Pour avoir eu pas mal de cours là dessus, je trouve que c'est l'une des meilleures synthèses sur le sujet.
Préparez le lexomil !
Pour le TLDR
Cinq grands problèmes :
- Concernant l'augmentation de la température, on vise avec la COP21 +3.5°C mais une chance sur dix d'avoir +6°C, ce qui provoquerai une libération des gaz contenus dans le permafrost et potentiellement la "chute" de l'Humanité
- La montée des eaux devrait etre de l'ordre de +2 mètres d'ici 2100, ce qui provoquera la disparition d'un certain nombre de villes côtières, des mouvements massifs de population, la perte de vastes zones agricoles. Disparition des glaciers, ce qui assèchera à terme un certain nombre de fleuves
- Baisse de fertilité des sols liés à l'érosion, problème pour assurer la sécurité alimentaire d'une bonne partie de l'Humanité
- Désertification (le Sahara devrait remonter jusqu'aux côtes nord de la Méditerranée)
- Asséchement de nombreuses nappes phréatiques, trop sollicitées
Puis il revient sur plusieurs questions liées à l'incertitude des modèles et les liens entre énergie et croissance pendant tout le reste de sa conférence
ok ! Un peu comme la vidéo qui était passé sur Choual et qui expliquait pourquoi la fin etait ineluctable
Là pour le coup c'est avec des arguments économiques, et GG reste assez optimiste malgré tout.
Globalement il prône de mener une politique de transition énergétique rapide qui se base sur le passage à des énergies non carbonées (il faudrait diviser par 7 le contenu en gaz carbonique de l'énergie dans les décennies qui viennent)
Après il a bien conscience du problème que posent les énergies non carbonées en général (coût en métaux, irrégularités, influence négative du chgt climatique sur l'efficacité de certaines) et sait que l'Apocalypse est une possibilité
GG est une anomalie dans cette agence, je sais pas comment il a réussi à devenir chief economist
C'est pas mal dans la même idée en effet ! Un bon post-keynésien comme on les aime, qui a l'air d'avoir une grosse réputation dans le milieu (j'ai parlé de lui à un de mes profs néo-keynésiens, à tendance social-libéral, qui s'est chié dessus en entendant son nom).
