Triste réalité :)
Dans ce cas, si on sait jamais qu'on est mort, notre conscience reste indéfiniment vivante, la mort représentant une asymptote pour elle ?
Non, si on ne sait pas qu'on est mort quand on est mort, c'est que l'on n'a plus de conscience, ou du moins, on ne le sait pas vraiment. Méditer sur l'inconnu certain, ce n'est bon pour personne.
Oui mais temporellement, la conscience n'atteint jamais la mort, mais si elle mourait à un moment précis elle pourrait en être consciente, donc techniquement elle ne peut pas être morte, elle peut seulement être en train de mourir, donc dans la perception de l'individu il se rapprochera inexorablement de la mort mais il se sentira toujours "mourant", jamais "mort".
Si la conscience n'atteint jamais la mort, c'est qu'elle n'atteint jamais la vie, tout comme l'âme, elle est imaginaire.
L'homme n'est pas seulement fait d'entités engendrant d'autres entités.
La philosophie contient toujours une part de réalisme, attention à là où tu t'égares !
Certes, mais la notion d'imaginaire requiert une entité qui imagine, sinon les entités imaginées qui ne seraient imaginées par rien ne pourraient tout simplement pas exister, même en tant qu'imaginaires.
En gros, si la conscience est imaginaire, il faut bien que quelque chose ait imaginé ce concept de conscience !
Tu suis ?
Oui, j'ai suivi. On a définit "entité" les choses dont on ne connaissait pas le fonctionnement, c'est facile de nous faire croire que l'entité créé l'entité, quand on n'a aucune science de celle-ci. Religionlike
Non mais c'est de la logique pure ! Les choses imaginées s'imaginent pas toutes seules, donc y'a forcément quelque chose qui les imagine !
L'imagination ne peut conduire qu'à des inventions, les découvertes n'ont pas eu besoins d'êtres imaginés et pourtant elles sont nombreuses.
Ah bon, tu m'as embrouillé et j'ai cru que t'essayais de me démontrer le contraire et que t'étais pas d'accord avec moi, méchant !
"ça n'a pas grand rapport avec la question qu'on se pose, mais c'était bien tenté !" fdp.