Belgique : des signes de radicalisation islamiste chez des enfants de maternelle

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CaptainWaffle
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Aerius
Aerius
6 ans

@CaptainWaffle:

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CaptainWaffle

@Aerius:

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jerico3572

Signe de radicalisation oui et non, ils reproduisent ce qu'ils peuvent voir dans le cadre familial, mais personnellement je trouve que le terme de radicalisation est un peu fort. D'autant plus que pour se radicaliser, il fallait être dans la norme sociétal avant non ? Donc ils ne se "radicalise" pas, mais suivent la pensée de la famille.
Voila, ça fait pas avancer le schmilblick mais je voulais le dire.

Commentaire supprimé.

Billydemerde

@jerico3572: Bah les radicalisés sont aussi des personnes qui reproduisent ce qu'ils voient ailleurs, peut-être moins par mimétisme qu'un enfant, encore que, quand tu vois le niveau intellectuel des gus... Je pense qu'on peut quand même parler de "radicalisation" puisque dès l'enfance on obéit à des norme sociétal. "Endoctrinement" aurait été plus juste.

Malopot
Malopot
6 ans

@Billydemerde: c'est souvent des trucs radicalement cons qu'on lit à propos de la Belgique non?

anonyme
anonyme
6 ans
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anonyme
anonyme
6 ans

"Signe de radicalisation" "maternelle". Y'a un moment faudrait arrêter cette paranoïa quand même, ça va loin.

vietcong33

@MrBonhomme: Ils commencent assez tôt pour l'assassinat.

toitoineL
toitoineL
6 ans

http://plus.lesoir.be/110178/article/2017-08-21/enfants-radicalises-renaix-un-phenomene-marginal-selon-le-directeur-de-lecole

je copie colle pour ceux qui n'y ont pas accès:

MIS EN LIGNE LE 21/08/2017 À 15:10 BELGA
Six enfants sont concernés.

Le directeur d’une école de Renaix, où des signes de radicalisation islamiste ont été observés chez des enfants de classes maternelles, se dit choqué par la divulgation de ces informations lundi. «Un projet autour de la radicalisation a commencé à la fin de l’année scolaire au sein de l’école», indique Dirk Moulart. «C’est une tempête dans une verre d’eau. Le document interne a été préparé sur la base de témoignages de quatre enseignants et de leurs expériences ces dernières années. Il concerne six enfants de trois familles connues par la police de Renaix. Cela ne représente qu’un seul pour cent du nombre total d’enfants.»

Selon le rapport interne de l’école maternelle de Renaix relayé lundi par Het Laatste Nieuws, ces enfants ont notamment qualifié leurs camarades de classe «d’infidèles» et fait des gestes imitant un égorgement. «Les enfants de maternelle disent souvent des choses qu’ils ne comprennent pas tout à fait», réagit le directeur. «Ils répètent ce qu’ils ont entendu à la maison ou ailleurs. Nous remédions à ce problème depuis un certain temps.»


toitoineL
toitoineL
6 ans

Pour ceux que ça intéresse, fort intéressant: http://plus.lesoir.be/40110/article/2016-05-12/radicalisation-et-incapacites-citoyennes-de-lecole#_ga=2.13409335.1436179909.1503295294-258407543.1501239009

Face à la radicalisation et aux départs de jeunes pour le djihad, l’école doit s’interroger. Alors qu’elle n’est plus la source principale de connaissances, ni un lieu d’épanouissement où l’on fait dialoguer les idées, elle doit se vouloir plus inclusive.
Edition numérique des abonnés
LECTURE ZEN
Quand un jeune part en Syrie, quand il tue ou perd la vie, certaines questions ne peuvent plus être contournées. Même si c’est sous la loupe déformante de la crise, des sujets dont on voudrait parler tous les jours sont alors enfin abordés. Comme bien d’autres drames, nos jeunes qui sont partis interrogent leurs proches, leur société. Mes réflexions portent sur ce qui, dans leur histoire, concerne l’Ecole. Du point de vue de celle-ci, ce que signale la « radicalisation », ce sont des incapacités citoyennes qui impactent tous les élèves. Ces incapacités dessinent, non pas des responsabilités, mais des pistes pour une Ecole qui, apprenant à mieux vivre ensemble, renouvellerait son rapport à la connaissance comme à la croyance.

Quand un jeune part en Syrie, il nous parle d’une récente maladie de l’Ecole : ne plus être la source principale de connaissances. Parce que la Toile est devenue incontournable, parce que la radicalisation emprunte abondamment ses voies numériques, elle pointe la misère de notre Ecole en la matière. Alors que tout et son contraire se trouvent sur Internet, celle-ci s’entête à penser « programmes et contenus », sous-estimant l’urgence qu’il y a à apprendre aux jeunes à rechercher, à être critique dans l’usage de la souris et du clavier. L’ère du numérique n’est une aubaine que si on apprend à l’utiliser. La piste est ici de donner du temps (dès le plus jeune âge) pour apprendre aux élèves à profiter d’Internet autant qu’à s’en méfier.

Manque d’épanouissement
Quand un jeune part en Syrie, il quitte sa famille, son quartier, mais également ses camarades de classe et ses « profs ». Ce décrochage peut être une rébellion. C’est aussi le symptôme d’une école qui est moins épanouissante qu’elle ne le pense. Déroulant son découpage de cours et de connaissances, quelle place le quotidien scolaire laisse-t-il aux besoins de bouger, de s’exprimer, de s’aventurer ? Quand un jeune part en Syrie, il nous signale l’incapacité de l’école à être pour lui un lieu d’épanouissement, répondant à ses besoins d’adolescent.

La perspective dessinée est d’inviter les jeunes à prendre plus d’initiatives, à être vraiment représentés. Prenant le temps d’écouter leurs besoins comme ceux des adultes, cette dynamique citoyenne donnerait à l’Ecole les moyens d’accueillir et de valoriser les identités culturelles, religieuses, musicales… Elle les aiderait à être des lieux où les identités se construisent, en dialogue avec celles des autres. Depuis longtemps des établissements montrent cette voie de la citoyenneté active et de l’inclusion. Depuis trop longtemps, ces initiatives restent isolées (1).

Quand un jeune part en Syrie, il nous signale enfin une incapacité de l’Ecole à faire dialoguer les idées. C’est le cas de ces cours du réseau officiel qui séparent selon les convictions, ou de ceux du « libre » qui, parce que « catholiques », proposent un dialogue déséquilibré. Mais la question est plus fondamentale. Notre école refuse, en matière de démocratie, de droits et de sciences, de faire dialoguer ses idées avec la concurrence. L’enjeu est, à travers les cours de philosophie, de religion ou de citoyenneté, de permettre aux jeunes d’explorer les différents registres de vérité. Islam et/ou démocratie, sciences orientales et/ou occidentales, religions et/ou fondements de la laïcité… en cultivant le débat et le questionnement propres à la philosophie, il s’agit d’ouvrir vraiment les adolescents à un cheminement qui permette de donner du sens à leur vie.

Incapacité d’écoute
Sous l’angle citoyen, la radicalisation révèle donc, de l’Ecole, une incapacité multiple à écouter, à s’ouvrir à ce qui lui est « tiers ». Ces incapacités citoyennes touchent tout le monde. Quand un jeune part en Syrie, il nous indique pourtant que l’intensité de leurs effets est pour les musulmans particulière. Charlie ou pas Charlie, voile et vêtements traditionnels, nourriture, congés religieux… nombreux sont ces exemples montrant que, en matière de discussion avec l’islamité, notre société a des ratés. A chaque débat, trop d’images, de phrases, de regards (accusateurs, interrogateurs ou seulement mal à l’aise) font ressentir à nos compatriotes que l’islam en eux est une menace, qu’ils doivent s’en justifier, ou s’en défier.

Pour un musulman occidental, c’est est une déchirure que cette altérité de l’islam. Ce sont deux parties de lui que les médias comme les prêcheurs contemporains (2), concourent à opposer. Laisser l’islam dans cette catégorie de l’étranger ou de l’ennemi, c’est condamner nos musulmans au registre de la blessure qui chaque fois ressurgit. C’est aussi permettre aux fondamentalistes de la violence de construire leur épouvantail : pour des jeunes en colère, en recherche de force, de rédemption ou de fierté, il y a ce soi-disant islam ! La solution est bien dosée : un marketing du bien-être, saupoudré de virtualité attirante et de promesses dans l’au-delà. Il y a même une touche de générosité (3). Cette solution est naïve mais attractive, pour le jeune déchiré et culpabilisé, pour le rebelle plein d’idées, pour certains parmi ceux que notre monde prétentieux déçoit.

Révolutionner l’école
Quand un jeune part en Syrie, il nous informe, violemment, qu’il y a urgence à faire autre chose de l’enseignement. Les intentions de changement, de démocratie, d’interculturalité… ont besoin de bien plus que de « bonne volonté ». Ce dont il est question, c’est de réels moyens (4), et d’une révolution. Il s’agit en effet d’aider les profs à refonder leur métier, de mieux les accompagner, de leur donner des outils efficaces pour évoluer. Il s’agit ensuite de permettre aux structures de se transformer. C’est une des intentions du Pacte d’excellence, mais arrivera-t-il à construire cette Ecole « 2.0 », permettant plus de vie et de projets, libérée du rouleau compresseur des évaluations ? Il s’agit enfin de cultiver le dialogue, sur les religions comme sur bien d’autres sujets. C’est un des buts du nouveau Cours de philosophie et citoyenneté. Mais, en une heure/sem, celui-ci pourra-t-il dépasser toutes les attentes de connaissance et de cotations, laisser la place pour que les jeunes expriment leurs préoccupations, apprennent à les réfléchir et à en discuter ?

Quand un jeune part, l’école n’est pas responsable. Mais réfléchir à son départ, et puis changer, permettrait d’y gagner sur tellement plus d’enjeux que celui des jeunes radicalisés. Car ce que le jeune qui part ne nous dit pas, c’est ce qui serait épargné si, au lieu de se méfier des nouveaux médias, l’école venait à les apprivoiser. C’est tout le potentiel d’un dialogue qui, s’ouvrant à l’islam comme à bien d’autres croyances, mettrait en mouvement ce que l’on pense. C’est le nombre de souffrances, d’incompréhensions et d’ennuis qui seraient évités si la parole des élèves, à l’école, était plus déployée. Ce que le jeune qui part ne nous dit pas, c’est le nombre de sourires à venir si, d’aventure, l’école se faisait plus inclusive.

(1) Citons ici les écoles à pédagogies actives ou les écoles du Mouvement des Institutions et des Ecoles Citoyennes

(2) Ceux qui font de l’islam la solution aux dérives de l’Occident, mais aussi ceux qui font systématiquement de l’islam un ennemi.

(3) Mourir en martyr « permettrait » de sauver des proches de l’enfer.

(4) Les différentes réformes de l’enseignement (décret Missions, Citoyenneté…) n’ont été accompagnées d’aucuns moyens pour qu’il soit effectivement plus éducatif, multiculturel, inclusif.

* Bruno Derbaix a été le professeur de Najim Laachraoui, un des kamikazes de Zaventem. Il avait rédigé une carte blanche au Soir le 29 mars, dans laquelle il s’interrogeait sur la transformation radicale d’un jeune homme « qui n’était pas un mauvais garçon ».

Commentaire supprimé.

Danstoncul

bon cela dit , c'est plus facile a buter un enfant !

Alastor
Alastor
6 ans

au bûcher !!!

MarquisPoncanus

Personne pour balancer le spleen des petits de Stupeflip ? je suis deception....

Pigcell
Pigcell
6 ans

@MarquisPoncanus: Je vois pas le rapport avec le spleen en même temps

Cryos
Cryos
6 ans

@MarquisPoncanus: le spleen du petit suivant plutôt les maltraitances / méchanceté entre enfants plus la perte de repère dans leurs parents voir l "abandon" dans une certaine mesure de ceux-ci.... la réponse est non pour moi

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