La ligne de Kármán est, selon la Fédération aéronautique internationale, la limite entre la Terre et l'espace.
Elle se situe à 100 kilomètres d'altitude dans la thermosphère.
Elle doit son nom au physicien hongro-américain, Theodore von Kármán qui calcula l'altitude à partir de laquelle l'atmosphère terrestre devient trop ténue pour des applications aéronautiques.
Il n'y a pas de limite stricte au-delà de laquelle l'atmosphère terrestre n'existe plus mais elle se raréfie en fonction de la distance verticale.
Plus l'altitude augmente, moins l'atmosphère est dense, et donc il existe une limite au-delà de laquelle on peut en négliger les effets.
La portance, qui permet aux avions de se maintenir en vol, est due à la déviation de l'air vers le bas.
Un avion qui prend de l'altitude est confronté à une portance de plus en plus faible, l'air se raréfiant.
Il doit donc augmenter sa vitesse pour générer une portance suffisante.
Finalement, à une certaine altitude, il doit voler si vite pour générer assez de portance qu'il atteint la vitesse orbitale.
Le principe de la ligne Kármán est de marquer l'altitude où la vitesse de vol exigée égale la vitesse orbitale.
Ex. Dans le film Everest, l'hélicoptère récupérant Beck Weathers (il me semble) est victime dudit manque de portance dû à l'altitude
On est loin des problèmes de portance à presque 9000 m (- de 1/10ème de l'altitude de la ligne de Karman) .
Par contre le moteur de l'hélico, conçu pour voler plus bas, manque d'oxygène pour fonctionner de façon optimum...
