Comment fonctionne un vaccin à ARN ?

@saian: Ca, ils ne peuvent pas le dire. Ca s'appelle la "dictature d'expression" si j'ai bien compris.

@saian: tout ça avec un DAS inférieur à 2w/kg

@Tarnak: je ne connaissait pas l'expression, il faut que je la retienne car cela me semble bien décrire la chose et c'est poli. perso je n'ai que des expressions où il y a au moins un gros mot tellement ça m'énerve
merci

@friedrikh: Ouaip, c'est ça. On t'injecte de l'ARNm dans des bulles lipidiques (= composition similaire à la paroi cellulaire) qui lui permettent d'entrer dans des cellules (chose quasi impossible sans cette bulle).
Ce qui revient à simuler une infection virale puisque c'est précisément ce qui arrive en vrai.

L'avantage c'est que les ARNm qui auront été répliqués par les cellules "infectées" devraient être sans danger puisque l'ARNm est très peu stable, et sans sa bubulle il est très peu probable qu'il se ballade de cellule en cellule.

@bzerath: "devraient", "peu probable". Et du coup si ca arrivait, quelles seraient les conséquences ?

@Lapetitemort: ben t'as perdu !

@Lapetitemort: Ah bah il faut arrêter d'utiliser autre chose que du conditionnel hein. Sinon ça donne les "experts" si bien vendus à la télé qui se contredisent d'une semaine à l'autre. Le covid-19 et le vaccin à ARNm sont trop récents pour utiliser autre chose que du conditionnel...

L'ARNm est très peu stable, c'est un fait, vérifié depuis des années, et on l'étudie au lycée. Du coup, si jamais il y a un peu d'ARNm qui s'évade de la cellule (imaginons qu'elle explose, ce qui arrive pour diverses raisons), soit il se fera déglinguer par le système immunitaire, soit il se dégradera de lui-même. Mais je vois difficilement comment il pourrait entrer dans une autre cellule s'il n'a pas sa bubulle.
Et AU PIRE s'il va dans une autre cellule, bah ça prolongera simplement le temps pendant lequel le vaccin entraîne les lymphocytes, ce qui n'est pas une mauvaise chose.

Forcer de l'ADN à rentrer c'est quelque chose qui se fait en biologie, j'en ai moi-même fait chez des bactéries à une époque. Mais c'est bourrin : déjà c'est de l'ADN, beaucoup plus stable, ensuite c'est des bactéries, bien plus perméables, enfin on leur balançait une décharge électrique dans le tube à essai pour les forcer à choper le brin d'ADN. Et même avec tout ça on avait un taux de réussite de l'ordre de 1 pour 1000 si jme rappelle bien. Alors là, une cellule humaine, pour absorber de l'ARNm, ça devrait pas trop arriver...