Para Doxa - Vegan Antispéciste ?

Nouvelle série par Kriss de Minute Papillon

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Geraven
Geraven
4 ans

Suppression des prédateurs, abondance des herbivores, destruction des végétaux, diminution des herbivores, émergence de nouveaux prédateurs pour réguler l'équilibre.

Ils sont vraiment ignares les anti-spécistes...

Guezmo
Guezmo
4 ans

@Geraven: Tu as conscience que la vidéo met deux visions de l'anti-spécisme en confrontation et pas un spéciste contre un anti-spéciste ?

Geraven
Geraven
4 ans

@Guezmo: je réagis face à la première vidéo incrustée. Qui est non sens...

CerealeKiller

@Geraven: je précise direct que c'est pas une vision à laquelle j'adhère. Mais dire qu'ils sont ignares est juste faux, il admet que c'est juste une vison éthique à laquelle il faut commencer à réfléchir et qu'on est très loin d'en avoir les moyens. Maintenant si c'est une vision éthique légitime ça se discute évidemment, mais c'est une question morale et non une question de moyens

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: question morale ? Sérieux ? Détruire une espèce pour des considérations totalement humaine et exagérée ? Jouer à Dieu ?

Guezmo
Guezmo
4 ans

@Geraven: Donc tu vois un anti-spéciste paternaliste (et donc spéciste) qui se fait critiquer par un anti-spéciste animaliste et ta conclusion c'est que les anti-spécistes sont ignares ? Ok.

CerealeKiller

@Geraven: bah oui évidemment. Attention je ne dis pas que c'est une bonne chose morale, mais que être d'accord ou non relève de notre système moral

Commentaire supprimé.

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: alors que le règne animal n'a que faire de notre morale. On aura beau vouloir imposer notre vision, elle ne changera pas pour nous.

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: et je suis désolé, mais la morale voudrait que nous n'intervenions plus sur la faune et la flore, et non intervenir encore plus...

CerealeKiller

@Geraven: "alors que le règne animal n'a que faire de notre morale" on est d'accord que la morale est quelque chose de spécifiquement humain, donc que seuls les humains peuvent être jugés moralement pour leurs actions. Cela ne veut pas dire pour autant que l'objet de cette morale ne peut pas être quelque chose d'autre que humain. Je ne sais pas si c'est ton cas mais la grande majorité des gens autour de moi condamnent moralement le fait de blesser un animal par simple plaisir, ou de brûler un arbre sans raison. Pourtant on est d'accord qu'un animal ou un arbre ne sont pas des êtres éprouvants des jugements moraux. Mais nous si et c'est ça qui importe lorsque l'on agit.

"mais la morale voudrait que nous n'intervenions plus sur la faune et la flore, et non intervenir encore plus"
Ça c'est ta morale à toi et il faut accepter le fait qu'elle n'est pas universelle. Est-ce que si tu trouves un oisillon blessé dans ton jardin tu vas considérer ça comme immoral de lui venir en aide ?

Personnellement je trouve que toutes ces questions de morale sont non triviales. On est 7 milliards et probablement pas loin de ça d'avoir tous des préjugés moraux différent, on ne peut pas tous avoir un raisonnement idéal. C'est pour ça que je pense que rester ouvert d'esprit pour comprendre les pdv moraux des autres est un outil majeur pour évoluer dans une réflexion sur la morale.

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: "Je ne sais pas si c'est ton cas mais la grande majorité des gens autour de moi condamnent moralement le fait de blesser un animal par simple plaisir, ou de brûler un arbre sans raison."
Justement, tuer pour le plaisir est "presque" spécifiquement humain. Et quand bien même, cela reste une conséquence de l'évolution, des millénaires de tâtonnement pour arriver à un équilibre. L'homme n'est qu'un grain dans l'évolution, et il n'existera en tant qu'homo sapiens qu'un instant infime dans à l'échelle de la vie sur terre. Le fait qu'un lion mange une antilope, c'est le résultat d'une évolution durant des millénaires, un équilibre qui est nécessaire à la survie de l'ensemble de la faune et flore. C'est en dehors de toute considération morale. C'est nécessaire. Ces antispécistes ne prennent en compte que leur morale, et non les conséquences que de telle pensée peuvent avoir sur l'ensemble de la faune. Sans compter que cela reste une vie de l'esprit, supprimer la prédation n'est pas possible en soi.

"Ça c'est ta morale à toi et il faut accepter le fait qu'elle n'est pas universelle. Est-ce que si tu trouves un oisillon blessé dans ton jardin tu vas considérer ça comme immoral de lui venir en aide ? " Si je trouve un oisillon blessé, jamais il ne me viendrait à l'esprit d'intervenir, car je risque de causer plus de dommage que de bien. Je ne suis pas vétérinaire, je suis incapable de pouvoir détecter fracture ou autre pathologie, l'oisillon a plus de chance de survie sans moi. Au pire des cas, je l’amène dans un centre spécialisé.
Mais si il faut parler de moral, il est moral de soustraire ce repas à la couleuvre affamée? Ou à la buse qui voyait un repas simple pour ses propres oisillons? La morale n'est qu'une vision étriquée de la faune, on se focalise sur l'événement avec des œillères. La mort fait partie inhérente de la vie, c'est une nécessité pour la survie des espèces, et ce n'est pas l'être humain qui pourra changer quelque chose à cela, quelque soit ses considérations morales.

"Personnellement je trouve que toutes ces questions de morale sont non triviales. On est 7 milliards et probablement pas loin de ça d'avoir tous des préjugés moraux différent, on ne peut pas tous avoir un raisonnement idéal. C'est pour ça que je pense que rester ouvert d'esprit pour comprendre les pdv moraux des autres est un outil majeur pour évoluer dans une réflexion sur la morale. "
Ha mais je suis parfaitement d'accord, c'est juste que je n'ai pas l'occasion de débattre avec le gars en question, du coup, je réagis ici.

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: Par contre, je nuance un propos précédent, je trouve l'antispécisme extrémiste tel que Didier Olivier ignare. Pas l'antispécisme de manière générale.

CerealeKiller

@Geraven: Dans l'exemple avec l'oisillon je partais du présupposé que 1) tu serais capable de réduire ses souffrances et que 2) ça ne ferait pas souffrir d'autres animaux.
Et je suis d'accord qu'il faut prendre en compte tout le règne animal, proies comme prédateurs du moment qu'ils sont capables de souffrir.
Pour généraliser cette expérience de pensée on peut se poser la question suivante. Si demain l'humanité a les capacités d'empêcher toute souffrance animale (incluant la prédation), que ça lui coûte rien, et que les prédateurs comme les proies souffrent moins qu'aujourd'hui, est-ce qu'on le fait ou non ?
Alors évidemment on va me dire "bien sur que non c'est pas naturel" mais il faut comprendre que l'appel à la nature n'est pas un argument en soi.
Donc la question c'est qu'est-ce qu'il reste comme objection ?
Moi avec mon point de vue utilitariste ça me paraît assez cohérent comme conclusion.

Geraven
Geraven
4 ans

@CerealeKiller: peut être que tu as oublié que la souffrance est un résultat de l'évolution nécessaire pour la survie des espèces. Quid de l'animal qui se fait piquer par un insecte et qui ne le sens pas ? (car soyons d'accord, tu proposés de supprimer l'activation des nerfs, ce qui implique énormément de conséquences).
Quid de l'animal qui se tort la patte et qui ne s'en rend pas compte ? Il va continuer jusqu'à la casser ?

La douleur est un signal important pour la survie, sans ça, les espèces de taille importante vont disparaître...

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