C'était il y a 54 ans, jour pour jour.
Un mois plus tôt, le 5 juillet 1962 exactement, Charles de Gaule alors Président de la République, avait officiellement reconnu l'indépendance de l'Algérie après plus de 7 ans de guerre qui fit environ 500 000 morts.
C'est en réaction à ces accords d'Evian, que l'OAS (Organisation Armée Secrète), dirigée par le Lieutenant-Colonel Jean Bastien-Thiry, organise de façon clandestine l'Opération Charlotte Corday, qui vise à tuer le président.
C'est, entre autres, pour tenter de mettre fin à ce qu'il voit comme l'immobilisme de la France face à la persécution des harkis et des Français d'Algérie par les Algériens alliés au FLN, que Bastien-Thiry met au point l’opération Charlotte Corday, au mois d'août 1962.
Ce 22 Août 1962, c'est en fin de journée, vers 19h30, que Charles De Gaule et sa femme Yvonne, ainsi que leur gendre, le colonel Alain de Boissieu, quittent le Palais de l'Elysée dans une Citroën DS 19 pour se rendre à l'aéroport de Villacoublay et prendre un avion direction leur maison à Colombey-les-Deux-Eglises.
Vers 20h08, la Citroën se trouve sur la RN 306, à environ trois cents mètres avant le rond-point du Petit Clamart, le commando Bastien-Thiry est dissimulé en guet-apens.
Le commando, de type militaire, est constitué de douze hommes équipés d'armes automatiques, d'explosifs et de quatre véhicules.
La DS présidentielle est en suite mitraillée par le commando ! La puissance de feu de ce commando est considérable !
De Gaulle rapporte que son gendre lui a crié de se mettre à l'abri, lui disant : « À terre, Père ! » Boissieu ordonne en suite au chauffeur, Francis Marroux, d'accélérer, ce qu'il parvient à faire pour échapper à ce commando.
14 impacts sont identifiés sur la DS, dont une dans le dossier du passager avant où était assis Boissieu, et plusieurs à hauteur des visages de Mme de Gaulle et du général.
L'attaque est un échec, les membres du commando sont finalement arrêtés après qu'une gigantesque chasse à l'homme se soit mise en place, puis ils furent déférés devant un tribunal militaire.
commando*, *puissance de feu considérable*, *12 hommes*, *armes automatiques*, *explosifs*, *quatres véhicules...
- 14 impacts retrouvés sur la DS
http://i64.servimg.com/u/f64/12/64/03/12/12449610.jpg
Arrête steuplé, tu les enfonces la !
Un commando qu'est pas foutu d'entretenir ses armes ? Donc la majorité s'enrayent ? Et quoi, les explosifs, ils étaient mouillés ?
Hey, je ne crie pas au complot... je constate juste que déjà à l'époque, les médias avaient peut être tendance à exagérer les faits, ou au moins les mots utilisés !
ils annoncent quand même 120 à 150 balles tirées sur une DS qui devait pas non plus rouler à 180 Km/h au moment des premiers tirs ! Et qui en plus, est passée devant une seconde embuscade 50m plus loin, tout ça pour que le véhicule ne soit touché que de... 14 balles !
Y a des sections d'élite spéciale pour les aveugles dans les commando en France ? C'est cool ça pour l'intégration !
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-18-aout-2016
Ils en ont parlés il y a quelques jours pour ceux qui veulent un complément d'information.
classe cette box.
"puis ils furent déférés devant un tribunal militaire." je pense que leur chatiment a du être égale à se faire sodomiser par des cactus toutes les 2h jusqu'à ce qu'ils meurent d'un retournement d'anus.
La particularité de cette suspension, ayant clairement sauvé la vie à De Gaulle, n'a fait que définitivement l'attacher à cette marque.
Tu les sent les coussins d'huile, sous ton cul? Hydropneumatique mon p'ti bonhomme!