Je me vantais auprès de mes potes de ma super installation de chauffage soufflant sous mon bureau, le petit paradis en hiver comme en été, une sensation indescriptible de bien être, tellement que c'est devenu habituel, je le met tout le temps, je suis trop bien... Trop bien, jusqu'à ce terrible moment !

Un vendredi en metalurgie bien rude, le soleil tape bien fort, je viens de faire 25 bornes dans une 205 avec une atmosphère interne proche de celle de vénus, je rentre chez moi, il fait bien frais, j'ouvre les fenêtres, après une longue journée à respirer de la poussière et de la fumée de soudure je profite d'un bon bol d'air frais de la campagne avec le délicat chant des oiseaux et le cris de ces putains de mioches qui jouent à l'air de jeu pas très loin, je me pose est profite deux minutes d'une bière bien fraiche, le temps de me refroidir les jambes. Je retire mes chauffures ( c'est une faute de frappe, mais comme ça m'a fait rire je la laisse ) de sécurité dans un râle d'agonie, cale mes panards suintant et fumant sous mon bureau, met en route le ventilo en mode non chauffant...

J'ai profité 2 secondes d'un délicat filet d'air frais entrelaçant mes jambes avec douceurs, jusqu'à ce qu'un coup de poing collant s'abatte sur mon visage d'une odeur défiant l'imagination, je fût pris dans une spirale volupuante, tel harry potter recevant sa première baguette ! C'est l'image qui met venu lorsque j'ai repris connaissance.

Du coup j'ai baigné mes pieds dans un cocktail de 4 détergents, maintenant je vous laisse faut que j'aille brûler mes vêtements.

TL/DR: J'ai pris l'odeur de mes pieds de plein fouet, dans un magnifique couloir d'air ascendant créé par un ventilateur sous le bureau qui, jusqu'à aujourd'hui, me satisfaisait pleinement.