NSFWPhotographies d'un nazi lors du massacre de "Babi Yar"
Hey Hey Hey Baaaabi Yaaaar, say, do you remember ? Babiiii Yaaar, dancing in September...
Regard d'un des meilleurs historiens français contemporains sur les violences de guerre : https://www.youtube.com/watch?v=rQfZd35HNcY
parce que je crois reconnaître des photos colorisées, et le fait de vouloir les coloriser relève, pour moi, d'un désir d'embellissement. Crime de guerre, embellissement, voilà, j'aime pas trop l'idée.
Bah en fait, il semblerait que ce soit réellement des photos couleurs, et non colorisées.
Ce sont des photos faites par Johannes Hähle, photographe de guerre Allemand principalement connu pour ses photos du massacre de Babi Yar en Ukraine
À la fin septembre 1941, il prend des photos à Babi Yar à Kiev, juste après le massacre par balles de plusieurs milliers de juifs ainsi que les instants précédents celui de Loubny, le 16 octobre. Il fait 29 photos en couleur mais ne les remet pas à son unité, les conservant alors pour lui.
bah pour une fois je trouve la couleur bienvenue, le noir et blanc c'est violent mais ça a aussi tendance à banaliser dans le sens où on se dit "ça fait partie du passé".
merci d'avoir vérifié pour moi. J'aurais pas cru. Comme quoi, je me suis raconté une histoire juste parce que j'ai cru discerner un faible nombre de couleurs différentes, des aplats, bref, je me suis bien planté.
t'as pas tort, mais pour moi qui ai bouffé des km de HP5, je ne fais pas cette association. Question de génération, probablement.
Les massacres comme ça c'était que les Einsatzgruppen ou les soldats du rang y participaient aussi ?
vu le lien, c'est les les Einsatzgruppen. Mais concrètement je pense que c'était plus complexe.
je sais qu'ils avaient des supplétifs des pays conquis qui faisaient aussi le sale boulot, mais je me demandais pour le troufion de la Wehrmacht...
@Divico ?
Ce genre de massacres, des épurations organisées en fait, sont vraiment de l’apanage des Einsatzgruppen et la SS, d'ailleurs le plus gros des massacres sera surtout le fait de Hiwi ukrainiens ou biélorusse, même les allemands étaient dégoutés de leurs barbarie. la Wehrmacht n'est pas associé en règle général. La Wehrmacht à commis d'autres crimes, mais pas ce genre là.
La werhmacht à commis beaucoup de crime de guerre, mais plutôt sur la ligne de front, mais ce genre d'épuration organisé à l'arrière du front, ils étaient pas trop là
Mon grand-père, lieutenant de liaison dans l'artillerie et prisonnier de guerre, avait beaucoup de respect pour les officiers de la Wehrmacht, "mais pas pour les officiers SS, qui étaient des salauds".
J'ai peu d'informations. Il était en garnison sur la ligne Maginot, ils sont partis en vitesse vers le nord-ouest pour les Ardennes, combats sur la Meuse, retraite vers les Vosges. Avec ses hommes il a séjourné à Baccarat et s'est lavé les pieds dans une baignoire en cristal (oui une baignoire en cristal de Baccarat), puis fait prisonnier.
Il a été en Oflag en Pologne, puis en Allemagne, où il se branlait les miches en attendant la suite. Il y a fait du théatre et de la musique.
Il a développé un cancer de la langue pendant sa captivité, a été envoyé à Villejuif pour un traitement expérimental, avec des rayons X, et du coup il répétait que les allemands lui avaient sauvé la vie.
Congé de convalescence, puis congé d'armistice.
Il a rejoint la résistance, mais plutôt comme administratif.
A la libération il est parti en mission militaire en Yougoslavie, où il était chargé de récolter des infos sur le régime communiste de Tito. Il avait 33 ans à l'époque et s'est levé une jolie petite bourgeoise de 20 ans, franco-serbe, ma grand-mère, qui révait de Paris, et qu'il a ramené dans une ferme d'un bled paumé du fin fond de la Picardie, avec les restrictions d'après-guerre, ni eau courante ni électricité, ni salle de bain, et les gens qui parlaient picard, mais pas le français de Paris qu'elle avait appris.
C'était un militaire dans l'âme, officier, mais pas un guerrier. C'était un homme doté d'une grande intelligence et de beaucoup d'humour, mais qui s'est complètement éteint après la guerre, devenu agent d'assurance avec une vie moyenne de français moyen.
T'as de la chance d'en savoir autant sur son parcours pendant cette période. Le miens je sais juste qu'il était policier, à Monthermé dans les Ardennes donc, je sais qu'il a été fait prisonnier et envoyé en Allemagne et que lui ainsi que d'autres se sont barrés vers la fin de la guerre.
Il a jamais été très bavard la dessus, ma famille ne sait pas grand chose et j'étais encore jeune quand il est mort.
Un jour au hasard sur une brocante, ma mère voit une gamelle que les militaires avaient, avec un nom et une liste de villes gravées dessus. C'était le nom de mon grand père et la liste des villes traversées pendant leur "évasion", jusqu'à Strasbourg.
Du coup j'aurais bien voulu lui demander deux ou trois détails, mais si il en a jamais parler, c'est probablement pas pour rien.
Si tu as sa date de naissance, regarde sur les archives départementales de son département de naissance (google -> ad75 pour Paris) les tables de recensement de son canton 20 ans plus tard (recensement militaire à 20 ans), et tu auras peut-être sa fiche matriculaire avec ses états de service militaires. Tu peux aussi voir le SHD à Paris, les registres de prisonniers de guerre de la croix rouge, les registres allemands
petite anecdote sympa aussi : quand ils ont été faits prisonniers, lui étant lieutenant a considéré qu'il était de son devoir de s'occuper de ses hommes. Il a donc demandé à l'officier allemand de pouvoir aller leur chercher à manger, avec sa parole d'officier de revenir et de ne pas chercher à s'échapper. Il y est allé, il a trouvé de la bouffe pour ses hommes et pour son cheval, et il est revenu pour s'occuper d'eux.
Je n'ai pas les documents mais la légende familiale (toujours se méfier de la légende familiale) dit qu'il serait passé en cour martiale pour ça.
ce que je vous ai raconté là est déjà la somme de nombreuses heures de recherche. C'est très chronophage !
Je dois, un jour, aller au SHD à Paris pour voir le journal de marche du régiment, puisqu'il y a de grandes chances que ce soit lui qui l'ait rédigé, en sa qualité d'officier de liaison, contacter le service de santé des armées pour avoir son dossier médical, et contacter les archives pour accéder aux rapports des officiers et infirmières de camp des Oflags où il a été détenu...
Un jour...
J'ai demandé quelques informations à ma mère mais elle a pas grand chose de plus. Pas de date de naissance exacte non plus.
Après je sais exactement où il était et a quel moment mais même en cherchant dans ce sens je trouve rien de plus que ce que l'on sait déjà. Tant pis.
les archives de moins de 100 ans sont classées, mais si tu as une période et un nom de ville/village, tu peux aller regarder les registres de recensement fin 19ème, début 20ème, toujours sur le site des archives départementales.
Il y a la liste de tous les habitants maison par maison, avec les âges qui peuvent te donner des périodes de recherche pour les actes de naissance/décès, ou mieux les actes de mariage, qui sont une mine d'information. Les gens se mariait autour de 20 ans (+- 6 ans) et faisaient des enfants dans les mois qui suivaient.
Pour les petits villages, ça peut être rapide, pour les villes, ça devient vite du travail de bénédictin. Il y a des registres par catégorie (naissance/mariage/décès), puis les actes en eux-mêmes.
Merci pour ces photos, même si je ne suis pas trop porté surnla zoophilie ca m'a permis d'agrémenter ma branlette quotidienne
A regarder avec la musique en fond sonore postée juste après toi (et donc devant sur la page), ça rend pas mal.
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