Les finances publiques ne tarderont pas d’arriver à un complet désarroi. Comment pourrait-il en être autrement quand l’État est chargé de fournir tout à tous ? Le peuple sera écrasé d’impôts, on fera emprunt sur emprunt ; après avoir épuisé le présent, on dévorera l’avenir.
Pourquoi nos finances sont-elles dérangées ? Parce que, pour les Représentants, il n’y a rien de plus facile que de voter une Dépense, et rien de plus difficile que de voter une Recette. J’en sais encore une raison. Tout le monde veut vivre aux dépens de l’État, et on oublie que l’État vit aux dépens de tout le monde.
La vache, du Bastiat sur Choualbox c'est... inattendu. Un peu comme croiser une citation de Lénine dans la Maison Blanche. Du coup op, je suis curieux, comment tu interprète ces deux citations ?
Je laisse chacun faire ses propres recherches sur le personnage. Bastiat a vécu bien avant l’instauration de notre système social actuel et la gestion étatique que nous connaissons aujourd’hui, entre 1800 et 1850, si je ne me trompe pas.
Ce qui est remarquable, c’est qu’il a su décrire avec une précision presque prophétique les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, près de 200 ans à l’avance.
Il n’y a pas vraiment d’interprétation à chercher : c’est un fait. Le système social coûte cher, les taux d’imposition sont continuellement augmentés, le système est défaillant et sujet à des abus. Que dire de plus ?
de 1801 à 1850 effectivement. J'admets que certaines des prises de position du personnage font battre mon petit cœur d'anarchiste. Évidemment je suis pas d'accord avec tout, cela dit la défense fervente de la liberté individuelle face à toute forme d'autorité, beh ça me parle.
Que dire de plus ? Eh bien d'abord que le système est défaillant mais pas à cause de ses usagers, du moins ses usagers ne sont qu'une toute petite raison de la défaillance. C'est probablement là la plus grande erreur de Bastiat d'ailleurs, en même temps dur de prévoir les conséquences délétères du libre échange moderne au XIXe on peut pas vraiment lui en vouloir.
Je serais curieux d'entendre ce qu'il a à dire au sujet de nos élites et de leur manie de favoriser le libre échange en privatisant à tour de bras et en servant de la déficience du système public (déficience créée par eux hein) à la fois comme excuse et comme levier. Bref on est plus dans l'exercice de pensée qu'autre chose mais c'est plaisant de voir autre chose que du bâchage facile de tel ou tel groupe social ou ethnique, merci du coup =).
Je fais parfois du bâchage par humour que autre chose, mais il faut avouer qu'on est de plus en plus sommé de choisir son camp, sans distinction.
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