Entre le 14 et le 24 octobre, Georges Blind est emmené dans les fossés du Château de Belfort, devant le Fort blanc.
Pour y être exécuté. Les allemands lui attachent les mains, ils le poussent contre l’arête d’un mur, ils le mettent en joue. Ils s’attendent à ce qu’il craque. En fait, ils espèrent que la peur ultime et incontrôlable de la mort le fasse céder.
C’est un simulacre d’exécution auquel Georges Blind est soumis. Un procédé odieux que les allemands maîtrisent parfaitement. Ou presque. Parce que ce jour là, l’incroyable survient. Debout, seul, face à son peloton d’exécution et la mort, Georges Blind nargue ses bourreaux et sourit.
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