Partie épique de Donjons&Dragons

Hier soir, TRES longue partie de D&D (plus précisément Héros&Dragons) de 21h30 à 3h30. Avec :
Eterky en MJ
Overbull aka BarbaraGourde en Fureteur, moine tieffelin
Antalik en Duncan, guerrier humain
Sammael aka Toperwar en Blanche, clerc aasimar
psik4d3lik en Deinmaar, rôdeur drakéide
Tinanard en Ildar, paladin dem... humain

La mission de notre groupe de niveau 5 consiste en une escorte sur 170km, en passant par les montagnes. Notre groupe s'occupe de faire l'avant-garde, et donc de buter tout ce qui peut être sur notre chemin.

Après avoir rencontré, dans de précédentes séances, des manticores et des basilics, on s'est dit que notre MJ s'était calmé au niveau des rencontres aléatoires (AH, les cons !) lorsqu'on a repéré une embuscade tendue par une dizaine de bandits nains. On arrive à bien se démerder pour rester discret, et ce après avoir passé une bonne heure à débattre si c'était des bandits ou des gardes, étant donné qu'on approchait des villes naines.
Bon, du coup on sait toujours pas, mais le guerrier a décidé de trancher en balancant une jolie Boule de Feu bien placée. Pas de pot, c'était des nains des laves, donc ça leur a fait moins mal que prévu.
Le combat était lancé, les carreaux, flèches et javelines pleuvaient, chaque camp prenait assez cher, mfw je suis entré en combat sur le pont contre le chef nain, le moine franchit la rivière comme un putain de bouquetin, tout le monde se démerde bien.
Tandis que le combat fait rage, le groupe commence à entendre des bruits étranges. Nous aurions du agir, il était déjà là. Ils avaient annoncé son retour. Un putain de dragon s'approchait.
Inconscient du danger à venir, et surtout légèrement occupé par ces putains de nabots, le groupe continua le combat. Combo du paladin pour sauter d'un ennemi à l'autre, contournement du moine, mitraillage à distance du reste de l'équipe qui galérait quelque peu contre un troufion resté à l'arrière, la bataille touchait à sa fin. Il ne restait plus qu'à choper les quelques arbalétriers en autour, occupés par la belette géante envoyée par la clerc.

Un torrent de glace jailli des hauteurs. Les nains s'étaient changés en statues gelées, et du ciel descendit un dragon blanc.

Rapidemment, nous avions rapidemment compris que nous étions sur son territoire, et qu'il fallait se tailler vite fait avant de crever. Du moins, certains d'entre nous l'avait compris.
Le drakéide réussit à nous faire gagner de précieuses secondes, mais sans suivre ses recommandations, le groupe n'arriva pas à se décider s'il fallait partir ou le combattre.
Le dragon nous proposa donc un marché : nous lui laissions tout notre or, ainsi qu'un membre du groupe, en l'occurence notre clerc. Cette dernière demande avait été prononcée en draconique, langue comprise uniquement par le rôdeur et moi même.

Ne pouvant se décider à voir l'un des membres du groupe se faire dévorer, le paladin engagea de nouveau les hostilités, sautant par dessus le ravin et se téléportant directement sur le dos du dragon.
Mfw tout le groupe a décidé d'emboîter le pas et de l'attaquer.
Une lueur d'espoir nous avait atteint lorsque les succès critiques se mirent à pleuvoir, arrachant peu à peu une bonne partie de la vie de la bête.
Cependant, nos illusions furent misent à mal lorsque, un par un, les membres du groupe se mirent à tomber. Le moine se noyait dans la rivière gelée, le rôdeur gisait, son sang recouvrant la neige alentour.

Nous décidèrent d'abandonner, et d'admettre notre défaite. La créature était bien trop puissante, et la moindre attaque de souffle de sa part pouvait potentiellement nous anéantir.

Voilà donc que nous entrons dans la partie la plus longue de la séance. Et quand je dis long, je veux dire qu'on a mis plus de 2h. Le dragon acceptait de nouveau de nous laisser la vie sauve, notamment suite à de bons critiques de persuasion. Mais ses demandes n'avaient guère changées. L'un de nous devait se sacrifier. Et pendant 2h, chaque membre du groupe souhaitait donner sa vie pour sauver celle des autres.

Après de LONGS débats, le drakéide réussit à persuader le dragon de l'emmener afin de devenir son esclave, un éternel animal au service d'une engeance de Tiamat. Cela nous brisait le coeur de devoir abandonner un compagnon, mais nous nous rendions à l'évidence : c'était là notre seule possibilité de partir sans que personne ne meurt.

Après deux combats éprouvants, le groupe s'était réuni sur le pont, voyant le dragon blanc emporter le rôdeur, nous laissant un dernier message d'espoir. Nous reviendrons, une fois devenus plus forts, afin d'arracher notre ami des griffes de Maar'sot

Bon, la bonne nouvelle, c'est qu'on lui a quasiment rien donné comme fric en lui faisant croire qu'on était pauvre. J'avais tout caché dans mon sac sans fond ! Hé hé hé !