À travail égal, salaire égal ?

@bzerath et au minarm 0%

@TcheuckMaurice: t'es le RH qui s'en est occupé ?

@bzerath: "relèvent probablement" est une manière un peu étrange de dire qu'on a pas de données statistiques sur ces 4.3% ( probablement des données trop difficiles à collecter systématiquement ou objectivement, par exemple les heures supplémentaires non déclarées, ou la performance au travail)

@Sputnik: Un peu de bon sens, merci bien

@Sputnik: même un patron ne peux pas juger objectivement de ça ou alors dans de toute petite boîte où le patron manage directement tout les employés. Dans ma boîte entre moi et la personne qui valide mon bonus et mon augmentation, il y a 3 échelon de hiérarchie MINIMUM (2 étant dans le même bâtiment que moi, la validation final venant de l'autre coté de l'Atlantique) personne a une idée claire de ce que je fou et si je le fais bien. Du coups les augmentation se font beaucoups au bagou, si tu es en bon termes avec beaucoup de monde etc. Ce genre de boîte on a plus l'impression de devoir faire de la politique que de devoir bien bosser.

@sputnik ça fais 10 ans qu'ils raccontent (feministes en n°1) que de la merde sur les inégalités salariales, et je suis d'accord avec toi sur les 4% qui pourrait facilement s'expliquer par les differences de comportement hommes/femmes au travail (les femmes demandent moins souvent d'augmentation, négocie moins bien leurs salaire à l'embauche, etc) ça permet de jouer les victimes (encore ces dégénèrer de feministes) sans en être une et de l'utiliser pour demander des avantages en faisant paraître ça pour de l'égalité.

@MiniCube: Le faire savoir plutôt que le savoir faire

@MayAstrid: C'est un choix personnel, non?

@hopplos pas forcément. Souvent c'est un choix du couple parce que ça coûte moins cher en garde d'enfant/maison médicalisée, et que c'est elle le plus petit salaire mais c'est au détriment de leur patrimoine et leur retraite.
Avant on avait pas ce problème car le mariage sous la communauté de biens était majoritaire et donc la femme avait droit à 50% quoi qu'il arrive, mais maintenant elles ont de moins en moins cette sécurité et si le couple se sépare, elle se retrouve avec rien.

@MayAstrid: ça, ça explique le chiffre "24,4%". Ce qui est intéressant, c'est le 4% lorsque tu arrives à tout équivalent (poste et responsabilités).

@MayAstrid: c'est quoi les leviers d'action ?
Que la femme soit plus souvent le salaire majoritaire au sein du couple?
Que le mariage sous communauté de biens reviennent en force pour plus de sécurité financière cas de rupture ?
C'est une vraie question, pas de l'ironie. Car encore une fois j'y vois beaucoup de choix personnel/interpersonnel.
Pour les meilleurs salaires féminins par exemple, c'est aussi des choix de carrières connus comme étant moins remunérateurs (il n'y a pas de carrières interdites aux femmes en France a l heure actuelle), des choix de compagnons étant mieux payés...

@hopplos malheureusement ce sont des mentalités à changer dès l'enfance, pour autoriser les petites filles à revendiquer leur place et autoriser les petites garçons à vouloir s'occuper des autres
Et au-delà de ça mieux valoriser les métiers considérées comme "féminins", càd le service à la personne
Après tu peux partir sur des accords au sein du couple pour dire que le travail de femme au foyer requiert une compensation qui est prise sur le salaire du compagnon, mais déjà qu'on arrive pas à parler d'argent au sein des couples, là c'est la lune...

@MayAstrid: sincèrement, je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus. Changer les mentalités, à mon sens, c'est déjà plus qu'en bonne voie. Dès l école on inculque aux enfants que chacun peut faire le métier qu'il veut. Pour "autoriser", il faudrait qu'il y ait des interdits.

Pour la valorisation des métiers "féminins", oui, il y a des métiers dont le salaire ne reflète pas la dureté du travail. Mais à mon sens, c'est plus une réalité du marché que une discrimination envers les femmes. Il n'y a qu'à voir avec le Covid et les pénuries côté infirmier(e) comment les salaires ont été revalorisés.

@Hopplos: apparement, certains métiers sont encore interdits, mais j’imagine qu’ils sont très rares : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006175026/1973-11-23

@hopplos ce sont des injonctions de société: soit gentille, discrète, ne te fais pas remarquer, baisse les yeux, change de trottoir...
Et de l'autre côté: oh c'est normal qu'il fasse du bruit, les garçons resteront des garçons, soit fort et dominant mon fils...
Et cela perdure jusqu'au travail: oh prendre soin des autres, c'est naturel pour elles, pas besoin de le valoriser, ça ne leur demande pas beaucoup d'effort... Montre que tu es le meilleur, impose ta voix...
Et puis nous avons gardé les mêmes fonctionnements que lorsque les femmes ont commencé à rentrer dans le monde du travail et que leur salaire/travail n'était qu'un complément à leur premier travail qui était de s'occuper du foyer. Maintenant, avec les salaires qui ne suivent plus du tout le coût de la vie, elles doivent rapporter un vrai salaire, mais pour autant pour la société il faut toujours qu'elles s'occupent en priorité de leur famille.

@Saloperideverol: les articles que tu cites sont tous abrogés depuis, a minima, le 1er mai 2008.

@MayAstrid: Je suis d'accord. J'observe cependant, de façon purement subjective, que ces injonctions ne cessent de baisser (et c'est une bonne choses). C'est, pour moi, une question d'éducation parentale avant tout. Ou, en tout cas, c'est le facteur sur lequel il est possible d'influer. Ça prend du temps, c'est normal, on ne change pas une culture comme cela. Mais c'est en bonne voie néanmoins.

@Hopplos: Il faut que les femmes à haut salaire sortent avec des mecs avec des bas salaires pour rééquilibrer tout ça non ?COMMENT ? Une avocate n'est pas intéressée par un postier/technicien/ouvrier,/barman ???? ça alors mais quelle surprise !

@hopplos l'obligation que le père prenne autant de congé parental que la mère par exemple.
-> moins de discrimination à l'embauche pour les futurs mamans
-> plus de papas qui envisagent de devenir père au foyer après avoir arrêté leurs travail pendant des mois pour s'occuper du bébé
-> revalorisation du travail domestique (prendre conscience que rester tout seul à maison pour faire le ménage, les courses, les lessives et jouer à des jeux de gamin de 3 ans, c'est pas super épanouissant comme travail pas payé)
Un enfant, ça se fait à deux et ça s'élève à deux.