Chez moi y'a une équipe de trisomiques du C.A.T du village d'à côté qui taille la haie d'un voisin. Ça change des gitans.

C'est très possible que ce soit effectivement l'ARS, si ces personnes sont considérées comme incapable de respecter les gestes barrière, et qu'on leur casse leur routine par un isolement, ça peut avoir des conséquences importantes sur leur comportement et leur sécurité.
Globalement, à partir du moment ou une personne est sous tutelle, les décisions sont prises à sa place (dans l'idée que c'est pour son bien).

Sachant aussi qu'ils sont catalogués comme étant « à risque de forme grave ou de décès » ; ces « patients » seront donc considérés comme « prioritaires »

Beaucoup de maladies génétiques (notamment) provoquent une déficience intellectuelle. Y aurait environ 2% des nouveaux nés atteint de DI plus ou moins importante. Comme tout handicap, ils doivent être accompagnés pour vivre au mieux et en l'occurrence ne pas être abusés. Le vaccin c'est vraiment anecdotique au vu de l'ensemble. C'est tout le reste qui compte. L'éducation, la santé en général, la vie professionnelle, les fréquentations...

Ça se complique un peu plus d'un point de vue éthique par exemple lorsque tu veux faire des recherches qui nécessite donc un consentement éclairé du patient. T'as beau simplifier comme tu peux, t'es pas certain que ce soit si éclairé que ça, mais à l'inverse, c'est par la recherche que l'on pourra améliorer leur confort de vie voire même dans de rares cas découvrir comment éviter complètement l'apparition d'une DI chez de futurs patients.

Ceci étant, le vaccin c'est du hors sujet. Tout le monde a son petit avis dessus, alors que pour tout le reste quand ça nécessite une expertise médicale, technique, légale,... on ferme bien nos gueules et on dit "oui monsieur".

Dans l'extrême majorité des cas, les personnes handicapée mentalement vive sous tutelle ou curatelle et ne sont pas nécessairement libre de leurs choix a ce niveaux, c'est souvent du cas par cas. Après, la réalité est que beaucoup sont capable de comprendre et de choisir les actes médicaux qu'ils veulent.

Après ça dépends complétement du degrés d'autonomie, parce que concernant la trisomie 21 il y plusieurs formes, j'ai travaillé avec une femme trisomique qui était parfaitement indépendante, mariée et vivait dans son propre mari sans surveillance ni rien.

Et c'est un sujet très très très complexe, parce au delà du handicap ce sont des gens qui vivent comme nous, ils ont même les émotions que nous, ils les vivent différemment. Et certaines familles sont tellement taré qu'elle refuse absolument tout contact intime à leurs enfants, même une fois adulte

Quand j'ai lu le début de ta phrase avec "trisomique et qui taille... un voisin..." j'ai cru à un Reboot d'Emile Louis