Seulement 20 ans ? Il aurait mieux fait de faire un attentat en criant allah wakbar, il s'en serait mieux tiré !
C'est important d'être reconnu comme victime d'un truc qu'on ne se rappelle même pas.
Donc, si je te drogue et que je te coupe les doigts, tu vas rien dire? Dis moi, t'es pas genre un méga cuck?
Perdre ses doigts ça laisse aucune trace sur le présent heureusement.
C'est surtout qu'on en a rien à foutre de cette pseudo-victime qui nous coûte un pont en procès inutile.
Evidemment, les gauchiasses retrouvent toujours une demi-molle quand il s'agit de ranimer la haine d'eux-mêmes, ici avec l'incarnation de la soi-disant martyre du patriarcat.
"Perdre ses doigts ça laisse aucune trace sur le présent heureusement."
C est une réf à looper?
On dirait surtout que t'as du mal avec la condamnation pour viol.
Ptet que t'es un violeur on sait pas. Vu que si c'était un noir ou un arabe tu banderais de joie.
Mais comme c'est un blanc violeur ça t'agace.
Reflet, miroir tout ça.
C'est pas un fait-divers qui va changer certaines lois universelles.
redis-moi ça à la récré
Alors perso je suis curieux, tu penses que madame Pelicot n'est pas une victime ? Tu pense que monsieur Pelicot n'aurait pas dû être condamné ? Tu as vraiment des arguments allant dans ce sens ? Si oui, je suis curieux de les lire. Sinon, est-ce que tu dis ça "juste" pour être subversif ? Si c'est la deuxième option, c'est d'assez mauvais goût.
Du point de vue de la concernée il n'y a pas de préjudice puisque qu'elle n'a pas de souvenir, elle ne peut pas se déclarer comme victime puisqu'elle n'a pas de tort dont elle peut légitimement se plaindre.
Il faut donc que quelqu'un d'extérieur revendique que le qualificatif de victime lui soit apposé, personne qui considère que son sort est malheureux.
On rentre donc dans la subjectivité totale d'observateurs extérieurs qui savent mieux que quiconque ce qui est bien ou mal pour les autres ce qui a mené par exemple à l'interdiction du lancer de nains dont ces derniers se seraient bien passé.
Un peu de lavage de cerveau de ses proches contre le patriarcat en accord avec l'air du temps, une certaine volonté d'avoir son quart-d 'heure de gloire et la voilà qui intente un procès d'avance surmédiatisé auquel elle est complètement étrangère.
On dirait juste une marionnette, pilotée par des forces qui la dépassent.
Ah d'acc je vois, je vais me permettre d'être brutalement honnête : A mon sens y'a rien qui va dans ton raisonnement.
Si je te comprends bien, tu affirmes que si une personne n'est pas consciente qu'on lui fait du tort, alors elle n'a aucun droit de se plaindre. Pire, qu'il n'y a pas de préjudice. J'avoue avoir du mal à comprendre la logique derrière ce raisonnement. Dans le cas de Mme Pelicot, si je suis bien ce que tu expliques, on sait que son ex mari l'a drogué jusqu'au black-out puis l'a violé et a invité d'autres personnes à faire de même et malgré tout ça, sous prétexte qu'elle ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé, elle ne devrait pas être considérée comme une victime et les mecs qui l'ont violés ne devraient pas être considérés comme coupables ?
Commençons par la base, en droit français le viol est défini comme tel "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise" (art. 222-23 du code pénal)
Je pense qu'il est tout à fait approprié de parler de contrainte dans le cas où un mari drogue sa femme avant de lui faire subir des pénétrations sexuelles, par lui et d'autres, sans qu'elle soit consciente. Donc sans qu'elle ai pu donner un consentement.
On pourrait j'imagine arguer, si l'on est de mauvaise foi, qu'il pouvait s'agir d'un genre de "jeu" au sein d'un couple. Après tout, tant que consentement il y a, les kinks ne sont pas à juger (ce move a été tenté par un des avocats il me semble...) Mais ici ça ne tient pas : on a non seulement le témoignage du mari qui avoue littéralement que ce n'était pas un jeu et qui se défini lui-même comme un violeur. Mais en plus des preuves vidéos puisque, pour le plaisir du plus grand nombre (ironie, just in case), ce malade a filmé le tout. Lui et les inconnus. Il s'est même emmerdé à nommer et classer les vidéos...
Maintenant la suite, probablement la partie la plus étrange de ton argumentaire : tu affirmes qu'on ne peut pas parler de préjudices puisqu'il n'y a pas de souvenirs de la part de la victime, pas de conscience du fait qu'elle ait été agressé. Ok, faisons comme si nous vivions dans un monde qui accepte ce constat (dit comme ça l'idée est affreuse...) imaginons que dans ce monde de merde je fasse signer un contrat de travail à un type analphabète (ce n'est pas une mst) et que ce contrat stipule que monsieur doit travailler pour moi de 8:00 à 22:00, 7 jours sur 7 pour un salaire de 20€/jour. Je le transforme basiquement en esclave. Le gars ne sait pas lire, n'a pas de proches lui permettant de se rendre compte de l'arnaque et passe des années dans cette situation avant que quelqu'un ne remarque quelque chose et ne tire la sonnette d'alarme... Selon toi, je ne suis responsable de rien ? Ou autre chose, en roulant avec ma bagnole, légèrement éméché, je fauche un passant qui n'en demandait pas tant. Le mec chute, commotion, coma. Il en ressort 2 ans plus tard, amnésie partielle, il ne se souvient de rien au jour de l'accident. Il n'aura pas de séquelles mais il a perdu 2 ans d'existence dans son coma... Je ne suis toujours responsable de rien ?
Je me permets de reposer la question : est ce que tu crois réellement en cet argument ou est ce que tu sors ça pour simplement faire jaser ? Nan parce que à la limite pour l'exercice de pensée c'est éventuellement intéressant mais pas franchement enrichissant. Pour tout le reste c'est un peu grave quand même. Je sais pas, le coup du "pas de préjudices puisque pas de souvenirs" c'est absolument misérable comme raisonnement...
Ah et je ne m'aventurerais pas sur le terrain du féminisme. J'estime qu'une dame qui s'est fait violer par une soixantaine de types en étant inconsciente, c'est suffisamment grave, immonde et choquant pour pas en plus être instrumentalisé.
Si ta base de 'réflexion' c'est les bons sentiments et le droit, ça ne m'intéresse pas puisque ça n'explique pas les rouages ni l'évolution de notre réalité, comme la 'liberté' n'explique pas les guerres américaines, pourtant c'est le genre d'axe utilisé pour nous 'informer'.
La 'justice' actuelle recherche juste l'efficacité - concept dérivé du capitalisme - c'est à dire remettre le plus vite les prévenus à la vie active. La considération des 'victimes' est secondaire, il faut juste que le reste du groupe ait l'impression qu'il est encore protégé par cette institution même ce n'est pas le cas. Si en plus la victime n'a pas de rancune car pas de souvenir, c'est plié dans cette logique terre-à-terre.
Evidemment ici c'est différent car les médias s'en sont emparés pour faire un exemple en s'alignant sur la propagande pro-féministe actuelle et en expliquant à tout le monde dont toi que tout cela est terrible et heurte nos bons sentiments.
Mais il faut pouvoir séparer la force motrice et inébranlable du système d'une analyse émotionnelle en surface d'un cas particulier.
Ah merde, c'est dommage que le droit ne t'intéresse pas pour parler d'une affaire judiciaire... M'enfin soit. Essayons donc d'aller dans ton sens, je vais me permettre de reformuler histoire d'être certain qu'on parle bien de la même chose: tu invoque la viabilité ou en l'occurrence son absence, des fondements de notre système social en tant que civilisation pour justifier ton dédain de cette affaire. Te servant également de l'instrumentalisation de ladite affaire pour rajouter une couche d'indignité... C'est ce que dans le jargon j'appellerais un "move de bâtard"...
Je trouves ça un peu triste d'invoquer le malaise sociétal pour nier à une dame, violée à répétition pendant des années, le statut de victime. C'est un raisonnement cynique et aigri. Alors je comprends du coup comment tu peux écrire un truc pareil, je n'arrives cependant pas à me persuader que c'est une pensée concrète, j'ai plutôt la sensation d'avoir affaire à un type qui cherche à être subversif à tout prix. Tu m'as l'air de porter un regard bien pessimiste sur ce monde, mais à mon sens tu n'apporte aucune solution.
Tu disais en début de com' que les bons sentiments ne t'intéressent pas non plus, ça aussi c'est dommage, si plus d'humains en avaient fait preuve, notre civilisation serait probablement un poil plus vivable. Mais je m'arrête ici à ce sujet puisqu'avec des "si" on mettrait Paris en bouteille...
Pour finir, je ne peux pas m'empêcher de noter que tu ne réponds pas à ma question précédente avec ton com' actuel, tu balaie le tout d'un "ça ne m'intéresse pas" c'est assez peu constructif, je me permets de la reposer: est ce que tu crois en ta propre rhétorique ? Est ce que tu penses sincèrement que si une personne n'est pas consciente que quelqu'un lui a fait du tort, alors on ne peut pas parler de tort, quelle que soit la gravité des actes commis ?
Pour finir je me permets un conseil : si l'état du monde te débecte à ce point, troque ton cynisme pour un peu plus d'acceptation de l'autre et d'empathie. C'est probablement le cynisme qui nous a mené là où nous en sommes... Pour le dire autrement : traiter les gens de mouton ne fera jamais de qui que ce soit un berger.
- Est ce que je crois en ma propre rhétorique ?
-> Je pense que c'est un angle de réflexion aussi légitime qu'un autre même si elle a sa part de cynisme et pessimisme. J'y 'crois' dans le sens où mon tempérament la prioritise, comme pour tout le monde j'imagine.
- Si quelqu'un a fait du tort à qqun d'autre qui n'en est pas conscient, alors on ne peut pas parler de tort, quelle que soit la gravité des actes commis ?
-> Non ou au mieux la question est mal posée (du style qu'est-ce qu'il y a avant le bigbang). Il faut que la prétendue victime soit consciente du tort qui lui est infligée, sinon c'est juste au mieux un tort que ses proches reportent sur eux, par exemple leur perte d'un être cher.
En fait j'ai l'impression que tu veux formaliser des concepts relatifs de manière absolue (ex : 'un tort') alors que ça restera toujours quelque chose de relatif et soumis et la conscience et subjectivité du concerné.
Sinon j'ai bien compris que les gens dont moi expriment juste leur nature prévisible, dans ce sens j'ai développé une acceptation très forte des autres.
Je crois qu'on ne pourra pas tomber d'accords, en revanche merci d'avoir pris le temps d'expliquer ton point de vue.
Je te rejoins quand tu parles de tempérament et effectivement c'etait un peu impertinent de ma part de demander si tu crois à ce que tu racontes.
Du reste je continue de trouver qu'il y énormément de failles au fait de ne pas considérer un tort en tant que tel sous prétexte que la personne qui le subit n'en a pas conscience. Je veux dire, en extrapolant un tout petit peu, si je tire au fusil de précision sur un type à 100 mètres et que je le tue sur le coup, il ne se sera jamais rendu compte que je lui ai causé le moindre tort. Est ce qu'il compte comme victime ? De plus ça me paraît être une voie de sortie trop simple pour les auteurs du tort en question.
Enfin, je comprends ce que tu veux dire quand tu parles de formaliser un concept relatif de manière absolu (ce qui d'ailleurs est assez joliment dit) néanmoins je pense qu'il est nécessaire de passer par là pour établir une société. Je ne parles évidemment pas de transformer TOUT le relatif en absolu, il faut... Relativiser justement, cela dit et en l'occurrence, le coup du viol répété par monsieur Pelicot doit à mon sens rentrer dans la case des absolus en tant que tort, quand bien même la victime ne conserve aucun souvenirs.
C'est un point de vue étrange que tu défends et que je n'arrive pas à adopter de près ou de loin, néanmoins je suis "content" d'en avoir appris un peu plus.
