Poème pour Begmar

Begmar,

Ce nom sonne drôlement dans mon pt'it cervelet
Il m'évoque les cris et le bruit de l'orage
La lutte désespérée contre vents et marées
Et les marins noyés dans la houle du large

Large,

Telle était la taille de ton fidèle bateau
Voguant sur les étroits courants de la manche
Admirant fièrement les torrents qu'il déclenche
Sous un ciel de plomb constamment orageux

Rageux,

Tels étaient le nom de tes vils opposants
Prenant sans vergogne le parti de la haine
Pour couler ton navire dès le soleil levant
Faisant tourner le sel que compose leur veines

Veines,

Tels étaient les canaux qui ornaient ton membre
Celui qui fit tant de jaloux parmi les tiens
Il y a très fort peu tu t'en est allé loin
Laissant derrière toi du sel et des cendres

Cendres,

C'est ce qu'il reste de toi après tout ce temps
Ce temps passé à dramaturger
Ce temps passé à faire saler
Ce temps passé à nous inspirer
Ce temps passé que tu fait regretter