Jeux vidéos =drogue

@Leys: Surtout qu'ils utilisent le mot "addiction" le tabac est d'ailleurs d'en la liste alors qu'il n'est pas considéré comme une drogue

@ledoge: Non mais n'importe quoi qui fait object d'une addiction peut être une drogue, aller au casino peut être une drogue etc. DROGUE ça ne veut pas forcément dire ILLEGAL

@Aerius: Ouais fin prend en photo un groupe de gens qui viennent de se faire un joint, tu verras pas de malheur dans leurs yeux non plus

@Drapsag: tout comme le sport pour certain ou même l'adrénaline, mais si je pense que pour l'adrénaline le besoins est à mon avis plus fort.

@Amok: Le sexe est considérée comme uen drogue, et magique, tout comme ce qu'ils proposent pour les jeux vidéos, il y a des avertissement sur les pratiques sexuelles et tout le bordel !

Faut arrêter de craquer un peu.

@Leys: Bah perso j'en ai juste entendu parler pour les accros du porno et 2-3 riches qui couchent avec 6 meufs différentes par jour. Le commun des mortels à priori...

@Amok: ça fait longtemps que l'addiction au sexe est considérée comme une pathologie hein

@Tokooran: Bon okay, je vais expliciter un peu mon point de vue. Les dangers des jeux vidéo, c'est un véritable marronnier. Toutes les semaines on a droit à un sujet où les gamers sont dépeints comme des ados attardés, abrutis, asociaux et parfois violents, tout ça bien évidemment appuyé par la présence devant les caméras d'un cassos particulièrement bien sélectionné. En tant que joueur quand même assez régulier, c'est vrai que ça commence à me fatiguer d'être constamment dépeint comme un débile accro (le terme "débile" est parfois réellement prononcé). Ça m'agace qu'il soit considéré que rester le cul posé devant un film tchécoslovaque c'est noble, mais faire la même chose avec une manette entre les mains c'est mal.
En conséquence, on a perpétuellement droit à des joyeux lurons, les petits poings crispés vers le ciel, implorant à cor et à cri qu'il faut agir contre ce nouveau média diabolique qui abrutissent nos jeunes et les poussent à commettre des massacres.
D'un point de vue personnel, en fait, ça m'agace qu'on accuse toujours le produit jeu vidéo. Si un jeune préfère passer ses journées enfermé dans sa chambre devant sa console, beaucoup disent "bouh les méchants JV qui corrompent la jeunesse", moi je ne peux pas m'empêcher de n'y voir qu'un symptôme d'un malaise plus profond et plus grave qui est donc toujours éludé.
Parallèlement à ça, personnellement, j'entends très rarement parler de l'addiction au porno. Quelques articles par ci par là sur des sites non généralistes, une conférence sur l'action du porno sur le cerveau et c'est marre. Quand on parle de porno, c'est pour dire que les jeunes en regarde de plus en plus jeune, mais en général c'est mis en parallèle avec la sexualité des jeunes de manière plus générale, pas de l'addiction avec ce genre de productions en tant que tel. On nous dit "attention, s'ils ne s'abreuvent que de pr0n sans éducation, on aura des jeunes avec des pratiques débridées". On ne dit quasiment jamais "attention, un peu de porno risque de devenir beaucoup de porno et s'entretenir dans un cercle vicieux" (encore une fois, c'est ce dont j'ai l'impression d'après mes observations personnelles).
Deux poids, deux mesures alors ce n'est pas nécessairement avec cette première addiction que les conséquences sont les plus graves .

@Amok: D'après ce que tu dis, moi j'ai l'impression que tu oublies que la plupart des articles, reportages et autres documents de presse dont on parle ne diabolisent pas les JV en eux-mêmes, c'est les joueurs et leurs pratiques qui sont critiquées.
Et c'est valable pour n'importe quelle addiction. Prends le cannabis ou même l'alcool, par exemple, ben on sait que la substance est addictive, mais si tu en consommes une fois par mois un peu aléatoirement en fonction des occasions, ça te rend pas accro pour autant. C'est une question de proportion et de conséquences.

Depuis longtemps d'ailleurs les documents qui traitent des "méfaits des JV" mentionnent presque à chaque fois que leur effet dépend des joueurs, certains étant plus ou moins prédisposés à développer une "addiction". Et je mets le terme entre guillemets car il n'existe pas vraiment d'addiction aux JV, médicalement parlant en tout cas. Dépendance et addiction étant deux choses différentes, on peut par contre parler de dépendance aux JV.

Je suis comme toi joueur depuis ma jeunesse, et mon poil se hérisse sans problème quand je lis un article traitant péjorativement des JV complètement déconnecté de la réalité, avec des a-priori, des raccourcis boîteux, etc. Mais ici c'est juste pas le cas.

@ruijala: beaucoup de gros joueur de jeux vidéo (en connaissance StarCraft) jouent beaucoup au poker, mais parce qu'ils sont bon. Quand sur un jeux vidéo tu te bas contre un joueur tout est dans le mental, le train le brain, les feintes, etc... Un peu comme au poker quoi. D'où la relation