Lola Montez

J'adore cette femme.

Lola Montez, née sous le nom de Marie Dolores Eliza Rosanna Gilbert en 1821, était une femme, dont la vie semble tirée d’un roman d’aventures.
À une époque où une femme indépendante était une rareté.

D’origine irlandaise, Lola grandit en Inde coloniale avant d’être envoyée en Angleterre pour y recevoir une éducation stricte.

Mais la jeune fille avait le feu dans le sang.
À seulement 16 ans, elle se marie avec un officier britannique, un amant de sa mère.
Très tôt, Lola comprit que son charme était une clé pour ouvrir les portes d’un monde qui ne lui était pas destiné.
elle trompera son mari et le couple se séparera cinq ans après.
Après ce mariage elle deviendra danseuse exotique sous le nom de Lola Montez, sauf qu'elle est vite grillé à Londres à cause de son ex mari.

Elle se rend alors à Paris, ou Lola performe comme dançeuse espagnole sans avoir réellement appris à danser. Enfilez une robe de flamenco, ajoutez quelques claquements de talons, et le tour est joué olé! Grâce à son charme magnétique et à une mythologie personnelle qu’elle entretient savamment, elle conquiert les salons mondains. Peu importe que sa danse soit un peu maladroite : ses histoires captivantes et son allure envoûtante hypnotisent. En réalité, Lola jouait un rôle, celui d’une femme libre et mystérieuse que personne n'osait défier.
Elle rencontra et séduira des artistes, des poètes, et des hommes d’esprit.
Elle séduisit le romancier Alexandre Dumas père, connu pour son tempérament flamboyant. Leur liaison, bien qu’éphémère, fut une rencontre de deux esprits indomptables.

Lorsqu’elle vivait en France, Lola eut une liaison avec un officier espagnol jaloux. Un soir, en découvrant qu’elle flirtait avec un autre homme lors d’un dîner, il provoqua son rival en duel. Lola, encouragea les deux hommes à se battre tout en les regardant avec un sourire amusé.

Mais avant même que le duel ne commence, elle vola discrètement une montre en or au prétendant malheureux, qu’elle revendit plus tard pour s’acheter une robe luxueuse.

Mais c’est en Allemagne que Lola connut sa plus grande conquête : le roi Louis Ier de Bavière. À 27 ans, elle fit irruption dans sa vie comme une tempête. Le vieux monarque, pourtant connu pour sa dignité, tomba éperdument amoureux d’elle. Lola était tout ce qu’il n’avait jamais eu : fougueuse, indépendante, et effrontée.

Louis, alors âgé de 60 ans, devint complètement obsédé par elle, au point de lui écrire des poèmes qu’il lui envoyait quotidiennement.

Mais cette michto de Lola ne se contentait pas de l’idolâtrie du roi. Elle était connue pour son franc-parler, parfois humiliant. Lors d’une réception officielle, elle aurait interrompu un ministre en pleine discussion pour demander à haute voix si quelqu’un pouvait lui apporter un cigare.

Son attitude provocatrice culmina lorsqu’elle fut vue à Munich brandissant un fouet en public, signe de son contrôle symbolique sur le roi et, selon elle, sur toute la Bavière.

Louis la combla de richesses, lui offrit un titre de noblesse, et la plaça au cœur des affaires du royaume. Mais leur amour était aussi volcanique que leur relation politique. Tandis que Louis écrivait des poèmes enflammés pour sa "Lola", elle exigeait toujours plus : plus de pouvoir, plus de reconnaissance, plus de pognon

Finalement leur liaison déclencha des émeutes. Le peuple voyait en elle une soit disant "manipulatrice étrangère" , son arrogance publique avait saoulé tout le monde – et l'histoire se termina, comme tout ce que faisais Lola, dans le chaos.
Elle fût bannit et le roi dû abdiquer

La liaison entre Lola Montez et le roi marque si fort l'opinion munichoise que, des années après, quand Louis II, petit-fils de Louis Ier, est sur le trône de Bavière et accueille à Munich son idole, Richard Wagner, le mettant à l'abri du besoin, réglant ses dettes et satisfaisant à tous ses caprices, les Munichois surnomment alors non sans humour le compositeur romantique « Lolus »

A Munich, Avant même de séduire des rois, Lola avait conquis Franz Liszt, le célèbre pianiste hongrois. Leur relation était une sorte de combat permanent. Lola, fidèle à son caractère, avait l’habitude de provoquer des disputes mémorables.

Un jour, après une violente altercation, Liszt quitta la pièce en claquant la porte. Lola, furieuse, aurait jeté un encrier contre un miroir avant de saccager les lieux. Leur histoire prit fin quand Liszt, lassé de ses excès, épuisé par Lola, s’exila à Weimar. Mais il aurait plus tard admis que son tempérament fougueux l’avait profondément marqué.

Après avoir provoqué des émeutes, failli caner dans celle -ci et causé l'abdication d'un roi, notre Lola s’installe aux États-Unis en 1851 pour se mettre au vert, où elle devient conférencière et actrice. Elle est est calme quelques temps se refait une virginité et parcourt l’Amérique, racontant ses aventures exagérées, captivant son auditoire avec un mélange d’audace de mytho et de mélancolie.
Elle finit par s’installer en Californie pendant la ruée vers l’or, où elle mène une vie mi-retraitée, mi-aventurière, organisant des salons littéraires et séduisant encore quelques cœurs.

En Californie, Lola eut plusieurs liaisons avec des hommes influents, mais son tempérament explosif causa souvent des scènes mémorables. Une fois, un homme de San Francisco tenta de la séduire en vantant ses richesses. Lola, agacée, lui versa un verre de whisky sur la tête avant de quitter le bar en riant.

Une autre fois, elle aurait tiré un coup de pistolet en l’air dans une salle de spectacle, simplement pour faire taire un homme qui chuchotait pendant qu’elle parlait.

Lola épousa Patrick Hull, un journaliste américain, mais leur union fut aussi brève que chaotique. Hull, incapable de supporter son tempérament imprévisible, la quitta après quelques mois. Pour se venger, Lola écrivit une lettre publique où elle le qualifiait de "lâche incompétent" et "d’individu sans esprit".

Apres avoir foutu le bordel en Europe, provoqué la chute d'un roi et mis le bordel en Amerique d'est en Ouest, Lola Montez trouva une nouvelle scène pour ses excentricités : l’Australie.
En 1855, alors que la ruée vers l’or là bas battait son plein, elle débarqua sur le continent, apportant avec elle son caractère volcanique, son fouet et sa capacité à foutre la merde partout où elle allait.

Lola se lança dans des tournées théâtrales en Australie, où elle jouait à la fois des rôles dramatiques et organisait des performances basées sur sa vie. Ses danses étaient provocantes, voire choquantes. Lors de son célèbre numéro, la "danse de l’araignée", elle mimait une scène où elle retirait une araignée imaginaire de ses vêtements, le tout dans une posture suggestive ou ses jupons remontaient tellement qu'on voyait qu'elle n'avait pas de sous vetement, la coquine.

À Ballarat, une ville minière, ses performances furent accueillies par des sifflets de désapprobation de la part de mineurs grossiers. Ne se laissant pas intimider, elle se leva et leur lança :
"Je suis ici pour vous divertir, bande de brutes ingrates, pas pour recevoir vos insultes !"
Et après une mauvaise critique dans The Ballarat Times (journal local), elle poursuit avec un fouet Henry Seekamp, le rédacteur en chef.
La Lola Montes Polka, composée par Albert Denning, est inspirée de cet incident.

Elle retournera finalement s'installer à New York ou elle fera un AVC en 1860, sa vie de courtisane est alors terminée et elle se retrouve sans argent. Lola cherche alors à se rapprocher de Dieu.

Atteinte de la syphilis, elle contracte une pneumonie et meurt peu avant son quarantième anniversaire, le 17 janvier 1861. Elle est inhumée au cimetière de Green-Wood, dans le district de Brooklyn, à New York.

Ainsi vécut Lola Montez.

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latrickisfalone
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Divico
Divico
a
2 mois

Incroyable ce genre de personnes!

Merci

Temsa1dit
Temsa1dit
2 mois

Tldr : lola est une salope !

latrickisfalone
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