Le film du soir #13: Bad lieutenant.

Parce que les prises de drogues et d’alcools sont réelles.
Parce que Harvey Keitel incarne l’anti-héros absolu
Mais surtout parce que c’est le chef d’œuvre de Ferrara.

En 1988, à New York, nous suivons la descente aux enfers d'un officier de la police criminelle. Corrompu, accro aux drogues et aux paris sportifs, il se retrouve pris au piège de ses propres démons. Ne pouvant régler sa dette de plusieurs milliers de dollars à son bookmaker et se sachant condamné, il tente de sauver son âme par la résolution d’une l'enquête concernant le viol d'une bonne sœur.

Au final le film est glauque, dur, malsain, noir, sale, choquant. Je m’étais intéressé au film pour tout ce qui l’entour; les prises de drogues (dures) réelles, le fait qu’il ait été tourné en 18 jours, que le réalisateur ait placé sans autorisation des cameras dans des rues et que donc les réactions des passants sont authentiques et enfin parceque de nombreuses scènes furent improvisées par Keitel notamment celle de la masturbation qui on peut le voir dans le film choque ces deux partenaires (notamment une qui ne peut s’empêcher de lancer un regard à la camera).
Avoir au moins une fois avec tout ça en tête.

Fais voir comment tu suces une queue.