NSFWTête réduite - Tsanta

Tête réduite d'un enfant de 5 ans, 1920.

Les têtes rituelles (tsantas) issues d'un peuple amérindiens qui se nomme les Shuars, plus connu sous le nom de Jivaros (réducteurs de têtes), sont devenues si populaires auprès des touristes européens en visite en Amazonie, que de nombreux profiteurs tribaux ont commencé à pourchasser et assassiner des gens juste pour en faire un profit. Cet acte était connu sous le nom de "chasseur de têtes".

Historiquement, les têtes étaient réduites à partir de l’ennemi et portées comme des trophées dotés d'un pouvoir surnaturel. Mais vu qu'il s'agit d'un enfant blanc de 5 ans dans les années 1920, il est beaucoup plus probable que cet enfant a été assassiné uniquement pour en faire un souvenir touristique.
En effet les têtes de "blanc" étaient les plus recherchées, surtout celle avec une moustache caractérisée de l'époque.

(La tête est réelle. La façon dont les cheveux, poils reposent, en particulier sur les joues, au-dessus des lèvres et sur le front est un résultat clair du processus, et ne pouvait pas être reproduite par les faussaires à cette époque. Les faux ressemblent davantage à des têtes de cire et manquent de cheveux, poils en dehors des zones «régulières» (tête, cils, sourcils, barbe). Les cils (et le reste des cheveux) sont incroyablement longs en raison du recul de la peau lors du processus de rétrécissement (un assèchement de la peau qui réduit la tête à la taille d'un poing).

Photo prise au musée Ripleys
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%AAte_r%C3%A9duite
https://fr.wikipedia.org/wiki/Shuars

Tête réduite - Tsanta
Poster un commentaire
GoldenFist

Par curiosité, il existe la "recette" pour réduire une tête?

Fascinant et flippant à la fois cette histoire...

Feufollet
Feufollet
m
lion
4 ans

@GoldenFist: *La fabrication d'une tsantsa est une tâche qui prend près d'une semaine.

Le guerrier vainqueur décapite sa victime au plus près du buste, afin de préserver toute la peau du cou. Après avoir reçu l'autorisation du chef de la tribu (sous forme de cérémonie solennelle), le chasseur de tête peut commencer la préparation du tsanta. Le scalp est incisé sur la ligne médiane, de la face dorsale du cou jusqu'à la ligne antérieure des cheveux. Les deux moitiés de scalp sont détachées à mains nues. La peau du visage doit être disséquée en un seul bloc. Pour faciliter le détachement, les os de la face sont délicatement brisés. Le décollement de la peau s'effectue à l'aide de bambous aiguisés, coquillages, lames de silex. Les sourcils, le nez, les lèvres, les oreilles sont soigneusement préservés. Un tsanta réussi doit ressembler à la victime de son vivant .

Le « masque » est mis à tremper dans une décoction de baies pendant près de deux heures, une prolongation de ce traitement pouvant entraîner la chute des cheveux. À l'issue de cette étape, la peau est sombre et caoutchouteuse, et la taille de la tête a été réduite de moitié au tiers de sa taille originelle.

Le « masque » est retourné afin de pouvoir racler au couteau la chair encore éventuellement accrochée à la peau, puis il est remis à l'endroit et les incisions du cou sont cousues. Les yeux sont ensuite soigneusement cousus et la bouche est sertie à l'aide de pitons en bois, les chountas. Il s'agit de barrer la route aux esprits vengeurs. Le visage et les deux moitiés du scalp sont recousus de la même façon. Le crâne est ensuite jeté à la rivière en tant que présent à la divinité pani, le dieu anaconda. Le tsantsa se présente alors comme une sorte de sac, ouvert sur ce qui a été le cou.

L'opération finale consiste à remplir la tsantsa avec des pierres chauffées. Les pierres sont insérées une à une par le cou et continuellement tournées afin d'éviter de brûler la peau. Lorsque l'on ne peut plus insérer la moindre pierre, du sable chaud est introduit afin de combler les espaces (cette étape devra être reconduite régulièrement). Du charbon est frotté sur l'extérieur du visage afin de lui conférer une certaine étanchéité et de pouvoir modeler la peau. Les cheveux superflus sont brûlés et la tsantsa est accrochée au-dessus d'un feu afin qu'elle soit solidifiée et noircie. Une machette chauffée est appliquée sur les lèvres pour les sécher, après quoi les trois chountas sont retirés et remplacés par des ficelles. Ces processus permettent d'éliminer définitivement les esprits mauvais, en poursuivant la rétraction de la tête.

Lors du dernier jour de la semaine de fabrication, la tête est emportée en forêt pour subir sa première célébration : un trou est effectué sur le haut du crâne, un double kamai est inséré et fixé à un chounta à l'intérieur de la tête, ainsi, la tsantsa pourra être portée sur la tête du guerrier, lui apportant son pouvoir personnel, son arutam (force, courage, sagesse...). Plus le guerrier a de tsantsa, plus il a de pouvoir.*

Source wiki.

GoldenFist

@Feufollet: Bien dégueulasse, merci!

latrickisfalone

@GoldenFist: Sûrement une coutume qui viens des Tarterets

Daboulganiech

@Feufollet: C'était pas si simple que ça leur affaire, ils ont du en "gâcher" avant d'y arriver parfaitement.

latrickisfalone

C'était pas un choual qui racontait dans un csb qu'il avait vu un corps comme ça chez son oncle en Italie?

anonyme
anonyme
4 ans

@latrickisfalone: Mezut je crois.

GoldenFist

@latrickisfalone: ouai une anecdote de gamin avec un tonton Nazi ou truc dans le genre, ça me dit aussi quelque chose!

Cette page est réservée aux ADULTES

Tu es sur le point d'accéder à un site web qui contient du matériel explicite (pornographie).

Tu ne dois accéder à ce site que si tu as au moins 18 ans ou si tu as l'âge légal pour visionner ce type de matériel dans ta juridiction locale, l’âge le plus élevé étant retenu. En outre, tu déclares et garantis que tu ne permettras aucun mineur à d'accéder à ce site ou à ces services.


En accédant à ce site, tu acceptes nos conditions d'utilisation.