Frédéric Bastiat, Harmonies économiques.

Frederic Bastiat, connu à l'international pour son traité Harmonies économiques.
Etonnement il est complétement oublié en France, pourtant ses idées sont en partie les fondement de l'école autrichienne d'économie.
Il sera l'un des défenseur des caisses de secours mutuel, il sera contre la peine de mort et l'esclavage et défendra le droit syndical.
C'est un économiste qui est pour la libéralisme, qui a comme conviction de défendre le libre-échange, la concurrence et sera en opposition au socialisme et au colonialisme.

Harmonies économiques est sortie en 1850, annoncée dès l'introduction, est l'idée selon laquelle « tous les intérêts légitimes sont harmoniques ». Et par conséquent, que les problèmes économiques et sociaux se résolvent mieux dans la liberté que dans la contrainte. (Wikipédia tavu)

L'un de mes passage favori du texte :

« Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable.
Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que de jouer un bon tour au gouvernement ? […]
Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs, on verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police.
Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours, en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société.
L’État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion.
Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit, de la propriété, de la liberté et de la justice […] »

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PaceWon
PaceWon
7 mois

C'est rare de parler d'un artiste et de ne pas montrer ses œuvres.

drogendou
drogendou
7 mois

@PaceWon: J'ai parlé d'harmonie economiques qui est son ouvrage le plus connu, sinon je voulais aussi parler de sophisme économique mais j'ai dépassé les 2000 caractères.

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