
 L’agression s’était déroulée le mercredi 21 février vers 18 h 30 dans un immeuble de la place du Nombre-d’Or à Montpellier. L’enquête a permis d’identifier les mis en cause et de les interpeller ce mercredi 27 mars.
 
 
 
 
Mi-février, nous vous contions l’histoire de ce père de famille, résidant place du Nombre-d’Or à Montpellier, qui avait été passé à tabac par trois individus au sein de son domicile, sous le regard médusé de sa femme et de ses deux enfants. En l’occurrence, des jumeaux âgés de 11 ans.
Ce 21 février, aux alentours de 18 h 30, la victime avait reçu deux coups de couteau à la fesse, lui provoquant notamment une balafre de 10 cm, ainsi que des coups d’antivol au niveau du crâne, nécessitant plusieurs points de suture au-dessus de l’arcade. Le trio avait quitté les lieux en lui crachant dessus, en le menaçant et en criant : &quot;On est des Algériens, on va revenir&quot;.
 
 
 
15 jours d’ITT
Pris en charge par les sapeurs-pompiers de l’Hérault, le père de famille, âgé de 42 ans, avait été transporté aux urgences de Lapeyronie où il était ressorti avec 15 jours d’incapacité totale de travail.
Selon son audition, il avait expliqué que le jour des faits, il s’était adressé à un jeune garçon de 12 ans qui jouait au football en bas de son immeuble, en lui demandant d’arrêter de harceler à l’école l’un de ses jumeaux. Tout en lui proposant de rencontrer ses parents pour en discuter ensemble.
Il reconnaît s’être servi du couteau pour &quot;se défendre&quot;
Mais au lieu de ses parents, ce sont ses frères, âgés de 16 et 17 ans, qui se sont présentés à la porte du quadragénaire, accompagnés d’un ami à eux âgé de 18 ans, pour demander des comptes. Le ton est rapidement monté et la situation a dégénéré.
L’enquête de la police nationale a permis de les interpeller ce mercredi 27 mars au petit matin. Ils ont tous les trois reconnu leur présence mais minimisé les faits. Un des deux frères a avoué qu’il était armé d’un couteau et qu’il s’en était servi pour &quot;se défendre&quot;. Les deux autres n’ont pas reconnu les coups portés.
Les trois devront s’expliquer devant la justice
Les deux frères ont été présentés au parquet des mineurs. Remis à leurs parents, ils font l’objet d’une convocation devant le juge des enfants fixée au 27 mai prochain.
Pour sa part, le jeune majeur a été déféré au parquet qui a ordonné qu’il soit présenté devant le tribunal judiciaire dans le cadre d’une comparution immédiate ce vendredi 29 mars. Son procès a été renvoyé au 25 avril. Dans l’attente, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il a une obligation de pointage au commissariat et une interdiction d’entrer en contact avec la victime.
 

Père de famille passé à tabac sous les yeux de sa femme et de ses enfants : les trois jeunes auteurs interpellés et déférés


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Nahel avait été tué par un tir de police le 27 juin dernier lors d’un contrôle routier à Nanterre.
 © Crédit photo : DR
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Par SudOuest.fr
Publié le 21/11/2023 à 10h20.
 
 
 
 
 
Présent sur le siège passager avant lors du tir du policier sur Nahel à Nanterre, Fouad assure penser à son ami « tous les jours » et s’interroge sur la remise en liberté du policier
 
 
 
 
La libération sous contrôle judiciaire de Florian M., policier auteur du tir mortel sur Nahel, a ravivé la douleur de la famille et des proches de l’adolescent. Fouad, l’ami de Nahel et passager avant de la voiture, a fait part au « Parisien » de son incompréhension et de sa « peur » suite à la remise en liberté sous contrôle du policier.
 
 
 
 
 
 
 
 
« Je ne comprends pas comment c’est possible qu’il soit sorti. Aujourd’hui, j’ai peur pour moi et j’ai peur que d’autres jeunes soient tués lors de contrôles », confie-t-il dans un court texte. « Nahel était dans ma classe, c’était mon ami. Je pense à lui tous les jours », ajoute-t-il.
Entendu comme témoin
Le 27 juin dernier, Fouad a assisté impuissant à la mort de son ami Nahel lors d’un contrôle de police à Nanterre. Il avait été interrogé comme témoin par l’IGPN le 3 juillet dernier, dans le cadre de l’enquête. Il s’était également constitué partie civile. Les auditions des parties civiles ont été bouclées début novembre.
Suite à l’annonce de la remise en liberté de Florian M., la mère de Nahel avait lancé un appel au rassemblement. Environ 500 personnes étaient présentes dimanche dernier, sur la place Nelson-Mandela à Nanterre, où le jeune adolescent de 17 ans a perdu la vie, afin de réclamer « justice pour Nahel ».
 
 
 
 
 
 
 
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Le policier auteur du tir, membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation), est toujours mis en examen pour meurtre. L’instruction se poursuit dans cette affaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

kolokolko

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