A travers mes péripéties et mon besoin d'écrire sur ce site, j'ai toujours vu Choualbox comme un défouloir, une sorte de journal intime.
J'ai envie ce soir de vous raconter comment un simple rendez-vous de 3 heures à changer ma vie il y a un an. Mais avant ça je vais profiter de l'anonymat et vous expliquer comment j'en suis arrivé là.
Enfant j'ai lu très vite, je posais beaucoup de questions, je remettais en cause l'autorité quand elle me paraissait infondée. J'ai des souvenirs de la maternelle où je m'ennuyais en voyant les autres faire des exercices basiques genre "placer le haut et le bas, où est la droite, la différence entre le dedans et le dehors".
Arrivé au collège j'ai commencé à me sentir en décalage par rapport aux jeunes de mon âge, je n'ai jamais compris la nécessité d'être "à la mode", de faire comme tout de le monde, de s'organiser en meute pour se liguer contre un bouc émissaire. J'étais un élève aux résultats moyens parce que je ne bossais pas, je m'ennuyais en cours car je ne trouvais que peu d'intérêt pour ce que j'étudiais, hormis l'histoire où je cartonnais et mémorisais automatiquement ce que je lisais.
Au lycée j'ai définitivement compris que j'étais différent ce qui a entraîné chez moi une importance souffrance. Ma sensibilité déjà développé au collège, s'est véritablement exacerbée à ce moment là, ainsi que mon empathie. Je ne comprenais pas pourquoi les gens de mon âge souhaitaient se valoriser par rapport à ce qu'ils avaient plutôt que par ce qu'ils étaient. C'est à cette période que j'ai réalisé que j'étais véritablement à l'aise lors des discussions avec les adultes, elles m'apportaient une certaine satisfaction, une stimulation. Je ne rentrais pas dans le moule, je me sentais en décalage même avec mes potes, je pensais que j'avais un problème mais en même temps j'avais l'intime conviction d'être destiné à faire quelque chose de grand. #mégalo
J'ai eu 16 de moyenne à mon bac S avec des révisions de dernière minute à l'arrache, ça ne m'a pas paru compliqué.
Ça s'est gâté quand j'ai commencé mes études car certaines capacités que j'avais développé plus tôt ont vraiment pris de l'ampleur. J'ai toujours eu une certaine facilité à comprendre les gens, à les décrypter, à saisir certains détails que d'autres ne remarquent pas, j'ai toujours été une éponge émotionnelle.
Mes études ont été très compliquées, il y a beaucoup de "mauvaises personnes" dans le milieu médical et j'ai énormément de mal à les côtoyer. Je les ai toujours fui dans ma vie privée mais pour la première fois j'étais contrains de cohabiter.
Étant très sensible et empathique je vivais des expériences douloureuses et j'ai fini de nombreuses fois en commission disciplinaire à cause de petits chefs, du personnel hospitalier pensant pouvoir m'agresser sans que je ne réplique ou alors après avoir pris la défense d'étudiants pas assez armés pour répondre.
La seule fois de ma vie où j'ai travaillé fût ma première année de médecine où j'ai enfin actionné la première et bien que mon rythme de travail soit le plus faible parmi les autres étudiants que je connaissais, je l'ai eu du premier coup. Après cela je ne travaillais que pour les partielles car je ne voyais pas l'intérêt d'apprendre des bouquins par coeur sans pouvoir appliquer ce que j'y lisais. En stage les tâches répétitives me faisaient sombrer dans la léthargie et je m'ennuyais profondément; j'ai même redoublé.
Au fil des années mes capacités se sont de plus en plus accrues et j'ai commencé à faire des choses inhabituelles en comparaison des autres. Entre autre j'aidais des potes à chopper avec mes facultés d'observation/analyse/déduction, j'ai réussi à empêcher l'exclusion de la faculté d'une pote en lui faisant un coaching comportemental et en prévoyant précisément l'attitude qu'allait aborder le doyen qui voulait la virer, j'ai réussi à mettre fin à une tension familiale qui durait depuis des années en faisant le profil psychologique d'une famille sans les avoir vu mais juste en posant des questions et en établissant un plan d'attaque. Comme je vous le disais j'ai fait plusieurs commissions disciplinaires mais sans aucune sanction car je savais quand parler, quoi dire, quel ton prendre, comment "fonctionnaient" mes interlocuteurs. Ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d'autres mais je ne vais pas faire de catalogues, j'ai juste envie que vous compreniez.
Vous l'aurez peut-être pressenti mais de tout ça en ressort une grande solitude qui m'a saisi dès le collège, un sentiment "d'anormalité", d'incompréhension. Je sentais que je n'étais pas comme tout le monde, différent.
Ma sensibilité exacerbée me rendait très douloureux lors d'attaques personnelles que je pouvais recevoir sur mes terrains de stages, pas de la susceptibilité, une véritable blessure car pour ainsi dire je n'ai jamais compris comment on pouvait être capable de blesser volontairement une autre personne, verbalement ou physiquement.
Mes compétences médicales étaient lamentables car je ne bossais pas, juste pour les partielles et je me sentais juste comme une merde. Arrivé au concours de 6 ème année je pensais véritablement arrêté, ayant lâché les révisions depuis longtemps. C'est une rencontre décisive avec un médecin qui m'a fait changé d'avis et j'ai ainsi passé ce foutu concours et bien sûr je suis arrivé dans les tréfonds du classement.
Mon premier semestre d'internat a été une révélation. Je faisais pour la première fois de la vraie médecine, c'était intéressant, stimulant et j'avais des responsabilités.
Et pour la première fois de ma vie j'ai pris plaisir à ce que je faisais, j'ai commencé à faire des recherches pour parfaire mes connaissances par moi même et en l'espace de 6 mois, j'en savais plus que pendant les 6 années précédentes. Les médecins avec qui je bossais m'ont suggéré une association avec moi plus tard, j'étais lancé.
A partir de là je suis monté en puissance de manière exponentielle avec une compréhension très rapide des différents cas médicaux, une grande adaptation et une progression fulgurante. Chaque stage se finissait avec une proposition de travail dont 2 dans une spécialité médicale qui n'est même pas la mienne.
La consécration étant ma nomination en tant que chef de secteur d'une unité hospitalière Covid alors que je suis encore interne. Du jamais vu.
Étais-je heureux pour autant ? Pas vraiment car je sentais que quelque chose clochait et j'avais la trouille d'être "fou". Je me sentais si seul, si triste.
Et finalement j'ai rencontré une interne il y a un peu plus d'un an avec qui j'ai eu une courte relation et que j'intriguais par mon profil...car le sien était similaire. Il se trouve qu'elle avait passé et réussi des tests "HPI" soit haut potentiel intellectuel (ou surdoué) et que j'en avais selon elle le profil.
J'ai toujours eu une mauvaise image de moi de par ma différence, et ma première réaction a été le rejet, la moquerie même par rapport à ce qu'elle me disait. Mais c'était trop tard, elle m'avait mis le doute.
Deux mois après je passais des tests dans un cabinet d'une grande ville avec un neuro-psychologue clinicien ayant déjà réalisé des milliers de tests de ce genre et étant spécialiste. J'ai rarement était aussi tendu car j'espérais trouver des réponses à mon mal être et enfin avoir des explications.
Il a commencé avec un test d'une heure de personnalité via un entretien en me questionnant sur tous les aspects de ma vie, avant de me faire passer un test référencé de Q.I de deux heures.
Au bout de trois heures le verdict tombe. Via l'entretien et le test (le Q.I doit avoir une moyenne de minimum 130 sur toutes les thématiques évaluées) il m'affirme sans aucune hésitation que je suis haut potentiel et m'apprend que dans le domaine de la perception/éloquence mes résultats crèvent le plafond.
Je suis sous le choc. On discute un peu, il me propose de se revoir dans deux semaines pour débriefer et me remettre un compte-rendu détaillé de la séance.
Je sors et je fonds en larmes, sans pouvoir m'arrêter. Pourquoi ? Parce que depuis deux ans j'étais traité pour une bipolarité avec l'intime conviction de ne pas en être atteint. Deux ans de souffrance avec ce putain de doute, à me demander si au final ça n'était pas vrai, cette honte d'aller à la pharmacie chercher ce putain de traitement qui ne changeait rien à ma vie et me rendait si triste.
La suite en commentaire.
Commentaire supprimé.
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enculé, pendant toute la lecture de la box j'avais préparé ce commentaire. Quelle déception
Moi j'ai été diagnostiqué "zèbre" du coup j'ai passé un test. Tout va bien, je suis complètement con.
Mais quelle auto-suffisance putain.
J'ai passé un test de qi au collège parce que j'étais pas mal en avance et parce que j'avais sauté une classe. Résultat, 140 de qi environ. Alors oui moi aussi j'étais en décalage et je me faisais chier en cours ( comme tous les ados du monde). J'ai repassé un autre test de qi au début du lycée pour avoir un second avis. Résultat 118. Sacrée diff hein ? Et tu sais pourquoi y a eu un tel écart . Parce que le test de qi c'est de la daube en barre. Il teste une partie de tes capacités à un instant T voila tout.
Surdoué, HPI, zèbre, ça veut rien dire. Déjà parce que l'intelligence est une notion fluctuante, imprécise et fourre tout. Et puis un qi ne détermine pas une personnalité, ça a été démontré par pas mal de 'études !
Il y a plusieurs pays dans le monde (Israël notamment) où le qi est systématique à l'entrée en primaire et les résultats n'ont démontré aucun lien de cause à effet entre QI et personnalité, caractère ou autres ainsi qu'une grande variance entre les résultats du qi en fonction du temps sur un même individu.
Alors les gens qui reconstruisent leur histoire personnelle en fonction d'une prétendue similarité de caractère entre les surdoués, je trouve ça triste.
Tu'as vraiment besoin de te mettre dans une case restreinte pour te sentir bien? Après tant mieux peut être pour toi si ça fonctionne mais garde en tête que ton histoire de zèbre est une croyance pour donner du sens à ta vie au même titre qu'une religion tu te crées une histoire illusoire pour contrer la peur de n'être qu'un minuscule individu parmi tant d'autres qui s'agitent un peu avant de mourir.
Bisous
So much passion ! Très intéressant ce que tu dis. Je ne me définis pas exclusivement en tant qu'HPI, je me suis juste libéré du poids "Ai-je une pathologie psychiatrique ?"
C'est une partie de moi, voilà tout.
<<je me suis juste libéré du poids "Ai-je une pathologie psychiatrique ?">>
malheureusement et sans mesquinerie, ça ne signifie pas que tu n'en as pas...
"minuscule individu parmi tant d'autres qui s'agitent un peu avant de mourir."
Parfait ! J'avais besoin de lire un truc pour me décider à en finir aujourd'hui ou pas.
joiedevivre/20
Ce rendez-vous a changé ma vie, j'ai enclenché une lente renaissance après cela en acceptant ma différence, avec ce soulagement immense de ne pas avoir de pathologie psychiatrique. J'ai arrêté mon traitement, j'ai réglé mes comptes avec mon psychiatre et j'ai commencé une thérapie avec une psychologue spécialisée dans la prise en charge des hauts potentiels.
Comment je vais depuis un an ? Je vais nettement, nettement mieux, j'apprends à m'accepter comme je suis, à vivre avec les autres, je me suis beaucoup ouvert à mes proches en leur racontant tout mon vécu pour la première fois. Je ne l'avais jamais fait ayant peur de leur réaction. Je me suis toujours adapté aux autres, j'ai toujours dissimulé qui j'étais de peur d'être pointé du doigt.
Mes facultés intellectuelles diffèrent non pas par leur quantité mais par leur qualité, je réfléchis juste différemment via une construction anatomique cérébrale différente et mes sens sont exacerbés.
Je n'ai pas choisi Médecine par hasard, j'ai juste choisi inconsciemment la voie me permettant de mettre à profit mon empathie, ma curiosité et mon besoin de stimulation.
J'utilise tous les jours mes capacités avec mes patients et j'arrive à construire un lien de confiance fort, une vraie alliance thérapeutique.
En comprenant leur fonctionnement je découvre régulièrement des secrets enfouis, douloureux, comme des agressions, des dépendances, des viols, des pensées ou des tentatives suicidaires.
Je suis bien plus en paix avec moi-même et ma vie privée ainsi que ma carrière professionnelle s'annoncent épanouissantes.
Je vous embrasse les Chouals ;)
Ravie que tu ais pu trouver quelqu'un qui à su t'aiguiller.
Je me retrouve dans a peu près chaque paragraphes.
J'ai fais deux tests dans ma vie : un en fin de maternelle et un au collège. Les deux ont eu le même résultat : Précocité intellectuelle, comme on l'appelait à l'époque.
Je n'ai jamais aimée ce résultat...
En maternelle, ma mère a refusée que l'on me mette dans une primaire spécialisé ou qu'on me fasse sauter le CP, de peur que ça m'isole des autres enfants.
Loupé... C'est d'être resté à me faire chier et à donner l'impression aux prof et à mes camarades que je me sentais supérieure qui m'a isolée jusqu'au lycée.
Jusqu'à ce que je trouve un groupe de gens autant en décalage que moi.
Pour ma part, l'échec scolaire à été bien plus puissant car le système scolaire m'a appris "à me taire". A arrêter de vouloir répondre, pour laisser mes 35 autres camarades leur chance de parler aussi.
Sauf que coupé de toute stimulation en cours, j'ai arrêté de suivre.
Quand on me prenait en grippe en primaire, mes parents désemparés n'avaient plus rien d'autre comme armes à un moment que de me dire que je valais mieux que les autres qui me faisaient chier. Que j'aurais un meilleur taf, etc. Chose à pas dire à un gosse... Car en plus de m'en servir de défense et d'être encore plus isolé et insupportable pour mes camarades, la réalité te rattrape vite au lycée quand tes bullies ont leur bac général avec mention pendant que tu survoles un bac pro après exclusion de ton lycée G.
Tous ceux qui me connaissent un tant soi peu et s'intéresse un peu à la Psycho me diagnostique HPI.
Je n'ai pas repassée de test depuis le collège mais malgré les capacités discutable de certains en la matière, je suppose qu'ils ont raison.
Pourtant je n'aime pas cette case. Tous ceux qui ont leurs diagnostique le décrivent comme une libération, comme le phare qui éclaire leur vie, qui leur permet de se comprendre, enfin.
Pour moi, ca à toujours été un poids. Et me dire que je suis "ça" me donne l'impression d'être enfermé dans une case.
J'ai l'impression que je dois me conformer à la description du HPI, sinon je n'en suis pas réellement un. Et en même temps, si je n'en suis pas, ça veux juste dire que je suis quoi... Bizarre ?
Je me trouve pas particulièrement exceptionnel contrairement à ce que ma famille a toujours voulu me faire croire.
Quand je vois les personnes qui m'entourent, je me trouve à la fois pas particulièrement différent que les milliards d'autre personnes uniques à leur manière.
Mais en même temps, je ne trouve personne qui ne comprennent tout à fait quand je tente d'extérioriser ce qu'il y a dans ma tête.
C'est toujours trop lent, trop rapide, trop direct, trop confu, trop abstrait, trop empathique, pas assez...
J'aime les capacités humaines et intellectuelles que j'ai... Mais je les vis autant parfois comme un don que comme un fardeau qui m'empêchent d'entrer réellement en communion avec les autres.
"Tous ceux qui me connaissent un tant soi peu et s'intéresse un peu à la Psycho me diagnostique HPI."
ah ouais, t'as carrément des avis hautement qualifiés de la sphère scientifique, en plus de ta famille qui te l'a rabâché toute ta vie.
Vous dites que vous êtes un x-men aux capacités d'observation hors normes et à l'éloquence incroyable mais vous parlez pas de caca sur Choualbox ?
Putain, mais en faite c'est toi la Sentinelle? Ou Jarod?
En tout cas, sacré parcours, bravo a toi le futur ponte de la médecine mondiale
Evidemment tu devais avoir anticipé les remarques que tu allais susciter sur CB ?
Faut avouer que c'est pas empreint de la plus grande modestie. Paradoxal quand on sait par ailleurs que tu as été longtemps dans le doute et le manque de confiance en toi. Mon père a été diagnostiqué surdoué à 30 ans, ça n'a pas beaucoup changé sa vie, mais ça gonfle l'égo d'être parmi les "zèbres". En ce sens, il faut se méfier de ne pas tomber dans l'effet inverse : cette différence établie peut devenir un moyen de justifier facilement tout écart par rapport aux autres, ce qui peut conduire, plutôt que de t'en rapprocher, à t'en éloigner encore plus.
Oui je m'en doutais que les réactions allaient être partagées. Je ne connais aucun HPI, j'ai aucune envie d'en côtoyer de manière provoquée, je veux juste être en paix avec moi-même. C'est juste une partie de moi, pas l'explication unique en soi à tous mes maux.
le HPi c'est un moteur de merde. vraiment pas de quoi s'en vanter.
un minimum de 130 ? bah il est à bout de souffle, d'origine il est donné pour 143 en 2.0...
Tu es empathique mais tu es sur cb... vu la charge de débilité et de méchanceté gratuite possible sur ce site je me demande vraiment ce que tu as pu trouver ici...
En tout cas heureux que tu es trouvé des réponses, mais etonné que personne n’est cherché à te « comprendre » avant, tes parents, ton entourage...
Bon courage pour la suite, si maintenant tu as le cœur plus léger et que ton métier te plaît, tu as réussi ou nous autres « normaux » échouons très régulièrement à force de mauvais choix! Fonce et profite !!!
plus c'est gros plus ça passe! tu fais parti du top tier de débilité et d'autosuffisance de ce site et tu oses ouvrir ta gueule?
Pourquoi t'es revenu d'ailleurs ? C'était bien sans toi!
merci de venir etailler mes propos concernant la débilité et la méchanceté gratuite sur ce site.
Il y a de tout sur CB c'est aussi le charme du site.
On se fait parfois traiter mais on a aussi du soutien
ah mais je ne nie pas, sinon je ne serai vraiment plus là, j’ai fait de fabuleuses rencontres ici, mais avoue qu’il faut bien plus creuser pour les trouver que la haine facile habituelle...
Il a des trolls, des personnes avec de mauvaises intentions mais aussi des bonnes surprises, des discussions intéressantes en MP. Tu sais des mauvaises décisions j'en ai pris des paquets...
Merci, force à toi !
toi et ta dignité légendaire, tu te fais ejaculer sur le visage et tu te permet de te rebiffer pour avoir désespérément le dernier mot. Continue, ça te donne un air de chienne c'est mignon.
Je m'y retrouve un peu là dedans mais pas avec des qualités aussi exacerbées.
Résultats scolaires qui ont inexorablement chuté faute d'une carotte au bout du bâton. Un coup de boost dans la préparation des examens et je me retrouvais en haut du tableau même si le sujet m'emmerdait histoire de remplir le contrat.
J'ai fini par trouver ma voie mais trop tard. Je bosse aujourd'hui en bas de l'échelle et j'y éprouve un ennui profond qui me tire vers le bas. Faute d'un cursus étudiant compatible, les possibilités d'évolution sont inabordables. Ma hiérarchie me donne l'impression de parler une langue étrangère, elle ne comprend pas mon profil.
Pas de test HPI ou autre, je cherche encore à me définir objectivement. Mais une chose est certaine, les occasions de constater le décalage entre la normalité et moi sont quotidiennes.
Mec, rien qu'en lisant les trois paragraphe j'ai compris que t'étais HPI. Moi aussi tkt, ça peut sembler comme une malédiction mais on peut s'en sortir et allez bien.
Tu es peut être bien HQI, il est stupide de ta part de le dire aux gens et encore plus ici. Tout ce qui se passe quand on parle de ça c'est de susciter du mépris + que de l'admiration. Il ne faut pas en parler. Et ceux qui s'en enorgueillisse le + n'en sont pas.
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