Salut les chouals !
Cela fait un moment que je veux vous partager cette histoire et j’ai enfin trouvé le temps de l’écrire.
Cela remonte à plusieurs années, quand j’étais encore facteur. J’étais alors dans un centre courrier plutôt rural et je changeais de tournées régulièrement (on appelle ça des rouleurs à la Poste).
A cette époque également, j’étais à fond dans la musculation et je préparais mes repas le matin à 6h00 (détail qui a son importance) dont notamment mon repas du matin, une galette à base d’œufs, d’avoine broyé et de protéine en poudre (pour le gout chocolat), bref, un bon gros truc qui te cale le bide et que je mangeais entre 07h et 08h.
Ce jour-là, je suis sur la tournée 7, une tournée principalement de campagne avec 2 petits bourgs, que je maitrise parfaitement.
La préparation de la tournée se déroule normalement et je pars en tournée dans les temps.
Sur les coups de 11h, je sens que mon bide m’envoie des signaux avant-coureurs d’une future catastrophe. L’inconvénient quand on est en tournée, c’est qu’on n’a pas de chiotte à disposition. Autant pisser dans un buisson ou derrière un arbre, c’est envisageable, autant lâcher une avalanche mexicaine, c’est plus compliqué.
Je me souviens que sur la tournée habitent des clients très sympas et âgés, mais qui n’ont pas de boite aux lettres, ce qui nous force à rentrer chez eux.
Je me dis que ce sera l’endroit idéal pour déposer un colis qu’ils n’avaient pas prévu de recevoir.
Plus j’approche du lieu-dit tant attendu, plus la pression rectale s’intensifie. Je suis du genre à pouvoir me retenir plusieurs heures tranquilles mais là, je sens que les enfers se déchainent dans mes entrailles.
Dieu exige une prompte absolution.
J’arrive donc chez les clients en trombe, tout en me garant a l’arrache. Les clients ont pour habitude de nous payer un café/chocolat et de nous offrir des bonbons, tout en discutant un peu des actualités.
Je fais bonne figure quelques minutes mais mon colon me rappelle que ma visite est d’une tout autre nature.
J’en profite donc pour demander si je peux emprunter les toilettes.
Je me dirige donc vers la chapelle afin d’offrir une oraison fécale plus que méritée.
La tâche est compliquée car je dois faire vite, sans dépasser les 135.3 db, sachant que les murs sont fins. Une fois assis, la douce délivrance arrive enfin, non sans quelques spasmes de mon sphincter. Tel un shinobi, je me rhabille silencieusement et appui sur la chasse d’eau, qui, a mon grand désarroi, ne fonctionne pas.
Plusieurs secondes se passent et mon esprit est en surchauffe. J’appui frénétiquement sur la chasse d’eau en espérant que celle-ci s’actionne mais rien n’y fait.
Un énorme étron git dans la cuvette et je ne sais pas comment dissimuler les preuves de mon péché.
En désespoir de cause, je recouvre cette immondice de plusieurs papiers toilette, tel un drap blanc sur un macchabé.
Je reviens dans le salon quelques minutes plus tard, comme si de rien n’était et rengage la conversation avec le couple de retraité.
Après quelques minutes, je feins que la journée est chargée pour prendre la fuite avant qu’ils ne découvrent le pot aux marrons.
J’ai donc terminé la tournée (plus léger) en imaginant la tête qu’ils ont dû faire quand ils découvert mon cadeau.
Par la suite, je me suis arrangé avec mon responsable pour ne jamais retourner sur cette tournée, tant j’avais honte et craignais de revenir chez eux.
C’est la seule fois de ma carrière où j’ai vraiment souillé les chiottes d’un client.
J’ai encore quelques anecdotes en stock mais il faut que je prenne le temps de les écrire.
Il m'est arrivé une histoire similaire, mais en milieu citadin (au centre d'une cité).
J'étais juste saisonnier, mais j'avais eu la chance de récupérer le temps de l'été la tournée d'une néo retraitée, donc je connaissais le parcours. Celui-ci commençait par quelques pavillons, mais 80% du reste, c'était full bâtiments.
J'étais déjà pas bien au départ, mais chaque batterie (groupements de boites aux lettres) a été un supplice. Il y avait une poussée par hall en moyenne, des coups d'électricité indécents dans le bide et les sphincters en feu. Je sentais les gouttes de sueur sur mes cuisses. J'ai croisé personne lors des moments de souffrance, mais je pense que j'avais une tête particulière lors des signatures de recommandé.
Arrivé au dernier bloc de bâtiment, ça a été une question de survie. Un tas de buisson m'a fait un clin d'œil, c'est en son sein que je me suis réfugié.
Et là ? la montagne qui accouchait d'une souris --> un mollusque aux couleurs indéfinies et à la taille d'un œuf de caille qui s'écrase au sol entre deux racines. C'est tout.
Envolée la douleur quasi constante, j'ai remonté tout l'attirail, je suis sorti de ma cachette aussi furtivement que mon propre intrus était sorti de la sienne (moi), et j'ai fini ma tournée normalement.
Après vérification, très peu de trace dans le caleçon, en tout cas trop peu pour un engin gluant éjecté aussi fort.
Je ressors de cette expérience avec beaucoup d'incompréhension. Avec peut-être même un sentiment de frustration.
tl;dr : j'ai fait caca sous les fenêtres d'une cité
J'en profite pour "poser" ça là :
Je suis chauffeur de bus. En début de carrière, tout confiant, on ne fait pas trop attention à l'hygiène de vie et aux quelques routines que cela peut impliquer, surtout avec des horaires très variables.
Du coup vous voyez où je peux en venir… les cafés-clopes-sandwichs triangles ont occasionné quelques cacas sauvages au terminus sans toilette après avoir sué à grosses gouttes au volant. Heureusement j'avais toujours des morceaux de papier pour dépanner. Par contre pas toujours simple de se planquer. Il n'y a qu'une fois où j'ai dû planter le bus devant un kebab-pizza pour emprunter leur WC normalement fermé au public, j'étais à la limite de m'agenouiller et prier leur dieu pour qu'ils daignent m'y laisser l'accès.
Depuis je prends bien mes précautions en souillant les chiottes du taf avant le service et en évitant de manger pendant. Ça fait un long moment que je suis sur un roulement uniquement d'aprem, ça aide aussi.
Certaines personnes ferment l'arrivée d'eau car ils ont une fuite et ne la réparent pas ...
C'est le cas pour mon chiotard depuis genre 4 ans. J'ai aucune envie de mettre la main dans la merde alors je coupe la flotte
Jamais, je suis assez déçu ! J’ai jamais eu une une proposition en 10 ans. Putain le mythe s’effondre
Arf c'est chiant ça... En effet ça doit être frustrant... T'aurais dû faire plombier, j'en connais pas un qui n'a pas baisé une cliente... En même temps ils ont plus de temps..
C'est un grand fantasme pour moi de baiser ma jolie factrice aux yeux bleus...
Mais elle a été remplacée par des mecs en mode pas le temps...
En tout cas c'est très bien écrit cette prose que tu proposes et que tu nous déposes.
Voilà pourquoi je continu choualbox ! C’est grâce à ce genre de box qui malgré une journée de merde ( on reste dans le thème ) me fait bien rire
