Un peu de fiction à présent.
Résumé ; " Un matin, un homme découvre que la machine à café du bureau est cassée. C'est le premier des signes. A partir de cet incident, le monde (travail, couple, confort, consommation...) s'effrite, s'effondre puis, tout simplement, disparaît. L'homme doit alors quitter la ville moribonde et tout réapprendre, à commencer par la confiance qu'il ressent ou inspire. Soudain, plus rien ne s'achète et tout devient vital.
Mi prophétie, mi road movie, Tu crèveras comme les autres décrit notre incapacité à vivre en dehors d'un confort que nous croyons éternel. Plus qu'une vision apocalyptique ou futuriste, il s'agit avant tout d'un roman réaliste : tout ce que vous lirez dans ces pages est possible. D'une certaine façon, c'est même écrit d'avance.
Tu crèveras comme les autres, le roman impitoyable de l'effondrement inévitable."
Avec la particularité d'être écrit à la deuxiéme personne, l'auteur (Denis Cheynet) nous place directement dans la peau de Mr. Tout-Le-Monde qui, dans la premiere partie, subie l'ennuie et le conformise d'un mode de vie banal et aseptisé tel que peut nous offrir notre société moderne avant que tout son univers s'effondre petit à petit pour sombrer dans l'horreur de la survie post-effondrement. Les pérpétie s'enchainent au fur à mesure que l'humanité disparait.
246 page sans happy-ending, c'est pas joyeux tout ça.
Pourquoi lire ce genre de roman à part nous faire flipper ? Ça travaille notre imaginaire, nous donne quelque piste de reflexion et nous offre un scénario plausible de ce qui peux nous attendre.
Allez bonne nuit !
Ouais, j'en ai lu je ne sais pas combien de roman avec cette promesse "tout ce que vous lirez dans ces pages est possible". Et souvent, c'est surtout un argument coup de poing pour nous vendre un roman mal ficelé.