Est ce que ça en vaut la peine? Il se sont bien foutus de sa gueule pendant un bon moment puis il l'ont mis à la porte du jour au lendemain quand ils ont voulus passer à autre chose. Il n'a jamais été payé pour ses participations, juste reçu quelques tickets restau, c'est la honte, il est mort quelques années après dans la misère et la solitude.
Pour avoir parlé plusieurs fois avec Manu et quelques anciens du Star System, il y avait clairement plus que des Tickets Restau sauf que rien était déclaré à l'époque.
Qu'est-ce que tu entends par clairement plus? Il avait un salaire d'animateur au black ou juste quelque chose qui ressemble plus à du défraiement pour ce genre d'industrie? J'en sais rien j'étais pas là mais tout laisse à croire qu'ils se sont bien foutus de sa gueule et qu'ils avaient aucun intérêt à ce qu'il s'en sorte vu que le but de l'émission était de se foutre de la gueule d'un pauvre type.
Déjà à l'époque je trouvais le concept merdique à souhait, et je me dis qu'avec le recul qu'on peut avoir sur cette histoire c'est encore pire aujourd'hui d'en être nostalgique.
C'est eux (certains de l'équipe) qui s'occupaient de lui faire des courses, qui lui amenaient, qui l'emmenait à des RDV lui payaient des trucs à coté, ils payaient tout pour lui en boite tout les week-ends puis d'autres trucs. C'est clairement pas l'équivalent d'un salaire mais il n'avait pas que quelques tickets restau comme " la légende " de l'époque disait.
Mais oui ce n'était pas un salaire, rien qui donne l'équivalent de son travail (car même si c'était de la merde et qu'il foutait rien, ça restait du travail) et il a clairement été la marionnette de Fun et surtout de Max.
Je crois que c'est à cause de deux trois dérapages verbaux qu'il s'est retrouvé interdit d'antenne
Quand il s'est cogné sur son tabouret il a crié Aie... Hitler. Donc c'est pas trop bien passé auprès des boss de la radio.. Vu que ça s'éssouflait de toute façon, la décision a été logique.
Quand veut abattre un chien on dit qu'il a la rage, je pense pas que c'était son premier dérapage.
un seul, "aïe hitler" (il s etait cogné) c etait nul il s etait excusé mais c etait deja fini pour lui
ils lui on aussi donné une vie et une reconnaissance qu il n aurait jamais eu, il etait devenu une sta pour celui qu il etait, il n a pas été un marionnette...
Peut-être surtout celui de trop car dans les dérapages rien que se présenter bourré au taff, les propos homophobes à l'antenne, le racisme..
D'après une émission hommage animée par reego et Manu sur le net, ils ont expliqué un peu l'envers du décor. De mémoire il avait à un moment un vrai contrat avec salaire fixe et avantage mais c'est à partir de ce moment là qu'il ne venait plus aux émissions sans prévenir sous des prétextes plus bizarres les uns que les autres, je me rappelle d'un je viens pas parce que j'ai pas de chaussure et que c'est appo qui lui a ramené des pompes pour qu'il vienne animer son émission. Bref à force de ne plus venir et d'être ingérable c'est la où ils ont décidé de le payer au lance pierre selon s'il venait ou pas. Après oui comment Max a géré la chose est honteux du début à la fin comme l'annonce de son décès en tant que simple auditeur mais faut pas généraliser. Les autres "assistants" Phildar, reego,'manu étaient ses potes, c'est par exemple eux qui l'ont déménagé je crois. Pour revenir sur max et sur le fait que ce gars était une véritable anguille, quand reego s'est fait virer il l'a appris par courrier chez lui sans avoir été mis au courant bien avant par max qui était au courant. Pour en revenir à ce que tu dis, la façon dont ça c'est terminé est triste à souhait mais n'oublions pas que notre Gégé national a vécu son rêve : faire de la radio
Au cas où ça t'intéresse l'émission hommage en question s'appelle les sales gueules que tu peux trouver sur youtube merci à @Terence pour me l'avoir rappelé
En fait je pense que le succès de Gégé c'était surtout la recette de notre Gégé en maître d'orchestre mais aussi les habituels qui savaient le cuisiner à long terme pour le faire gueuler mais pas trop, les standardistes qui savaient le calmer et le réexciter quand il fallait.. bref c'était tout un écosystème... Puis les standardistes ont changé, les habituels aussi et ça à tout cassé : plus le même succès, inaudible tellement ça gueule, bref fallait le sortir, c'était l'occasion
Les souvenirs putain. Gégé et son coton tige. Tellement de barre a l'époque même si clairement on était sur une ambiance diner de con
J'ai la biographie qui est plutôt sympa, on en apprend un peu sur le Gégé avant Fun. Un drôle de livre de chevet qui m'accompagne le soir comme les débats m'accompagnent toujours avant d'aller dormir
Arf je l'ai aussi mais j'ai beaucoup de mal à le lire avec notre nouveau né qui braille et qui nous occupe.. je me suis trop reconnu dans le chapitre qui explique le jeune homme turbulent à l'école sauf le jeudi pour éviter d'être collé et de risquer de ne pas être prêt pour l'émission. Pour moi le jour de l'émission c'était une grande préparation également : devoirs bien fait à l'avance, réveil règlé au minimum du son sur 23h50 au cas où je m'endormais avant, cassette vierge dans la chaîne hifi pour enregistrer, mercredi dodo tôt histoire d'être un peu plus en forme... Que de bons souvenirs
Moi c'était caché sous la couette avec le Walkman mais dans une position inconfortable pour ne pas m'endormir ! Idem, c'était tellement moi la description ça m'a beaucoup fait rire.
Force à toi pour le nouveau né qui braille, je te rassure, ça braille encore à 12 ans !
Je bossais d'équipe nuit à l'époque chez Magneti Marelli et ma radio tournée avec lui et tous les participants juste des tonnes de barres sur mon poste de travail
C'est exactement ça, le jeudi soir écouteurs branchés avec une méga rallonge qui traversait ma chambre pour pas que mes parents entendent, rires étouffés sous la couette et vendredi au lycée yeux explosés de fatigue... Quelque part je suis content de me rappeler ça et en même temps je suis triste que plus jamais dans l'histoire de la radio/TV on aura quelque chose de similaire avec ce simulacre de liberté d'expression que nous avons en France. Je suis donc triste que jamais mes enfants auront ce genre d'aventure...