Vous savez, les mecs qui sont au bord d'un tapis roulant, serait-ce un bon travail pour vous ? Si oui, pourquoi ?
Il n'y a pas que les éboueurs qui s'occupent des déchets.
C'est du travail à la chaîne, non qualifié, position debout, cadence imposée, répétitif, peu payé, mal reconnu, peu valorisant, peu enthousiasmant.
Mais c'est un boulot et il faut bien quelqu'un pour le faire.
je suis responsable de ce que je dis, pas de ta façon de l'interpréter.
Tu souhaites interpréter mes propos comme discriminants, libre à toi.
Maintenant relis ma phrase en essayant d'en comprendre le sens réel, sans paranoïa stalinienne, et peut-être que tu en comprendras la signification.
Désolé de t'avoir offensé avec ma blague de merde, le second degré passe de moins en moins sur internet, j'suis devenu trop vieux pour ces conneries. Adieu
N'empeche que factuellement, on fait venir en bus, des portuguais et espagnols pour venir bosser dans les châteaux viticoles (je suppose que c'est pareil pour d'autres secteurs).
factuellement oui les boulots les plus difficiles et ingrats, les moins bien payés/considérés sont pris à défaut de mieux par les classes sociales les plus basses.
Je pense pas que ça rentre dans le cadre d'un plan de carrière, mais quand faut remplir le frigo, y a pas de métier moins valorisant qu'un autre.
(en plus les rippers ils gagnent plutôt bien)
Mon père bossait dans un centre de tri comme ça. Il était le conducteur d'engin, le tractopelle qui prenait dans le tas et déversait le tout sur le tapis. Devant les tapis roulant y avait que du black ou rebeu. En administratif que du gaulois. En machineries et maintenance du grouilllot et mon père qui reparaît tout car il est doué pour ça.
Donc bof bof comme boulot et ambiance.
Je confirme l’analyse, j'étais dans le rôle de grouillot dans une entreprise de mort spécialisé DEEE, qui profitait de subvention pour habilement crée de la réinsertion via des CDDI pour la main d’œuvre de première ligne.
Clodos voulant s'en sortir, ex taulard, jeune déscolarisé, réfugié climatique, DOM TOM, etc
A mon gout les cas les plus "tragique" étaient les personnes type gentille mère de famille en perdition professionnelle et en fin de droit Pole Emploi, qui n'avaient clairement rien à faire là.
Elles découvraient la vie en usine, les postes, le bruit, la crasse, tomber la dedans à se retrouver à faire du trie avec Djibril et Joe Kassos, j'en ai vu pleurer à la pause...dur !
La définition "type moyen" ne me convient pas...chez moi le grouillot désigne plutôt le brave Jean Bon qui fait de la basse besogne pour des clopinettes, et c'était mon cas, lel
Et puis la maintenance dans cette boutique nous classait d'office dans la catégorie surhomme survivaliste.
On était que 3 personnes en effectif maxi pour tenir l'entreprise, et tous seul avant 8h ou après 17h.
Et comme on devait gérer l'intégralité de l'entreprise, du portail d'entrée jusqu'à l'entretien du bâtiment, des poids lourds, des engins de manutention, etc, tout ça sans grand matériel, chaud chaud !
ça dépend, je trouve, pas mal de l'état du centre de tri. Les plus récents offrant bien entendu un meilleur confort. Après voilà, faut savoir que sur le tapis il passe malheureusement de tout : couches pleines ou charogne par exemple.