Salut les chouals.
Aujourd'hui j'ai une soudaine envie de vous raconter une petite histoire!
Ayant été vivre à Tahiti, j'ai vu pas mal de trucs dont je n'aurais jamais cru l'existence possible.
Le premier truc est une espèce d'insecte très répandue sur l'île.
A peine arrivé sur place, on a pas tardé à se rendre à notre nouveau domicile. Sur la route, on est passé sous quelques arbres et à chaque fois, il y avait cette agréable sensation, des petites gouttes rafraichissantes au milieu de toute cette chaleur.
Passé l'arbre, nada, plus une goutte! On était littéralement stupéfait. On examina donc plus attentivement le feuillage de l'arbre mais on ne trouva rien, rien du tout, juste des gouttes qui se faufilaient le long des feuilles...
On tendait nos mains sous l'arbre pour essayer de comprendre ce qu'était cette foutu substance: toujours rien. On aurait dit de la flotte. De temps à autres des pick up passaient à coté, les tahitiens nous regardaient avec surprise. En même temps, les mains tendus sous cet arbre, on avait juste l'air d'un mixte entre des touristes mendiants et des fanatiques vouant un culte à un putain arbre. On continua donc notre route en évitant soigneusement les ombres des feuillages, troublés.
Ce n'est que le lendemain que nos voisin nous expliquèrent: L'île est envahie par ce que l'on appelle communément: LES MOUCHES PISSEUSES. Ce sont des petits insectes longs et à moitié aveugles, terriblement attirés par la lumière et qui ont pour particularité de sucer la sève des feuilles tout en urinant. Concrètement, elles nous pissent dessus. Elles nous avaient pissé dessus la veille et on tendait les mains pour récoltait leur mépris.
C'est pourquoi à Tahiti, on ne peut pas compter sur l'ombre d'un arbre.
Torture! Me direz vous, dans un pays ou il fait tout le temps 40 l'ombre.
Mais... Mais... Mais si encore c'était le pire. En plus de nous pisser dessus, ces salopes ont du sang jap dans les vei... Dans leur corps. La nuit, attirées par la lumières qui éclairent les repas de familles, elles foncaient dans les yeux, dans les visages, dans les bras, dans la bouffes, elles nous assaillaient littéralement. Le problème c'était qu'elle ont une véritable carapace les ailes repliées, on les écrasait difficilement et elles faisaient plutôt mal à l'impact. On a donc du foutre une énorme moustiquaire déployable sur la terrasse pour protéger nos repas.
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