Retour d'expérience stage de survie

Je suis partie trois jours dans les Alpes pour suivre un stage de survie en pleine nature et c'était vraiment sympa sur plusieurs aspects (attention pavé et fautes d'orthographe)

D'abords sur le plan apprentissage de techniques.
Trois jours, c'est court mais intense. On mélange théorie et pratique et on aborde tous les sujets essentiels à la survie. Tout le monde devait venir avec minimum une bâche, un couteau, un duvet un contenant et un sac de bouffe (on n'allait pas chasser le gibier non plus).

Nous nous sommes installé en pleine foret montagnarde à 500 mètres d'altitude, on avait une putain de vue sur le paysage alpins et le lac (Savines le lac). Notre prof est un ancien militaire des forces spéciales, la trentaine, vraiment sympa.

- 1er jour, le groupe fait connaissance (on était une petite dizaine), chacun apporte sa vision de la survie, qu'est-ce qui nous motives à nous intéresser à ça.
Hervé, notre prof, nous apprend les bases de la survie, quels sont les bons réflexes et la bonne attitude à avoir, seuls ou en groupe.
Les besoins vitaux, gestion du stress et de son énergie, faire un bon sac à dos, les différents types de nœuds et d'abris avec une bâche.
Apprentissage et maitrise du feu, purification de l'eau, comment se signaler...
Pour notre première nuit, nous devons construire nous même notre abris dans un périmètre de 200 m autour du camps de base et passer la nuit seul dedans. Je m'en suis plutôt bien tiré (abris à la canadienne) mais si j'avais déjà oublié comment bien faire les nœuds.
A partir de 18h les cours s’arrête, on organise notre soirée et notre bouffe autour du feu, on papote, on rigole, bonne ambiance. Petit atelier de fabrication d'un bracelet avec de la para-corde (pour avoir 2 mètre de corde toujours sur sois). Pour finir, Hervé nous apprends à lire les étoiles, le ciel est parfaitement dégagé, le spectacle stellaire est saisissant.
A minuit tout le monde se couche. La nuit à été dur entre le froid, le sol pas très confortable (j'aurais du prendre un putin de matelas gonflable comme tout le monde) et les quelques bruits d'animaux/insectes dans les parages.


- 2eme jour, on continue notre apprentissage.

Topologie, comment se repérer avec une carte et une boussole, s'orienter, triangulation etc...
Bobologie, premier secours, trousse de secours idéal à avoir sur sois, les premiers geste qui sauvent etc...
Construction de pièges, nous devions improviser notre propre piège, là aussi j'ai bien géré avec un truc pas trop dégueux comparé aux autres, même si au final, les pièges ne sont vraiment pas idéal pour la survie...
Les insectes bons à manger (j'ai bouffer des sauterelles vivantes et c'est franchement pas mauvais)
Savoir reconnaître les plantes comestibles.
Fabrication d'un brancard pour transporter un blessé (avec bâche, t-shirt ou seulement du bois et ficelle), puis parcours pour simuler le transport d'un blessé, une grosse galère, on était six à transporter un gars de 80 kilos avec beaucoup de dénivelé sur le terrain. Tout ça pour dire qu'en survie il ne faut pas faire ça sous peine d'épuiser notre énergie rapidement et bêtement)

Journée un peu spéciale puisque notre prof nous à proposer de faire un jeûne pour la journée, interdit de boire et de manger jusqu'au lendemain matin, pour voir comment notre corps réagit. C'était vraiment dur mais intéressant, moi qui bois beaucoup d'eau en général, j'étais explosé à la fin de la journée, la gosse pâteuse, tellement sèche que j'avais du mal à parler.

Hervé nous à laisser en autonomie pour la soirée et nuit. Nous devions construire un abri pour abriter tout le monde sur un autre campement. Je me suis occupé du feu et du stock de bois. Je me suis également chargé de récupérer le plus de flotte possible dans le cour d'eau d'à côté et de la purifier pour le lendemain, j'avais vraiment peur du manque d'eau.
A 20h, tout le monde décide de rompre le jeûne pour prendre des forces. On dîne et se couche, toujours dans une bonne ambiance.

Je n'arrive pas à dormir, je reste debout pour surveiller et nourrir le feu, je continue de purifier l'eau, j'en profite pour aller chier plus loin. J'arrive à me coucher et m'endormir un peu plus tard dans la nuit.

(suite en commentaire)

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anonyme
anonyme
a
6 ans

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SmartKer
SmartKer
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tente
6 ans

@Dub_plate: Quand tu sais pas faire de feu, c'est une solution. Heureusement qu'on avait des pierre à feu...

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Scarifdead

@SmartKer: alors mon gars sache une chose la pierre à feu c'est marrant et ça marche c'est vrais,
Mais crois en mon expérience dans le domaine , un "survivaliste"(putain j'aime pas ce mot) pense aussi au prix poid longévité d'un objet.
Et sache que un paquet de 6 briquets à gaz ça coûte moins cher ça serre à plus de chose que une pierre à feux et ça dure plus longtemps

SmartKer
SmartKer
m
tente
6 ans

@Scarifdead: Ouai mais les briquets à gaz ça prend la flotte non ? C'est vrai que c'est moins chiant qu'une pierre à feu mais c'est moins "solide" dans le temps. Le mieux serait d'avoir les deux alors...

Scarifdead

@SmartKer: solide dans le temps? J'ai passé trois semaine à allumé des feu avec une pierre a Feux et elle a fini par cassé tellement qu'elle c'est usé rapidement
Alors que ton briquet bah tu en à un dans ta poche et un dans une petite boîte étanche avec 5 tampax trois quatre Zip à réchaud et même mouillé un briquet à gaz fonctionne mon cher novice

SmartKer
SmartKer
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tente
6 ans

@Scarifdead: Pas la peine de prendre un ton condescendant mon ami. Ce n'est pas l'avis de tout le monde apparemment...

SmartKer
SmartKer
m
tente
6 ans

- 3eme jour et dernier jour. Hervé nous retrouve dans notre camps avec un petit dej pour nous récompenser de notre jeûne de la veille. Café, croissant, baguette, pain au chocolat, beurre et confiture. On fait le bilan de la soirée, on papote. Hervé est super intéressant, toujours une anecdote à raconter.

Aujourd'hui, il nous donne rendez-vous quelque part pas loin du camps, exercice d'orientation, il nous laisse nous dé-merder seul avec une carte et une boussole. On planifie notre parcours et le groupe se met en marche. Grosse galère, on n'a pas pris le bon chemin et on se retrouve à escalader des putain de dénivelé dans la forêt, une chute aurait été fatale. Je dirai qu'on a marché une bonne heure, à traverser des putain de champs, toujours en montée. On finit par retrouver Hervé en haut d'une colline devant, encore une fois, un putain de paysage. On déjeune, on parle, on révise les nœuds et on repart en arrière pour retrouver notre camps de base initiale.

Là dernier exercice, on y apprend des rudiments de self-défense, adopter le bon comportement lors d'un risque de confrontations. Destruction des clichés que l'on peut avoir de la baston. Faire un art-martial c'est bien, mais ça suffit pas. Ne jouer pas les héros devant un couteau ou un flingue etc...

Fin du stage, on descend de la montagne pour retrouver nos véhicules, on se rejoint dans la pizzeria du village d'à côté, comme au premier jour. On se prend des bières (putain que c'est bon) on fait le bilan, on déconne. Hervé part un peu plus tôt que prévu. Avec le reste du groupe on décide d'aller se baigner/laver dans le lac toujours dans un cadre idyllique. On dîne une dernière fois ensemble et on fait les adieux. Je me rends à la gare pour prendre un train de nuit et rejoindre Paris, 10h de route en couchette. Je reste un moment débout devant la fenêtre ouverte à regarder le paysage de nuit et les étoiles. J'ai passé une meilleure nuit qu'à l'aller, la fatigue y a contribué.

J'ai appris beaucoup de choses, mais trois jours c'est vraiment peu, c'était plus un aperçu de la survie qu'autre chose, il me manque encore beaucoup de pratique avoir de pouvoir assurer mon autonomie en pleine nature. Mais l'expérience est vraiment enrichissante. C'était aussi l'occasion de rencontrer d'autres personnes et d'échanger sur beaucoup de choses.

Sur le plan humain donc, le stage s'est avéré également super. Nous étions une petite dizaine. Je m'attendais naïvement à me retrouver avec des fachos, extrême droite et compagnie, alors que pas du tout.

Il y avait deux potes, Delphine et Sebastien, marseillais, petite trentaine. Super sympa, toujours en train de déconner. Delphine est putain de belle, c'est vraiment mon type de nana.
Un baroudeur randonneur, la soixantaine, le stage était son cadeau d'anniversaire.
Une nana, très sympa mais un peu cruche, galérienne qui pose beaucoup de questions.
Ainsi que deux moniteurs avec un groupe de jeunes en foyer (déscolarisés, des gros fouteurs de merde en situation familiale compliqué). Le stage était pour leur faire respirer un peu, c'est pas la joie tous les jours là-bas.

Parmi ce groupe de cinq jeunes (15 ans de moyenne) je me suis pris d'affection pour la petite Léa. Elle venait d'arriver au foyer et se faisait défoncer/bizuter du matin au soir par les autres. Ils sont vachement dur entre eux et ne se font pas de cadeaux. Des petites racailles mais qui ont déjà beaucoup de vécu.

Léa était donc un peu à l'écart dans le groupe. Ça me faisait de la peine, alors je suis allé lui parler dès le premier jour, lui donner des clopes (ils fument tous comme des pompier bordel) essayer de la réconforter un peu. Rapidement on s'est mis à échanger sur nos parcours, nos délires, parler de tout et n'importe quoi. Le contact est bien passé entre elle et moi (et s'était purement amical). Pour le coup elle venait souvent me voir, s'assoir à coté de moi. J'essayais de lui donner des conseils, lui dire d'ignorer les autres qui l'emmerde constamment, de serrer les dents et encaisser les mauvaises passes. Je lui donne des bons films et des bons livre à bouquiner. Bref j'essaye vraiment de lui faire passer un bon moments.

Je pensais pas que je pouvais me prendre d'affection pour une jeune comme ça, on a rien à voir l'un et l'autre mais ça m'a fait plaisir de l'aider un peu, je la trouve vraiment touchante comme personne. Les autres membres du groupe partage aussi le même avis. Je vais essayer de rester en contact avec elle.

Et bien sûr il y avait Hervé notre prof. C'est un putain d'instructeur, il a une façon de parler d'expliquer les choses de manière super efficace. Discret sur son passé de militaire, il reste un bon déconneur et n'hésite pas à parler franchement avec les gens. Il a même réussi à gérer les gamins à fortes têtes, dans le plus grand des calmes

Globalement on a tous beaucoup échangé, chaque instant était conviviale et poilant. Moi qui ne suis pas spécialement sociale comme personne, ça fait du bien d'avoir ce genre de rapports avec inconnus. Que se soit parler philosophie avec Delphine allongés dans l'herbe à contempler les étoiles, écouter les aventures du baroudeur en marchant dans la forêt ou fumer une clope avec Léa devant un putain de paysage, c'était que de bons moments.

Je pense que je vais faire un autre stage de ce genre mais plus intensif, j'ai vraiment envie de me mettre à la randonnée, me faire des bivouacs/bushcraft entre potos à un niveau un peu plus poussé que la moyenne et aussi d'apprendre le secourisme de manière plus concrète.

Voilà, tout ça pour dire que je vous conseille fortement ce genre de stage, on y apprend pleins de choses et on fait des putain de rencontres. L'ensemble coûte un peu cher mais ça vaut la peine.

anonyme
anonyme
a
6 ans

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WZZz
WZZz
6 ans

@Melancolique: je ne suis pas sur que ça soit une bonne idée, on est pas sur de son genre: "Je suis partie", " Je m'en suis plutôt bien tiré"

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