il de mots dans la langue française ?


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Boîte avec logo de panier et drapeau de l&#039;Union européenne © laobogruan / Shutterstock
 
 
Jeudi, l&#039;Union européenne a validé sa position sur la réforme historique du code des douanes, qui aura des conséquences sur vos achats en ligne. L&#039;idée de l&#039;UE ? Alléger les procédures douanières et limiter les dérives et pertes.
 
Alors qu&#039;entre 6 et 7 colis sur 10 seraient volontairement dévalués par les e-commerçants installés hors de l&#039;Union européenne pour être exonérés de droits de douane, l&#039;heure est au changement. La commission du Marché intérieur de l&#039;UE, rattachée au Parlement européen, a voté jeudi 22 février sa réforme du code des douanes de la zone, qui prévoit de multiples changements visant à s&#039;adapter à l&#039;essor du commerce en ligne, pour en limiter les dérives. Cela pourrait avoir des conséquences sur vos achats effectués sur des plateformes installées loin de l&#039;Europe.
 
 
L&#039;Union européenne veut stopper les e-commerçants qui sous-évaluent les colis pour s&#039;exonérer de frais douaniers
 
Les députés européens proposent des modifications législatives concrètes qui permettront de simplifier les procédures douanières, de clarifier le traitement des données et de créer une plateforme informatique pour les lanceurs d&#039;alerte qui voudraient dénoncer de potentielles fraudes fiscales de certains vendeurs en ligne. Rien que ça !
 
Le Parlement européen précise vouloir faciliter le commerce et réduire la charge administrative tout en offrant un nouveau système informatique taillé pour répondre à la croissance rapide du commerce électronique. Mais surtout, il veut, par le biais de ce qu&#039;il qualifie lui-même de « plus grande réforme douanière de l&#039;UE depuis 1968 », obliger les plateformes de e-commerce à fournir des informations sur les marchandises expédiées vers l&#039;Union européenne, et ce dans un délai d&#039;un jour après l&#039;achat.
 
Cette mesure a pour but principal de remédier à la sous-évaluation chronique et délibérée des produits envoyés par des plateformes notamment situées en Chine. Selon le Parlement, 65 % des achats seraient délibérément sous-évalués. Pourquoi ? Car le commerce électronique est aujourd&#039;hui exonéré de droits de douane pour tout colis d&#039;une valeur inférieure à 150 euros. De trop nombreuses déclarations ne sont ainsi pas conformes. L&#039;UE rajoute aussi une couche sur les 66 % de produits achetés en ligne qui ne respectent pas les normes de sécurité de l&#039;Union.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Des contrôles douaniers plus innovants, pour mieux encadrer les pratiques des e-commerçants
 
L&#039;Union européenne va donc améliorer les contrôles douaniers, en mettant en place un système à plusieurs niveaux de commerçants de confiance. Les entreprises qui prouvent et ont prouvé respecter les règles de l&#039;UE seront ainsi moins contrôlées que les autres, grâce à une procédure simplifié, ce qui permettra aux autorités de gagner du temps pour se focaliser sur celles qui jouent avec la règlementation.
 
La réforme prévoit aussi la création d&#039;une plateforme de données européenne, qui centralisera les informations en cas de potentielles fraudes fiscales. Elle remplacera les 111 systèmes informatiques douaniers distincts déjà existants sur le Vieux continent. La plateforme informatique facilitera la communication des informations, permettant aux autorités de concentrer ici aussi leurs contrôles sur les envois et entreprises moins dignes de confiance, réduisant ainsi la charge de travail et les coûts.
 
La rapporteure du Parlement sur ce dossier, Deirdre Clune, appelle à une accélération de l&#039;harmonisation du code des douanes. La commission a adopté le projet de rapport à 34 voix favorables, pour 5 abstentions et aucune voix contre. Désormais, le texte devra être adopté en assemblée plénière, le mois prochain, pour poursuivre une route qui ne présente que peu d&#039;obstacles, même si le renouvellement du Parlement en juin prochain sera à surveiller. Forcément, une fois le rapport définitivement adopté puis appliqué, il faudra s&#039;attendre à un ajustement du côté des e-commerçants, qui vendront de nombreux produits à un prix plus élevé, pour compenser les frais de douane.
 
 

Vos achats en ligne ne provenant pas de l&#039;Union européenne vont coûter plus cher : une réforme douanière historique vient d&#039;être votée

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C’est dans les vieux OS qu’on fait les meilleurs devs. Une offre d’emploi un peu particulière a émergé sur le web il y a peu et vise celles et ceux qui ont mis les mains dans DOS, l’ancêtre de Windows.
 
Si vous cherchez un job outre-Rhin et que vous avez une connaissance assez pointue des systèmes d’exploitation vieux de 40 ans, alors Randstad à une bonne nouvelle pour vous. L’entreprise spécialisée dans l’intérim recherche un ou une développeuse pour gérer les écrans de contrôle des cabines de conduite des trains allemands. Petite subtilité, ces derniers semblent tourner sur MS-DOS, un OS vieux de 40 ans.
 
Vous avez bien lu, il semblerait que la Deutsche Bahn (l’entreprise ferroviaire publique d’Allemagne) utilise l’antédiluvien système de Microsoft. Pour rappel, MS-DOS est un OS tout en ligne de commande inventé par la firme de Redmond en 1981 et abandonné par l’entreprise depuis plus de 20 ans maintenant. 
 
Pourtant, comme le précise l’annonce, des affinités avec « les systèmes d’exploitation anciens (tout spécialement MS-DOS) » sont un plus. Si le ou la candidate a aussi quelques notions sur Windows 3.1 (un OS sorti en 1992), alors c’est merveilleux. Et si cette perle rare n’est pas encore partie à la retraite, c’est encore mieux.
 
D’après des commentaires postés sur le forum Hacker News, les trains ICE 1 et 2 (l’équivalent de nos TGV outre-Rhin) utilisent encore ces systèmes et comptent le faire jusqu’en 2029 au moins. Certains écrans tourneraient à priori avec un processeur 166 MHz et 8 Mo de RAM, soit même pas un centième de la puissance offerte par n’importe quel smartphone bas de gamme actuel.
 
 
Les vieux OS, gage de stabilité ?
 
Pour être très précis, il semblerait que l’annonce ne soit pas pour un poste en interne à la Deutsche Bahn, mais plus probablement chez Siemens, qui s’occupe donc des systèmes embarqués dans les trains. Des connaissances en Sibas, le système de gestion ferroviaire de Siemens, sont effectivement requises.
 
Étrangement, l’annonce postée par Randstad le 26 janvier a déjà été mise hors ligne. On espère que l’entreprise a trouvé le bon profil et a su faire tourner la planche à billets pour récompenser l’expérience qui vient avec ce genre de poste. 
 
 

Vous maîtrisez MS-DOS, Windows 3.11 et vous n’êtes pas encore à la retraite ? Cette entreprise ferroviaire a un job pour vous !

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Le changement climatique mondial a pris une telle ampleur que les actions individuelles peuvent sembler insignifiantes. Est-ce qu’installer un éclairage LED dans ma maison et m’assurer que les pneus de ma voiture soient toujours gonflés va réellement contribuer à sauver les ours polaires ?
Le calculateur d&#039;empreinte carbone est un outil très répandu qui permet à chacun d’évaluer sa contribution au changement climatique. Des centaines de calculateurs de ce type sont disponibles en ligne et vous proposent d&#039;entrer des données telles que le type de transports que vous utilisez pour vous rendre au travail, la fréquence à laquelle vous mangez de la viande rouge et si vous lavez ou non vos vêtements à l&#039;eau froide.
Mais selon les critiques, se concentrer sur son empreinte carbone est, au mieux, chronophage et, au pire, dénué de sens. L’« ombre climatique » est alors apparue comme une alternative plus holistique.
Inventée par Emma Pattee, écrivaine de Portland, dans l&#039;Oregon, elle vise à dresser un tableau de la somme totale des choix d&#039;une personne et de leurs effets sur la planète.
Dans un article paru en 2021, Pattee expliquait ce concept de mesure des effets du mode de vie d&#039;un individu. « [Votre ombre climatique est] une forme sombre qui s&#039;étend derrière vous. Elle vous suit partout où vous allez et prend en compte non seulement l’usage que vous faites de la climatisation et la consommation d&#039;essence de votre voiture, mais aussi pour qui vous votez, le nombre d&#039;enfants que vous choisissez d&#039;avoir, votre lieu de travail, la manière dont vous investissez votre argent, à quel point vous parlez du changement climatique, et si vos paroles encouragent un sentiment d&#039;urgence, d&#039;apathie ou de déni. »
Plus cette ombre est grande, plus les conséquences du mode de vie de l&#039;individu sur la planète sont importantes.
Si votre empreinte carbone peut diminuer grâce à l’installation de panneaux solaires sur votre toit, par exemple, votre ombre climatique se modifiera lorsque vous discuterez de vos choix avec vos voisins. L’influence sociale de la simple installation de panneaux solaires peut élargir votre ombre. Des études montrent qu’équiper sa maison de panneaux solaires incite les habitants du voisinage à installer les leurs.
En d&#039;autres termes, plutôt que d&#039;encourager des actions purement individuelles, votre ombre climatique s&#039;agrandit lorsque ces actions inspirent d&#039;autres personnes, sciemment ou non.
Les calculateurs d&#039;empreinte carbone sont conçus pour mettre en avant des actions individuelles tout en mettant de côté l&#039;impact des grandes industries et le rôle joué par les gouvernements pour le limiter. Ses détracteurs affirment, par exemple, que les compagnies pétrolières se sont approprié ces calculateurs pour détourner l&#039;attention de ce qui leur est reproché vers les consommateurs ordinaires.
« L&#039;empreinte carbone est une mesure qui quantifie la vertu », explique Katharine Hayhoe, directrice scientifique de l’organisation The Nature Conservancy et professeure à l&#039;université Texas Tech. « Les gens l&#039;utilisent pour se rassurer sur eux-mêmes, ce que nous faisons tous lorsque nous avons peur et que nous sommes préoccupés. Le vrai problème est de s’en servir pour juger les autres. »
Un aspect particulièrement problématique de la manière dont l&#039;empreinte est calculée est que de nombreuses personnes n&#039;ont pas le choix que d’avoir une empreinte carbone élevée. Certaines vivent dans une zone où les transports en commun sont limités et doivent donc souvent prendre la voiture, ou bien vivent dans un désert alimentaire et se nourrissent par conséquent de repas qui pèsent relativement lourd sur l&#039;environnement.
Ce déséquilibre dérangeait Pattee. « J’ai réalisé qu&#039;une grande partie de notre empreinte carbone était due à des forces indépendantes de notre volonté », déclare-t-elle. « Nous n’avons pas vraiment le contrôle sur la façon dont nos villes sont aménagées, ni sur les transports publics. Nous ne choisissons pas non plus le pays dans lequel nous sommes nés. »
Selon Pattee, l&#039;ombre climatique va bien au-delà des actions individuelles comme la quantité de recyclage que nous effectuons ou l&#039;utilisation de dosettes de café non biodégradables et reflète plus fidèlement notre impact général. Greta Thunberg, souligne-t-elle, aurait eu une influence positive si elle avait décidé de devenir végétalienne, mais elle aurait été bien plus faible que si elle s&#039;était arrêtée là.
L’alliance de l&#039;individuel et du collectif, du tangible et de l&#039;intangible, a séduit Hayhoe, qui a été l&#039;une des premières à défendre le concept d&#039;ombre climatique.
« Les gens se disputent toujours pour savoir si la solution au problème climatique réside dans des comportements individuels ou à un niveau systémique », explique-t-elle. « Chaque fois que l&#039;on me pose la question, je réponds &quot;oui&quot;. Les actions individuelles sont nécessaires mais insuffisantes. »
Si la notion d&#039;ombre climatique peut sembler nébuleuse, ce n&#039;est pas tout à fait par hasard. L&#039;objectif n&#039;est pas de créer un tableau de bord de l&#039;ombre climatique. Pour Emma Pattee, il s&#039;agit plutôt de « partager mon propre bilan spirituel et moral. »
Selon elle, le concept est une façon de réfléchir à la manière dont nous vivons en pleine crise climatique, et à la façon dont nous choisissons de vivre notre vie pour notre bien et celui d&#039;autrui.
Certains écologistes affirment que, bien qu&#039;imparfaite, l&#039;empreinte carbone peut au moins fournir des clés pour modifier son comportement de manière positive. Il faudrait, selon eux, considérer l&#039;empreinte carbone et l&#039;ombre climatique comme deux concepts complémentaires plutôt qu&#039;incompatibles.
Emma Pattee estime toutefois que l&#039;idée d&#039;une ombre climatique sert de pont entre ceux qui veulent agir individuellement et ceux qui pensent que l&#039;action individuelle n&#039;a pas de sens.
« Je rencontre des gens qui sont profondément en colère contre les grosses entreprises. C&#039;est bien. Je côtoie également des gens qui changent leurs ampoules électriques, c&#039;est bien aussi. », dit-elle. « Je n’ai pas peur que cela crée du conflit, car je ne considère pas ces groupes comme distincts. Je les vois simplement comme des personnes qui se trouvent à des phases différentes d&#039;une prise de conscience plus large. Cependant, n&#039;est-ce pas merveilleux de se dire que vous pourriez avoir plus d’influence que vous ne l&#039;imaginez ? »


Oubliez l’empreinte carbone, il faut se focaliser sur notre ombre climatique


 
 
 
 
 
 
 
 
Chez Walmart aux États-Unis et bientôt du côté de Micromania en France, les fans de Xbox Series S vont pouvoir acheter un vrai grille-pain de la même forme que la console, pour à peine 40 euros. Tout ce qu&#039;il faut savoir.
 
Ce n&#039;est pas une blague mais bien un produit officiel, vendu dans des enseignes aussi sérieuses qu&#039;officielles : le grille-pain Xbox Series S sera peut-être bientôt dans votre cuisine ! Si nos confrères américains de The Verge ont lancé l&#039;alerte avec un produit vendu dans la célèbre enseigne Walmart, nous avons de notre côté mené nos petites recherches et suivi les miettes du toaster en France, jusque chez Micromania plus particulièrement. Et figurez-vous que vous allez pouvoir vite en profiter !
 
 
Un grille-pain Xbox à 40 euros, une réalité d&#039;ici la fin du mois de janvier
 
Il y a près d&#039;un an, nous avions appris qu&#039;après le frigo Xbox Series X, Microsoft nous préparait non pas un toast mais de quoi en faire plein, avec un grille-pain Xbox Series S. Le géant américain semble bien décidé à poursuivre la commercialisation de produits dérivés et cette fois, tout le monde pourra en profiter. Car le toaster est attendu en France !
 
Sur Micromania, le grille-pain est déjà référencé. On y retrouve son prix, 39,99 euros, et sa date de disponibilité : le 31 janvier 2024. Les précommandes sont d&#039;ailleurs ouvertes auprès de l&#039;enseigne, si vous souhaitez recevoir votre appareil dans moins d&#039;un mois.
 
 
La touche stylée en plus : le logo Xbox imprimé sur toutes vos tranches
 
Et il faut dire que le grille-pain en forme de Xbox Series S est assez stylé, vous en conviendrez. Jetons un œil à ses caractéristiques. Ici, pas de SSD, pas de processeurs AMD ni de mémoire interne et encore moins de manette. 
 
Non, à la place, le grille-pain, qui peut prendre en charge deux tranches en même temps, est doté d&#039;une puissance de 800 watts. Il vous offre 3 modes distincts, un récupérateur de miettes et différents préréglages (six au total) de chauffe. Ce n&#039;est pas tout. Le toaster Xbox Series S embarque un compte à rebours numérique, qui vous permet de savoir combien de temps il vous reste avant que le toast apparaisse. Un bouton de dégivrage prend aussi en charge les tranches directement sorties du congélateur ou de votre frigo.
 
Oh, nous avons failli oublier l&#039;essentiel ! Cerise sur le gâteau, le logo Xbox s&#039;imprime sur les tartines pendant que le grille-pain est en train de les réchauffer. Voilà une petite tendance fashion bienvenue, pour un produit improbable qui se transformera, très certainement, en super idée cadeau, que ce soit pour un proche ou pour vous-même, petit(e) gourmand(e) !
 
 

Un grille-pain Xbox Series S à 40 euros avec le logo imprimé sur vos tranches, c&#039;est bien un produit officiel et en vente !


 
 
C’est une histoire comme seule la nuit du 31 décembre au 1er janvier peut en réserver. Deux jumelles sont nées à deux minutes d’intervalles, mais l’une en 2023 et l’autre en 2024, précise une chaîne de télévision croate.
 
Certaines naissances sont plus surprenantes que d’autres. En Croatie, la famille de jumelles peut se vanter d’avoir une anecdote des plus insolites à raconter. Comme l’explique la télévision publique croate HRT, deux jumelles sont nées dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. L’aînée a pointé le bout de son petit nez le dimanche à 23h59, la benjamine le sien deux minutes plus tard, soit le premier jour de 2024. S’“il est déjà arrivé que des jumeaux ne naissent pas le même jour en raison d’un accouchement aux alentours de minuit, au moment du passage à la nouvelle année, ça ne nous est jamais arrivé !” explique Marko Mimica, chef de la maternité de l’hôpital de Split à la télévision.
 
 
La jumelle née le 1er janvier peut également se targuer d’être le premier bébé du pays né en 2024. Comme le veut la coutume en Croatie, le préfet de région est venu rendre visite à la maman et aux petites filles. Il en va ainsi pour chaque premier bébé de l’année !
 
Un précédent il y a dix ans
 
Selon Le Parisien, si la situation est peu commune, elle s’est déjà présentée. C’était aux Etat-Unis, lors du passage de 2013 à 2014. Cette fois-là, dans un hôpital de Washington, une Américaine avait donné naissance à une petite fille à 23h58, puis à un petit garçon à 00h01.
 
 
 
 publié le 2 janvier à 15h04, Cathy Gerig, 6Medias
 
 
 

En Croatie, deux jumelles ne sont pas nées la même année : Actualités - Orange

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 Plus d&#039;énergie en entrée qu&#039;en sortie, waouh ! 
 
 
 
 
 
 
 
Mise à jour du 29 décembre 2023 :
Dans un rapport publié ce mois-ci [PDF], les chercheurs du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL) en Californie affirment avoir reproduit trois fois leur expérience de fusion nucléaire qui avait fait grand bruit en 2022, explique CNN.
Ces réplications permettent de confirmer les résultats de l&#039;expérience et que ceux-ci ne sont entachés d&#039;aucune erreur. Ils ont même réussi, lors de l’une des réplications, à augmenter le rendement qu’ils avaient obtenu à l’époque.
L’an dernier, la presse américaine se faisait l’écho du succès du LLNL concernant « la première réaction de fusion en laboratoire qui a produit plus d&#039;énergie qu&#039;il n&#039;en a fallu pour la déclencher ». À l’époque, l’énergie dégagée par l’expérience de fusion équivalait à 3,15 mégajoules pour 2 MJ d’énergie envoyés par les lasers sur la capsule de deutérium et de tritium utilisée.
Les chercheurs ont reproduit l’expérience en juillet ainsi que deux fois en octobre dernier. Cet été, l’énergie sortante de l’expérience s’est même élevée à 3,88 MJ pour 2,05 MJ fourni par les lasers, ce qui est un nouveau record de rendement pour une expérience de fusion nucléaire.
Actualité publiée le 15 décembre 2022 :
Le week-end dernier, la presse américaine annonçait une « percée majeure » faite par un laboratoire de leur pays à propos de la fusion nucléaire. Si l&#039;expérience est une avancée scientifique certaine, elle n&#039;en est pas pour autant une porte grande ouverte à court ou moyen terme vers une source d&#039;énergie massivement exploitable par l&#039;humain. Cette annonce est aussi très politique, financière... et militaire.
 
Comme nous vous l&#039;expliquions mardi, la presse américaine a participé au « teasing » de l&#039;annonce d&#039;une réussite scientifique outre-Atlantique. Et, effectivement, le département américain de l’Énergie et l’Administration nationale de la sécurité nucléaire ont annoncé cette semaine, lors d’une conférence de presse filmée, que des chercheurs du National Ignition Facility (NIF), du Laboratoire national Lawrence Livermore en Californie, ont réussi une réaction de fusion nucléaire avec un gain net d&#039;énergie et dépasser ce qu&#039;on appelle le « seuil d&#039;ignition ».
En envoyant 2,05 mégajoules de lumière laser sur une toute petite capsule contenant de l&#039;hydrogène, technique appelée « confinement inertiel », les chercheurs expliquent avoir réussi à produire 3,5 mégajoules d&#039;énergie, un facteur de 1,5 donc. Ce n’est toutefois pas la même chose quand on prend l’expérience dans sa globalité (nous allons y revenir). On attend quand même la confirmation et les détails de l&#039;exploit par la publication d&#039;un article scientifique.
Fission et fusion nucléaire : de quoi parle-t-on et comment ça marche
Très bonne nouvelle scientifique
Si cette confirmation arrive, le passage du « seuil d’ignition » d’une expérience de fusion nucléaire est, en soi, une bonne nouvelle scientifique attendue depuis près de 90 ans. Il est possible que l’on attende quelques mois de plus puisque ces mêmes chercheurs avaient annoncé un rendement de 0,7 en août 2021, mais leur article scientifique sur le sujet n’a été publié qu’un an après dans la revue Physical Revue Letters (PDF).
S’agissant de l’expérience dont il est question aujourd’hui, les chercheurs ont en fait réalisé à peu près la même que celle effectuée en août 2021.
Un laser, une chambre creuse en or, une capsule de diamant et de l’hydrogène
Ils ont placé dans un énorme bâtiment un laser infrarouge qui envoie une impulsion de quelques nanosecondes, ensuite divisée en 192 faisceaux ultraviolets. Ceux-ci sont envoyés dans une chambre creuse en or (appelée « hohlraum ») contenant une capsule de diamant, renfermant elle-même le fameux hydrogène, explique la revue scientifique Science.
L’or, chauffé par les lasers à très haute température jusqu’à atteindre plusieurs millions de degrés, émet des rayons X qui détruisent la capsule. L’hydrogène se retrouve à l’état de plasma sous l’effet des très hautes températures et de la pression. Les électrons sont arrachés aux atomes d’hydrogène, qui deviennent des atomes « ionisés ».
Quand ils entrent en collision les uns avec les autres, les atomes d’hydrogène ionisés fusionnent et forment de l’hélium tout en produisant une immense quantité d’énergie, comme dans le Soleil. Évidemment, l’expérience ne fournit pas la même puissance ni la même intensité que notre étoile.
Mark Herrmann, le directeur du NIF, explique à Science que, pour reproduire l’expérience et essayer d’avoir un meilleur rendement, les chercheurs ont dû apprendre à fabriquer des capsules de diamant les plus lisses et sphériques possibles. Apparemment, ils y sont arrivés.
Si les lasers des chercheurs du NIF ont bien envoyé 2,05 mégajoules sur la capsule pour obtenir finalement 3,5 mégajoules d’énergie, les lasers sont loin d’être efficaces puisqu’ils ont besoin d’une puissance de plusieurs centaines de mégajoules d’électricité pour fonctionner. L’expérience dans sa globalité est donc largement déficitaire – elle a consommé bien plus de courant qu’elle n’en a produit –, mais la fusion en elle-même affiche un gain de 1,5.
Et, comme l’expliquait Daniel Vanderhaegen, directeur du Programme Simulation de la Direction des Applications Militaires (DAM) du CEA, « pour produire de l’énergie de manière économique et rentable, il faudrait réaliser cette même expérience avec un gain non pas de 1, mais plutôt de 10, de façon répétitive et robuste, avec par exemple 10 expériences similaires par seconde, 24h/24 ».
Une annonce politique
Si on a peu de raison de penser que les chercheurs de la NIF n’ont pas atteint le « seuil d’ignition » comme ils le prétendent (surtout avec le barouf organisé autour de cette annonce), le temps peu habituel en recherche entre l’annonce publique de la réussite et la publication de l’article scientifique montre qu’il existe d’autres enjeux.
L’annonce a d’ailleurs été faite non par les chercheurs eux-mêmes, mais par deux femmes politiques : la secrétaire à l’Énergie des États-Unis, Jennifer M. Granholm, et la sous-secrétaire à la sécurité nucléaire et administratrice de la National Nuclear Security Administration (NNSA), Jill Hruby.
Des enjeux financiers… et militaires
Car le NIF n’est pas un centre de recherche banal, il est en fait le successeur de plusieurs laboratoires américains sur les armes nucléaires. Et les administrations américaines ont besoin de justifier leurs budgets.
À la création du NIF en 1994, le New York Times écrivait d’ailleurs que « le plus important aux yeux du gouvernement est peut-être que la machine [le NIF, ndlr] permettrait de sauver les emplois et les compétences des scientifiques spécialisés dans les armes nucléaires du Lawrence Livermore National Laboratory de Californie, le plus vulnérable au démantèlement des trois centres fédéraux de conception des bombes ».
Et la fusion nucléaire par « confinement inertiel » permet aussi d’apporter des informations capitales pour la simulation de la performance des armes nucléaires.
Dans une plaquette d’information, la Direction des applications militaires du CEA explique l’utiliser en combinaison avec les résultats des essais nucléaires passés, « un enchaînement d’équations mathématiques qui modélisent la physique du fonctionnement d’une arme nucléaire (on parle de « code de simulation ») » et « des supercalculateurs qui permettent de résoudre numériquement ces équations complexes » et remplacer ainsi les essais nucléaires qui ont été abandonnés en 1996.
 
 
 

[MàJ] Fusion : un exploit confirmé pour le nucléaire militaire américain - Next


 
 
 
 
 
 
 Publié le 07 décembre 2023 à 20h08
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Faites-vous partie des « Nold », cette génération ni vieille ni jeune ? - © Dan Dalton / iStock
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Âgé·e de 45 à 65 ans, vous vous considérez trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux ? Il se peut que vous apparteniez aux « Nold », cette génération entre deux-âges…
 
 
 
Boomers, Millennials, Gen Z… à chaque génération son petit surnom. Cette floraison d’expressions, souvent utilisées dans l’univers du marketing, permet de découper la population, pour mieux comprendre ses besoins, ses comportements ou encore ses ambitions, selon l’année de naissance de chacun. Mais qu’en est-il des 45-65 ans, qui ont parfois du mal à trouver leur place, et ont tendance à se sentir en manque de représentation ? Cette génération entre deux-âges, mais qui n’entre dans aucune case, compte pourtant 17,3 millions de Français·es. Un nouveau concept, baptisé « Nold », a fait son apparition pour leur donner de la visibilité.
 
Nold est la contraction de « never old », cette génération née avant l’avènement d’Internet, qui se reconnaît peu dans les termes « boomer » ou « senior ». En réalité, ce phénomène fait davantage référence à un état d’esprit. Les Nold se considèrent trop vieux pour être jeunes, et trop jeunes pour être vieux. Selon une nouvelle étude réalisée en 2023 par l’institut Toluna Harris Interactive pour Nold, 8 personnes sur 10 appartenant à la tranche d’âge des 45-65 ans partagent ce sentiment. 
Lire aussi &gt;&gt;  Comment les marchés de l&#039;emploi et de l&#039;amour invisibilisent les femmes de plus de 50 ans
Comment savoir si vous êtes un·e Nold ? 
Plus de 80 000 personnes ont rejoint la communauté des « Nold », à travers les réseaux sociaux sur Instagram, Facebook, et en s’inscrivant à la newsletter « Nodletter », créée en 2022 par Anne Thevenet-Abitbol, directrice Prospective et Nouveaux Concepts chez Danone, et Charlotte Darsy, Healthy Aging director. « Un vieux, c’est quelqu’un qui n’a plus d’envies, plus de projets, qui n’est plus capable de s’adapter au monde qui change, dont il est de plus en plus déconnecté. Si on ne coche aucune de ces cases, alors on n’est pas vieux. Et tout l’enjeu est de le rester, avec coolitude et curiosité ! », explique la première dans un communiqué. Et sa collègue de renchérir : « Nold, c’est avant tout un état d’esprit, plus qu’une tranche d’âge. »
Certaines phrases évocatrices permettent de reconnaître un Nold : « À 15 ans, on sortait de chez nous en douce pour aller à une soirée, alors qu’aujourd’hui on sort d’une soirée en douce pour rentrer chez soi », lit-on dans ce même communiqué. Ou encore : « On est nold quand on se souvient d’avoir fait la queue devant une cabine téléphonique. » Des madeleines de Proust qui appartiennent au mêmemood : celui de se sentir ni vieux, ni jeune, en regardant les années qui défilent avec légèreté.
Plus de la moitié des 45-65 ans se sentent mieux dans leur tête qu’à 20 ans 
Cette communauté adhère à une philosophie positive : celle du « super bien vieillir ». Selon l’étude « Bien vieillir : quelle(s) réalité(s) pour les Français ? », 53% des 45-65 ans se sentent mieux dans leur tête maintenant que lorsqu’ils avaient 20 ans, 84% d’entre elles et eux se sentent connecté·es au monde qui les entoure, 88% ont envie de profiter du moment présent, 90% sont curieux et ont envie de découvrir des choses, et 66% se sentent mieux dans leur vie économique. Des résultats qui devraient apaiser les cœurs.
 
 

Faites-vous partie des « Nold », cette génération ni vieille ni jeune ? - Elle


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Elle en possède 13 : la France est le pays avec le plus grand nombre de fuseaux horaires du monde. AdobeStock/Elya.Q
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pourtant moins vaste, la France surpasse les États-Unis ou encore la Russie en la matière. Comment l’expliquer ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Combien d&#039;heures de différence aura-t-on ? » Vous avez sûrement déjà posé la question à ce proche qui partait dans un pays étranger. Et, en fonction de la période de l&#039;année, le décalage horaire entre une destination et une autre n&#039;est pas la même. Ainsi, en été, Paris et Sydney ont dix heures d&#039;écart. En hiver, les deux villes n&#039;ont plus que neuf heures de différence. Et c&#039;est la France qui possède le record du nombre de fuseaux horaires le plus élevé. En effet, la patrie des droits de l&#039;homme en compte 13.
 
 
 
L&#039;Hexagone métropolitain et la Corse fonctionnent sur le fuseau UTC+01:00. La Polynésie Française fonctionne sur plusieurs fuseaux horaires. Les îles de la Société, les îles Tuamotu et les îles Australes fonctionnent sur l&#039;UTC-10:00, tandis que les îles Marquises dépendent de l&#039;UTC-09:30. Enfin, les îles Gambier dépendent de l&#039;UTC-09:00. L&#039;île Clipperton, surnommée île de la Passion et qui se situe à l&#039;ouest du Mexique, dépend de l&#039;UTC−08:00. Quant à la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy et Saint-Martin, elles fonctionnent sur l&#039;UTC−04:00. La Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon dépendent de l&#039;UTC−03:00. Mayotte, elle, dépend de l&#039;UTC+03:00. La Réunion, les îles Éparses de l&#039;océan Indien et l&#039;archipel Crozet sont, eux, calés sur l&#039;UTC+04:00. Les îles Saint-Paul et Nouvelle Amsterdam et les îles Kerguelen dépendent quant à elles de l&#039;UTC+05:00. La terre Adélie, de l&#039;UTC+10:00 et la Nouvelle-Calédonie, de l&#039;UTC+11:00. Enfin, les îles Wallis et Futuna dépendent de l&#039;UTC+12:00.
 
 
Derrière la France, la Russie et les États-Unis possèdent chacun onze fuseaux horaires. La Chine, quant à elle, ne possède qu&#039;un seul fuseau horaire – bien qu’elle soit le troisième plus grand pays du globe en termes de superficie, du haut de ses 9,597 millions de kilomètres carrés.
 
À lire aussiDécalage horaire : calcul du décalage par ville et pays avec la France, comment éviter le jet lag ?
 
Un système apparu en 1884
 
 
Si le système de fuseaux horaires nous semble aujourd&#039;hui aller de soi, il n’a pas toujours existé. La norme UTC, pour Universal Time Coordinated (comprendre Temps Universel Coordonné), aujourd&#039;hui utilisée à l’échelle mondiale pour l&#039;heure des différents pays du globe, n&#039;est apparue qu&#039;en 1884 lors de la Conférence internationale du méridien à Washington, à l&#039;initiative de l&#039;ingénieur écossais Sandford Fleming. Avant sa mise en place, chaque pays possédait un système bien à lui pour définir l&#039;heure. En France, chaque ville choisissait ainsi l&#039;heure qu&#039;il était en fonction de la position du soleil.
 
 
Il existe 24 fuseaux horaires : chacun a été assigné à une zone géographique précise. La plupart du temps, les limites de chaque fuseau horaire correspondent aux lignes de longitude ou aux frontières des pays. Le point de départ du tout premier fuseau horaire est le méridien de Greenwich, à Londres, qui est situé à 0° de longitude. Il faudra attendre 1911 pour que la France soit officiellement rattachée au système de Temps Universel Codifié.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le saviez-vous ? La France est le pays qui compte le plus de fuseaux horaires au monde


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Reddit - Dive into anything


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les avocats et médecins ont neuf fois plus de chances de se mettre en couple entre eux qu’avec une personne issue d’une autre catégorie sociale. De même, les petits indépendants ont 22 fois plus de chances de s’unir. Quelles professions sont davantage concernées par ce phénomène appelé homogamie ? Découvrez-le avec nos graphiques, réalisés à partir d’une nouvelle étude de l’Insee, dévoilée ce jeudi 23 novembre.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Un couple marche main dans la main à Dunkerque (Nord) le 25 juillet 2023. | DENIS CHARLET / ARCHIVES AFP
 
 
 
 
 
 
 
 
Un couple marche main dans la main à Dunkerque (Nord) le 25 juillet 2023. | DENIS CHARLET / ARCHIVES AFP 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans quatre couples sur dix en France, les deux conjoints appartiennent au même groupe social, selon le dernier « portrait social » de l’Insee, dévoilé ce jeudi 23 novembre 2023. On appelle ça l’homogamie, c’est-à-dire l’union de deux personnes ayant la même position sociale.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un sujet « pas si anecdotique », car il touche aux « inégalités », explique à Ouest-France Erwan Pouliquen, chef d’unité à la division emploi de l’Insee et auteur de la partie du « portrait social » qui s’intéresse à l’homogamie. Cette nouvelle étude a été menée à partir des données des enquêtes de l’Insee sur l’emploi en 2021 et 2022. Elle porte sur les 15-89 ans vivant dans le même logement.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’objectif était d’actualiser les chiffres d’une précédente étude de l’Insee datant des années 2000. Premier constat : « L’homogamie est globalement stable depuis le début des années 2000 » en France, résume Erwan Pouliquen. Avant les années 2000, l’homogamie avait plutôt tendance à baisser.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Les emplois de niveau supérieur très concernés
 
 
 
L’étude montre aussi que le proverbe « qui se rassemble s’assemble » est plus vrai dans certaines catégories de la population, par exemple celle ayant un emploi de niveau supérieur (enseignants, cadres, journalistes…). L’homogamie concerne une personne en couple sur deux ayant un emploi de niveau supérieur, contre une sur trois parmi les emplois d’exécution peu qualifiés (agents de service du public, personnels d’aide au maintien à domicile des personnes fragiles, employés de cafés, ouvriers peu qualifiés du nettoyage, caissiers…). En moyenne, toutes catégories d’emplois confondues, 38 % des couples sont homogames.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les cadres, ou ingénieurs par exemple, s’unissent cinq fois plus que si les unions étaient formées au hasard, détaille encore l’Insee. Citons aussi les avocats, les médecins… qui s’unissent neuf fois plus.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Les chances des salariés relevant de la classe des emplois de niveau supérieur d’être en couple avec une personne salariée de la même classe plutôt qu’avec une autre personne sont cinq fois plus élevées que les chances des personnes relevant des autres classes. Autrement dit, une personne appartenant à la classe d’emploi salarié de niveau supérieur a plus tendance à choisir de s’unir avec une autre personne de cette même classe, reflétant un phénomène d’homogamie comportementale », est-il expliqué dans l’étude de l’Insee.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Les indépendants, champions de l’homogamie
 
 
 
Une autre catégorie se distingue sur le sujet de l’homogamie : les indépendants. « Les deux tiers des couples d’indépendants sont homogames, soit près de deux fois plus souvent que l’ensemble des couples. Il s’agit le plus souvent d’un couple d’exploitants agricoles, d’exploitants de cafés, restaurants ou hôtels, de commerçants ou d’artisans », est-il écrit dans l’étude. Les petits indépendants s’unissent près de 22 plus que que si les unions étaient formées au hasard. Sur ce critère, ils arrivent largement en tête.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans le graphique suivant, on peut voir les chances d’union des personnes en couple selon leur classe d’emploi et celle de leur conjoint. Le bleu clair du milieu, reliant les petits indépendants, est très présent. À l’inverse, pour les emplois salariés d’exécution qualifiés (aides‑soignants, employés administratifs, ouvriers qualifiés, conducteurs de véhicules de transport de marchandises…), les chances d’union sont plus diversifiées : 1,5 avec la même catégorie, 1,4 avec les emplois peu qualifiés, 1,1 avec les petits indépendants…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La catégorie des emplois de niveau intermédiaire regroupe, par exemple, les infirmiers, les personnels de catégorie B de l’État, les techniciens et agents de maîtrise ou les travailleurs sociaux.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À noter que les femmes occupent plus souvent une position sociale moins élevée que leur conjoint. C’est le cas de 42 % des femmes en couple, contre 20 % des hommes.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 D’autres critères de ressemblance au sein du couple
 
 
 
« Au sein du couple, les critères de ressemblance ont tendance à se cumuler », ajoute Erwan Pouliquen, énumérant origines sociales, diplômes…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« À origine sociale et géographique, statut d’emploi (salarié du secteur privé, public ou travailleur indépendant), nationalité, âge et classe d’emploi donnés, les individus en couple qui partagent le même niveau de diplôme que leur conjoint ont 1,8 fois plus de chances d’être en situation d’homogamie sociale », indique l’étude.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’homogamie de diplôme, par exemple, est « particulièrement forte » pour certaines catégories : les emplois de niveau supérieur et d’exécution peu qualifiés. « Par ailleurs, lorsque les membres du couple partagent les mêmes origines sociales, la probabilité d’être homogame est 1,1 fois plus importante », est-il encore écrit dans l’étude.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pour comparaison, cette probabilité est de 0,9 si on regarde le lieu de naissance.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Enfin, l’étude montre que les personnes ayant une profession de niveau supérieur sont plus souvent en couple que les personnes sans activité, comme le montre le graphique ci-dessus.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Qui se ressemble s’assemble ? Ce que dit la dernière étude de l’Insee sur les couples français


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La campagne de pub de l’Ademe, agence publique, a suscité une levée de boucliers de la part de plusieurs associations de commerçants, alors que le Black Friday s’ouvre ce vendredi 24 novembre. La raison : on y voit des « dévendeurs » déconseillant l’achat de produits neufs. Sous pression et en partie désavoué par Bercy, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé qu’il ne retirerait pas les quatre spots. On vous résume en trois actes la polémique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 La campagne de pub met en scène des « dévendeurs ». | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE / ADEME
 
 
 
 
 
 
 
 
La campagne de pub met en scène des « dévendeurs ». | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE / ADEME 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lancée le 14 novembre, la campagne de publicité de l’Ademe, en partenariat avec le ministère de la Transition écologique, prône la sobriété et incite, dans une perspective écologique, à ne pas acheter de produits de consommation neufs﻿. Jeudi 23 novembre, à la veolle du Black Friday – gigantesque opération commerciale qui incite à la surconsommation à coups de promotions – plusieurs associations de commerçants ont tiré à boulets rouges sur l’Ademe, l’intimant de retirer sa campagne sous menace d’intenter une action en justice. Du côté du ministère de l’Économie, on reconnaît une « maladresse ». On vous résume en trois actes cette polémique.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lire aussi : Comment éviter les pièges du Black Friday ? Voici cinq conseils pour en profiter sans le regretter
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 1. N’achetez pas de produit neuf, dit l’Ademe
 
 
 
L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) a lancé le 14 novembre, sur les télévisions et smartphones, sa nouvelle campagne de pub. À travers quatre spots différents, on peut ainsi voir des consommateurs dans un commerce, en train de dialoguer avec un vendeur. Sauf que voilà, celui-ci n’en est justement pas. Il est un « dévendeur ».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Extrait : un client hésitant entre deux ponceuses électriques sollicite un vendeur : « Vous prendriez laquelle, vous ? » Réponse : « Je n’en achèterais pas », rétorque le commerçant. Pourquoi acheter un objet que vous n’allez utiliser qu’une fois ? Vous avez pensé à la location ou l’emprunt ? C’est mieux pour la planète, et plus économique pour vous. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une campagne supervisée par le Service d’information du gouvernement (SIG) et validée par le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Celui-ci aurait déclaré devant la presse rêver d’un « Green Friday » pour contrecarrer la « fast fashion » et la « surconsommation », rapporte Le Parisien.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 2. Les commerçants s’insurgent à la veille du Black Friday
 
 
 
Alors que le Black Friday s’ouvre ce vendredi, les commerçants craignent un impact sur leurs ventes. « Quel est l’objectif : finir de tuer le commerce ? », s’est insurgée jeudi l’Alliance du commerce en réaction à cette campagne publicitaire. « Nous demandons à l’Ademe son retrait immédiat, faute de quoi nous envisagerons une action en justice pour dénigrement commercial », ont annoncé l’Alliance du Commerce, l’Union des Industries Textiles (UIT) et l’Union française des industries Mode et Habillement (UFIMH) dans un communiqué conjoint cité par l’AFP.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À propos d’un spot où un vendeur déconseille à un acheteur d’acheter un polo, Jacques Creyssel, le délégué général de la Fédération du commerce estimait mardi auprès de Ouest-France que « c’est malvenu, à quelques semaines de Noël, pour l’habillement, un secteur en crise ». La consommation raisonnée est un sujet qui mérité d’être abordé, selon lui : « L’Ademe serait dans son rôle, si elle prônait par exemple le développement de l’occasion, qui pèse 20 % du marché. Mais dans ce clip, elle dit juste : n’achetez plus rien. On demande son retrait. »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le médiatique représentant du leader des supermarchés en France, Michel-Edouard Leclerc, a fustigé sur X « une publicité déplacée alors que le secteur textile français est à la ramasse ». « On peut sûrement faire adhérer à une politique de sobriété sans snober les professionnels », a-t-il jugé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Selon Le Parisien , le patron du Medef Patrick Martin et de la CPME François Asselin sont eux aussi montés au créneau.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Cette campagne n’a vocation ni à empêcher les achats, ni à culpabiliser les consommateurs. Mais à les sensibiliser à des alternatives économiquement rentables, par exemple la réparation, le réemploi », a répondu l’Ademe.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 3. Le « en même temps » du gouvernement en matière d’écologie
 
 
 
Opération déminage pour le gouvernement. Jeudi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a jugé sur Franceinfo la campagne « maladroite » vis-à-vis « du commerce, surtout le commerce physique ». « C’est une façon de faire la promotion indirecte du commerce dématérialisé sur les plateformes », a-t-il ajouté. Selon Le Parisien, Bercy n’aurait pas du tout été avisé de cette campagne de pub, tout comme l’Élysée et Matignon.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Toujours selon le quotidien francilien, Matignon envisagerait de faire retirer les spots. Mais Christophe Béchu n’en démord pas, il ne la retirera pas. « Que 0,2 % du temps d’antenne publicitaire soit consacré à se demander si tous les achats sont utiles, franchement, vu les enjeux de transition écologique, ça ne semble pas déraisonnable », a-t-il argumenté jeudi sur France Inter. « On aurait dû cibler avec le même message plutôt les plateformes de vente en ligne que les commerces physiques », a-t-il toutefois concédé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’exécutif se défend de toute idée de « décroissance » et prône plutôt un « écologisme pragmatique », au même moment ou Emmanuel Macron fait la promotion du plein-emploi et de la croissance et appelle les PME à « se réveiller ». 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Black Friday : on vous résume en trois actes la polémique sur la campagne de pub de l’Ademe


Les récents tourments d&#039;OpenAI, sans doute déclenchés pour accompagner dignement le 1 an de ChatGPT, nous aurons presque fait oublier que le 10 novembre 1983 durant l&#039;ère soviétique Andropov, alors que celui dont on-ne-doit-pas-pronconcer-le-nom, alors âgé de 31 ans, faisait ses meilleures classes au sein de KGB. Sans doute trop occupé à copiner avec la Stasi, le service de renseignement est-allemand, ce bon vieux Vlad&#039; a peut-être bien raté l&#039;étude de ce qui allait devenir le roi des ordinateurs, le père des PC, le fouvoyeur de BOSD des moniteurs cathodiques — toujours valable aujourd&#039;hui jusqu&#039;aux moniteurs OLED —, et surtout le fossoyeur des autres systèmes d&#039;exploitation, grand public en tout cas. Ils auront beau l&#039;affubler des qualificatifs ou surnoms des plus divers, windaube, winblows, window$, wintendo... Le fait est que Windows équipe presque 70% du parc informatique mondial, bien qu&#039;un net recul de 5 % ai été observé en 2023 au profit de son meilleur ennemi, OS X.
Un lecteur de disquette, 256 Ko de RAM, un cpu 8086/8088 et un circuit graphique supportant le CGA étaient requis pour afficher le précieux
Mais bref. Novembre 1983, c&#039;est bien le point de départ. Imaginez un peu le chemin parcouru de Windows 1.0 basé sur Dos jusqu&#039;à Windows 11 dopé à l&#039;IA, des services packs aux reboots forcés même si vous interdisez à l&#039;OS de redémarrer seul dans les strétégies de groupe du système ? On dispose des tonnes de griefs pouvant cibler Windows, sans l&#039;ombre d&#039;un doute. Mais on ne peut nier les apports à l&#039;environnement utilisateur d&#039;un Windows 95, avec son menu démarrer, sa barre des tâches qui finalement n&#039;a pas beaucoup évolué depuis — voire même a régressé avec W11 —, son API 32-bit, le plug-and-rahhputainçamarchepas-play simplifiant grandement la gestion du hardware, son multitâches natif. Et cette horreur absolue qu&#039;est la base de registres, elle aussi encore aux affaires en 2023.
Trop belle occasion pour revoir la prestation de Saul Goodman pour la commercialisation de Windows 1.0, 3 ans plus tard... À moins que ce soit Steve Balmer !
Tout comme il est difficile de nier des épisodes à minima foireux comme l&#039;on été Windows Me, Vista, ou encore 8; cherchant à bouleverser les choses, mais sans jamais aller au bout desdits bouleversements. Les empirant même parfois. Peut-être que l&#039;un des principaux reproches que l&#039;on pourrait formuler au système d&#039;exploitation, c&#039;est de rester lui-même, quand l&#039;écrasante majorité de l&#039;offre concurrente se base sur de l&#039;UNIX.
Une raison compréhensible au départ de l&#039;aventure avec des accords entre Microsoft et IBM en vue d&#039;imposer Dos par défaut dans les offres PC IBM. Mais après, notamment avec la segmentation professionnalisée de Windows qui fera naitre Win NT dans les années 90, l&#039;occasion était belle de conjuguer le meilleur des deux mondes avec un risque minimal pour la suprématie logicielle de Redmond, comme ont pu le faire Sun, HP ou IBM en leur temps.
Image spéciale vieux cons : les 4 floppy 5&quot;25 nécessaires pour l&#039;installation de Windows 1.0
Peut-être réside-t-il en cela, le charme envoûtant de cet OS : une multitude d&#039;âmes s&#039;y abandonnent, non par choix délibéré, mais par la force de l&#039;habitude. Oui, des utilisateurs qui utilisent, quelle étrange tautologie ! Se laissant guider par la familiarité, car dans le labyrinthe de la technologie le chemin déjà parcouru semble toujours moins ardu que les sentiers inexplorés. Ainsi, ils demeurent, attachés à cet univers connu, car le changement, avec ses promesses d&#039;inconnu, demande un courage que le profane hésitera à convoquer, préférant se lover dans le confort de ses acquis.
Le meilleur système d&#039;exploitation ? C&#039;est celui qu&#039;on a utilisé en premier
On plaide volontiers coupable sur ce dernier point. Il y a également une raison intrinsèque évidente : le gaming, puisque Microsoft édite à peu près le seul système d&#039;exploitation sur lequel le jeu vidéo fait partie du cahier des charges, qui aura sans nul doute largement contribué à faire d&#039;un Windows le et l&#039;unique système à utiliser pour faire tourner sa machine.
Il y a d&#039;autres raisons, comme le fait que la communauté linuxienne soit perçue comme étant un tant soit peu ouverte, collaborative, technophile, expérimentale, mais surtout plus souvent un peu trop communautariste justement, et peu facile d&#039;accès. Quant à OS X, aux qualités indéniables, il s&#039;enferme lui-même son écho écho écho écho écosystème dont l&#039;entrée reste bien gardée dans l&#039;empire Apple. Et oui, Windows est, et reste ouvert à à peu près toutes les facéties. Sans doute la plus grande qualité et le plus grand défaut du système ; et cela fait 40 ans que ça dure !


nominoe

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[NSFW]En complément de celui de Actionman (choualbox.com/dnkL6)Le même site qu'en 2022 remis à jour pour 2023 boobychristmas.com

Qui se ressemble s'assemble: et si c'était vrai?ouest-france.fr

Black Friday: polémique avec la campagne de pub de l'ADEME ouest-france.fr

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