Signature du traité de Gandamak

Entre Mohammad Ya'qub Khan et le représentant britannique Pierre Cavagnari le 26 mai 1879. Cette signature met un terme à la seconde guerre anglo-afghane. C'est une victoire britannique par laquelle l'Afghanistan cède les villes de Quetta et Peshawar, et leurs territoires, ainsi que le contrôle de sa politique extérieure.

En soit, si c'est la dernière guerre gagnée contre l’Afghanistan, ce n'est pas la vraiment la première pour les anglais... La première pourrait être qualifié de match nul. Les anglais voulaient mettre un Émir qui leur était plus favorable à la tête du pays, ils ont réussi, puis la population s'est révolté et 16.500 Britanniques et indiens ont été tué ou fait prisonnier entre le 6 et le 13 janvier lors de la bataille de Gandamak. Ce à quoi les Britanniques ont répliqué en envoyant deux corps d'armée récupérer les prisonniers et bruler le bazar de Kaboul et deux autres villes. Et l'ancien Émir est revenu sur son trône.

D'ailleurs, il ne faisait pas bon être fait prisonnier chez certains afghans. Durant la seconde guerre anglo-afghane en tout cas. Comme le rapporte l’officier britannique John Masters dans son autobiographie "les femmes pachtounes des provinces nord-ouest des Indes châtraient les soldats prisonniers non-musulmans, comme les Britanniques et les Sikhs. Elles les exécutaient aussi en leur urinant dans la bouche. Les captifs britanniques étaient attachés sur le sol et leur bouche maintenue entrouverte par un bâton ou un morceau de bois ; les femmes pachtounes urinaient à tour de rôle jusqu'à l'asphyxie du condamné. Cette technique d'exécution aurait été une « spécialité » des femmes de la tribu pachtoune des Afridi." Une belle mort pour un urophile...