A quel point je suis fou de lâcher une carrière prometteuse et un salaire indécent à 30 ans pour vivre à la campagne et y préparer en famille la fin du monde ?

Salut les chouals,

Chose promise chose due, je me présente officiellement. Je vais faire long, car en fin de compte, je vous demande un avis. J'ai hésité avec le groupe questions, mais ça ressemble quand même vachement à une présentation alors...

Le menu : je suis un homme blanc, hétéro, j’ai 30 ans, je ne bois pas, je ne fume pas, mon IMC n’est pas dégueu, je mange bio…bref, mes organes vaudraient cher sur le marché si ma génétique n’était pas si dégueulasse (mes origines sont Bretonnes entre autres, on a notre lot de mutations et maladies dans la famille).

J’ai grandis dans une semi-campagne infâme, ou tu es à 30 minutes de toute attraction qui coûte trop cher à tes parents, mais sans le droit de sortir du petit jardin de caillou familial. Le seul répit Nature pour moi, c’était les vacances d’été en Bretagne, la pêche, pendant 3 semaines.

A l’école je m’illustrais sans effort. J’ai sauté la classe de CM2 pour me rendre compte une fois arrivé au collège à 9 ans que, contre toutes les promesses que l’on m’avait faites, mon entourage resterai con, au moins jusqu’à la 3ème. J’ai complètement arrêté le moindre effort, j’ai quand même maintenu des notes correctes.

En première à 16 ans je sors avec une fille de ma classe, que je connaissait depuis la 6ème et qu’auparavant je n’aimais pas du tout. Et pour cause, à l’époque c’était pour moi la petite fille sage et bosseuse qui n’a pas encore compris que tous ses efforts seraient vains : le mieux qu’il puisse t’arriver à l’école, c’est d’obtenir une remise de peine d’un an. Un an sur la perpétuité, ce n’est pas lourd.

(suite en commentaire)

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Offerzo
Offerzo
1 an

comme quoi on peut etre intelligent et completement con

anonyme
anonyme
1 an

@Offerzo: Mon épitaphe, sans doute.

anonyme
anonyme
1 an

Commentaire supprimé.

anonyme
anonyme
1 an

@YELLOW: Oui mais il a l'oreille absolu, il s'en fout.

anonyme
anonyme
1 an

@YELLOW: Tant que mes gosses me ressemblent, ça me va.

Divico
Divico
1 an

Et voilà, encore un trader qui a une révélation et veut devenir un néo-rural

anonyme
anonyme
1 an

@Divico: En tout cas, ça sera surement vu comme ça

anonyme
anonyme
1 an

En vrai je pense que tu vas aller de désillusion en désillusion. La campagne, tu ne peux y survivre que si tu es fait pour ça. Si ça fait pas six générations que tu vis dans le village et que toute ta famille ne vit pas dans un rayon de quinze kilomètres, tu survivrais mieux ailleurs en cas d'effondrement quelconque. La campagne, c'est des dynasties de consanguins qui attendent le prétexte d'un pet à table ou la possibilité d'acquisition de quatre pommiers sur un hectar pour se jeter sur ta gorge et te faire disparaitre sous un tertre dans un terrain privé.

Après tu fais ce que tu veux, je m'en fous moi, c'est pas mon problème. Je te dis juste que c'est pas forcément la vie de rêve que tu t'imagines.

anonyme
anonyme
1 an

@LeChasseur: Merci pour ton retour, en effet j'ai cru comprendre que la mesquinerie là bas, c'est une question de survie. Je trouve ta description de la vie de petit village très bonne, c'est l'expérience que j'en ai aussi.

LeTenia
LeTenia
1 an

@LeChasseur: ça c'est beau.

Krauser
Krauser
1 an

Ce que je comprends pas c'est que malgré ton avis négatif sur le monde, la société ect, t'as quand même fais un gosse...j'en reste bouche bé

anonyme
anonyme
1 an

@Krauser: Oui, je suis adepte de cette citation: « Il faut allier le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté ».

Krauser
Krauser
1 an

@newfagvIHPAfDT2: je connaissais pas du tout cette citation.

anonyme
anonyme
1 an

@Krauser: si ça t'intéresse: https://www.youtube.com/watch?v=SFIwdMb4Kuc

Krauser
Krauser
1 an

@newfagvIHPAfDT2: je vais regarder ça merci

littlepatrick
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Atmoz
Atmoz
1 an

Je trouve que tu te prends beaucoup la tête et que tu t'imposes beaucoup de pression, pour quelqu'un qui a envie de se mettre au vert !

anonyme
anonyme
1 an

@Atmoz: Sans doute. Je suis dans la période ou je concrétise mes choix, ou je refuse des opportunités pour affirmer mes choix. Pas facile d'être sur de soi quand on embarque sa famille dans un plan pareil.

lemaurinois

Tu veux vivre à la campagne, sans boire d'alcool et/ou fumer? y préparer ta famille pour la fin du monde? Mais vous êtes cons à ce point en ville?


A la campagne il n'y a rien. Il faut la voiture, une qui tombe pas en panne évidemment.
A la campagne il faut se salir les mains, j'espère que ta bergère est prête pour ça.
A la campagne il n'y a pas de jouets, il faut tout inventer, si on ne travaille pas, j'espère que tes gamins sont prêts.
A la campagne, on ne récolte pas ce que l'on sème, mais ce qui n'a pas subit intempérie et qu'on a pas foiré à la plantation.


A la campagne, c'est pas un long fleuve tranquille, parce qu'avec de la chance, notre voisin est un gros con.

J'espère que ta femme te quittera rapidement gros con de newfag

anonyme
anonyme
1 an

@lemaurinois: Tu sais, la campagne je connais quand même, je ne suis pas citadin, j'ai pris un train pour la première fois à 22 ans, avant ça c'était full-voiture comme tout le monde à la campagne.
Ma femme restera prof, c'est moi qui me salirai les mains, et j'y suis prêt.
Mes gamins joueront avec leurs crottes de nez, on prévois une éducation ou soit tu bosses et tu produits un minimum ta bouffe, ou bien tu retournes crever en ville dans un appart' avec une vie riche mais indigne. Ils choisiront.

J'ai acheté une baraque sans voisin, je voulais pas te tomber dessus.

KuZartMoBrick0

Néo rural de merde...

Ton menu est dégueulasse et pus la suffisance de merde, wahou tu te rattache a tes victoire de cm2, bravo champion. Ça se sent tellement que tu te branle en lisant et écrivant tes propres lignes.. tu va mourir seul.

anonyme
anonyme
1 an

@KuZartMoBrick0: J'ai été fier de mon parcours et j'avais de l'égo oui, jusqu'à ce que je me rende compte que la seule vie que je trouve digne et dont on peux être fier, c'est celle qui consiste à produire sa bouffe. Comme les grands parents de ma femme, paysans, ont toujours fait.

anonyme
anonyme
1 an

@KuZartMoBrick0: Je ne suis pas néorural. Et non, mes "victoires" si je me branlais dessus et que ça me suffisait, je ne remettrai certainement pas en question ma vie et le modèle de société qui fait qu'avec un doctorat, tu sais pas cuire des pâtes.

KuZartMoBrick0

@newfagvIHPAfDT2: C'est trop louche ton discours, je te sent pas

anonyme
anonyme
1 an

@KuZartMoBrick0: Euuh....ok.

anonyme
anonyme
1 an

Pour ne pas laisser ma petite copine débarquer à l’Université du coin sans moi, je bosse un petit mois avant le bac S et je l’obtiens avec mention assez bien. Ouf. Un peu perdu, je m’inscris à l’Université en Biologie car c’était la seule matière qui à l’époque m’intéressait assez, avec la philosophie et l’histoire-géographie.

C’est la révélation. J’adore la biologie, sous toutes ses formes, je bois les paroles des maitres de conférence, je travaille dur du matin au soir, j’ai une discipline militaire et ça paye : j’ai de très bonnes notes, je suis presque toujours major de promo, je m’éclate. Ma copine fait le travail aussi, en physique-chimie, car elle se destine au métier de prof. Après 3 ans et la Licence mention très bien, je m’inscris à un Master de Biologie de Paris, ma copine me suis gentiment, nous nous installons ensemble.

Après 2 ans de plus à Paris, je suis classé 1er à un concours d’école doctorale, je fais ma thèse en 3 ans. Ce sont des années sympathiques, je suis fier de mon taf, c'est le temps de la découverte du monde « civilisé », rapide et cultivé depuis notre petit studio Parisien. Je découvre l’avion, les USA, tout ça. Les musées, le parc d’attraction, tout ça ne m’intéresse pas, je consomme peu, mais je saisi toutes les occasions possibles pour comprendre comment tourne le monde (spoiler : pas rond). Ma copine, elle, obtient le CAPES et deviens enseignante sur Paris, puis dans le 93.

Après mon doctorat, je décide de rester sur Paris pour un premier « post-doc » de 3 ans dans la capitale. Professionnellement, je ne m’épanouis pas car mon chef est cordial mais très antipathique. J’occupe mon esprit en lisant, et regardant des vidéos sur divers sujets, tout m’intéresse maintenant, sur écran. L’histoire géo, la philo, la bio, la politique, mais aussi la physique chimie, la linguistique, les métiers manuels. A part l’art contemporain, tout y passe. Je fais à ce moment-là quelques rencontres de membres de ce que j’appelle la « jeunesse perdue » : des jeunes parisiens (30 ans !) de souche ou d’adoption, plus ou moins aisés, mais qui ont en commun de vivre au jour le jour, sans boussole, sans autre but que l’amusement, sans espoir ou attentes quant à l’avenir. Ma copine est plus terre-à-terre, souhaite une vie simple, moi, je n’y réfléchis pas encore, j'engrange des expériences.

Puis viens 2019. Je crois que j’ai une sorte de déclic, que j’ai suffisamment appris sur suffisamment de sujets pour croire pouvoir me faire un avis sur l’état du monde. Evidemment, un avis négatif. Je suis bien aidé par les discours de Jean-Marc Janvocivi, le doomsdayer le plus convainquant de la francophonie. Je tombe dans une spirale classique (j’imagine), dans laquelle on s’imagine l’effondrement jusqu’à le voir partout. Au minimum, j’ai bien l’impression d’avoir gravi jusqu’au bout l’échelle de conscience de Paul Chefurka. J’arrive au stade 5 : choisir entre la voie intérieure (développer une philosophie d’acceptation) et la voie extérieure (devenir survivaliste), ou choisir de ne pas choisir et faire un peu les deux.

A ce moment-là, le Covid débarque. Je dois aller m’occuper de matériel sensible dans mon labo assez régulièrement, je vois donc de mes yeux les plus grands boulevards du quartier latin de Paris vide. Littéralement vide, j’entends mes pas résonner des pavés vers les immeubles haussmanniens. J’ai un peu l’impression de vivre la fin du monde dystopique qu’on m’a tant vendue. En parallèle, j’ai enfin le temps de me poser, ralentir le rythme effréné de mes recherches à l’Université pour réfléchir.
Encore une fois rien de bien original. La question de presque tout le monde à ce moment-là, c’est :

« Je ne sais pas où va le monde (ou je le sais trop bien), mais où je vais, moi ? »

Je n’ai pas de réponse. Depuis mon entrée à la fac, mon idée fixe, c’est de devenir maitre de conférences. J’ai passé une qualification pour ça, je suis autorisé à passer les concours qui se présentent lors des ouvertures de poste. Mais en ai-je vraiment envie ? Je ne me pose la question qu’après 10 ans de labeur, c’est la première fois que j’ai le temps pour ça.

Je ne sais que ceci : Je veux des enfants, une vie de famille. Je me marie avec ma copine durant l’été 2020, en tout petit comité.

Mais je n’ai déjà plus le temps de m’attarder sur la question de mon avenir : le monde réouvre, mon contrat de post-doc de 3 ans sur Paris s’achève et par chance, j’ai une opportunité en or de post-doc en Suisse. Je décide d’y aller, de rester 2 ans, de me décider sur la suite et de revenir en France. Je n’ai jamais envisagé de rester en Suisse, notamment car une expérience de quelques mois à Genève m’a fait détester la mentalité locale et l’architecture.

J’arrive en Suisse entre 2 vagues de Covid, je suis séparé de ma femmes quelques mois le temps que la frontière ouvre pour elle. Elle a arrangé son emploi du temps en « mi-temps annualisé », pendant 3 ans elle pourra bosser dans le 93 seulement de septembre à Janvier, me rejoindre en Suisse de février à Aout, en étant payée à mi-temps toute l’année. Nous décidons d’avoir un enfant pendant la période, puisque la carrière de ma femme est en stand-by et que l’environnement où nous sommes est propice à ça.

Les 9 mois de grossesse figent nos idées, mes idées : le monde est fou, l’effondrement sera peut-être aussi lent que celui de l’empire romain d’occident, mais il est pour bientôt à l’échelle d’une vie. Nous devons nous préparer, préparer l’avenir de nos enfants. Maintenant, je veux vivre à la campagne, dans un territoire loin des villes que je vois comme des points de fragilité. Je veux de la résilience, à défaut d’une vraie autonomie. Et ne pas vivre en Suisse, même s’il y a bien mieux que Genève ailleurs.

Le hic : je ne voulais pas être chercheur, moi ?

Mais plus ça va, plus les aberrations du système rendent aberrant le monde de la recherche. En 6-8 ans dans le domaine, je vois comment la problématique du financement est au centre de tout. Travailler sur les maladies rares ? La blague, ce n’est pas à la mode, donc ce n’est pas financé, de moins en moins. Tout devient « marche ou crève ». Sans financement, pas de recherche. Sans recherches passées, pas de financement. Comme dans la société capitaliste, les gros grossissent, les maigres maigrissent. Et le milieu est en diète forcée, la rigueur, l’austérité, vous connaissez. Les postes de maitre de conférences, il n’y en a pas qui s’ouvrent dans mon domaine et ça dure depuis des années. Les postes nationaux à l’INSERM, c’est compliqué et très politique. Mais tout ça a la rigueur, je m’y ferais, je pourrais réussir avec un peu d’envie, en ravalant ma fierté et en serrant hypocritement quelques paluches.

Par contre, ce travail n’est pas compatible du tout avec une vie à la campagne…alors que faire ?
De plus, être séparé 5 mois par an de ma femme (quand elle bosse), ça va 5 minutes (pour nous 4 ans) mais pas avec un enfant...

Donc on opte pour ce plan : les prix à la campagne montent très vite et malgré un salaire Suisse, bientôt une maison avec terrain ne nous sera plus accessible sans un prêt sur 25 ans et la promesse qui va avec : devenir esclave pour dette, entrer dans le servage. Donc, nous devons acheter ! Bien sûr, pour des raisons sentimentales, d’origine, et aussi écologiques, nous choisissons la Bretagne.

Au final, sacré timing en 2022:
- Le 30 janvier ma fille nait en Suisse.
- Le 3 février nous signons chez le notaire l’achat d’une maison avec grand terrain, gros potentiel, petit prêt.

(suite en commentaire)

anonyme
anonyme
1 an

@newfagvIHPAfDT2:

Depuis, notre plan c’est de faire muter ma femme en Bretagne d’ici au plus tard la rentrée 2025, quand la petite sera scolarisée. Pour ça je dois bosser en Bretagne pour demander un "rapprochement de conjoint".

De mon côté, le plan est réfléchi, mais fou non ? :

1) Travailler en Suisse jusqu’à Mai 2024 pour économiser assez pour les travaux dans la maison.

2) Puis lâcher ma carrière, genre complètement. Ça veut dire 1) quitter mon job actuel en mai 2024 alors que mon poste est relativement assuré pendant quelques années et que mon salaire est très élevé et mes conditions de travail bonnes 2) ne pas postuler à un poste de chercheur INSERM alors qu’une équipe parisienne souhaite que je candidate chez eux 3) ne pas candidater pour un poste à Genève qui s’ouvre dans mon domaine précis, salaire indécent cela va de soi.

3) M’installer dès juin 2024 en Bretagne, et y trouver un job (peu importe quoi), pour aider ma femme à muter pour « rapprochement de conjoint ». Mon salaire sera divisé par 4, forcément.

4) Après la fin de mon contrat breton, chômage et reconversion. Je suis encore en pleine réflexion là-dessus, je vous redemanderai votre avis. Peut-être père au foyer quelques années aussi…il faudra vivre à 4 sur 2000€ sans loyer, mais un prêt de 450€ pendant 6 ans. J'espère que ma femme aura les nerfs de faire vivre la famille financièrement.

J’imagine que si je m’étais inscris il y a 10 ans en fac d’histoire géo, le dilemme n’existerait pas car je n’aurai pas de carrière à lâcher au moment même ou j’ai le vent dans le dos.
Je suis peut-être dans une bulle informationnelle, je suis peut-être juste un canasson mal dressé qui fait un « refus d’obstacle », j’ai peut-être juste des problèmes de riche, ou peut-être que c’est le reste du monde qui délire … dur à dire de l’intérieur … donc j'ai besoin de vous, qui vous y connaissez bien en folie furieuse.

Que pensez-vous de ma situation ? A quel point je suis fou de lâcher une carrière prometteuse et un salaire indécent à 30 ans pour vivre à la campagne et y préparer en famille la fin du monde ? Comprenez vous ?

TL ;DR : je suis un newfag (tg newfag) chercheur en biologie, avec de bonnes opportunités de carrière en France ou en Suisse, une femme fonctionnaire et un enfant (bientôt deux ?). Mais comme je veux vivre en Bretagne, au fin fond de la campagne pour préparer ma famille au réchauffement climatique, la 6ème extinction de masse et la descente énergétique, je pense lâcher ma carrière. A quel point je suis fou ?

BarbaraGourde

@newfagvIHPAfDT2: si tu mises tout sur le changement climatique je suis pas sur que vivre en bord de mer soit le plus malin.

Senten
Senten
1 an

@barbaragourde j'allais dire la même chose. Si Op veut préparer le réchauffement climatique les monts Haut-Savoyard sont bien plus safe que la Bretagne (qui finira sous les eaux) et en plus il pourra continuer à travailler en Suisse.

anonyme
anonyme
1 an

@BarbaraGourde: La maison que nous avons achetée n'est pas au bord de la mer, elle est à 1h du bord de mer!

Papisnake

@newfagvIHPAfDT2: Ca va alors tu as 1h de répits

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anonyme
anonyme
1 an

@Senten: hum, pas sur, étrangement ça risque de manquer d'eau rapidement (les eaux viennent de la neige qui font....mais la neige, il y en a de moins en moins. et les terrains sont drainants, donc la sécheresse là bas c'est bof...

anonyme
anonyme
1 an

@Papisnake: aha. Disons plutôt qu'on a 25m de répit. ça fait quoi, 2500 ans ?

anonyme
anonyme
1 an

@newfagvIHPAfDT2: et t’es docteur en Biologie ?

KuZartMoBrick0

@BarbaraGourde: tellement !

anonyme
anonyme
1 an

@KuZartMoBrick0: Le réchauffement climatique sera vraisemblablement de 4°C en moyenne sur la planète d'ici 2100. C'est une moyenne sur l'ensemble du globe, continents et océans. Mais les océans vont bien moins se réchauffer que les continents. En moyenne, les alpes vont prendre +6 à +12°C, quand les océans prendrons +2°C. Aucune chance que les écosystèmes alpins encaissent sans difficulté ce changement de climat. Les forets vont crever, la terre s'éroder, l'eau manquera beaucoup l'été car elle provient de la fonte des neiges, l'eau sera en excès l'hiver et causera des catastrophes. Non, vraiment, penser que les Alpes et les monts haut-savoyards sont mieux lotis contre le réchauffement climatique, c'est manquer d'éléments.
Contre la descente énergétique ce n'est pas mieux. Des terres en pente, peu de terres arables et qui sont peu profondes, une forte érosion et un fort lessivage des éléments minéraux, bref, à part le pâturage pas grand chose à faire là bas sans pétrole.

anonyme
anonyme
1 an

@taikan: Dis moi, qu'est ce qui te choque dans ce que j'ai dis ? Et pourquoi avoir un doctorat en Biologie me ferait tout savoir sur tout ? Je te rappelle que je vous demande un avis, pas des sarcasmes

anonyme
anonyme
1 an

@newfagvIHPAfDT2: tu demandes pas un avis, tu cherches à booster ton égo, si tu demandais un réel avis ton texte devrait être 3 fois moins long tellement il y a d’auto-suçage de bite inutile.

Ça te fais pas savoir tout sur tout, mais la nature tout ça tout ça y a quand même un petit lien non ?

Ça me paraît aberrant de dire que 25m te sauverons 2500 ans, le problème c’est la production de pollution actuelle, si tu détruis plus la couche d’ozone, la température globale augmente et donc la fonte de glace augmente aussi et la vitesse également. C’est pas parce qu’on prévoit une augmentation d’1m sur les 100 prochaines années qu’on prévoit 25m dans 2500 ans.

anonyme
anonyme
1 an

@taikan: Bon, je vais pas tergiverser avec toi longtemps, tu as un avis bien trempé sur moi, pas la peine d'essayer de le changer.
Puisque c'est une box présentation aussi, j'ai décris mon parcours, et vu mon age et mon vécu, c'est essentiellement des études faites la tête dans le guidon. Maintenant si tu y vois du "suçage de bite inutile" c'est ton problème, rien à faire.

La biologie c'est vaste très cher. J'ai un doctorat en Biologie, dans le domaine biomédical, la santé, tout ça. Pas sur l'écologie.

Ensuite, tu es sérieux ? Tu considères vraiment que quand je dis "25m, 2500 ans" c'est ma vraie opinion, sourcée et tout ? Franchement, c'est pas facile de faire passer un message subtil par du texte, mais il me semblait évident que c'était de l'ironie. Personne ne sait vraiment prédire ce qu'il en sera du climat d'ici 200 ans, alors 2500 ans....

Franchement, faut se détendre un coup, arrêtez d'apporter vos complexes ici, c'est pas parce que je viens en disant que j'ai survolé des études longues et de superbes opportunités professionnelles mais plus aucune envie de les saisir car ma vision du monde est devenue radicale, que je viens me branler sur mon parcours et vous insulter. Si vraiment j'avais le Boulard, j'en aurais quoi à faire de votre avis ? Sauf qu'ici je sais que certains vivent déjà en milieu très rural, j'étais disons curieux de savoir comment ils voient la chose.

anonyme
anonyme
1 an

@newfagvIHPAfDT2: tu fais une box présentation et tu chouines parce que tu te fais traiter des cons et de gros suceur de chibre.

Et t’as répondu ça à la vanne de papisnake, donc ouais ça laisse un peu penser que c’est une réponse sérieuse.

Et je n’ai aucun avis sur toi, tu pourrais être Elon Musk ou la reine d’Angleterre je verrais le même sac à foutre.

Bref, c’est pas Facebook ici, si t’attends que Jeanine te réponde « fonce mon lapin je crois en toi » t’es au mauvais endroit.

Pd

KuZartMoBrick0

@newfagvIHPAfDT2: Non mais c'est bon mec, tu ne m'apprends rien, merci quand même. Et toi tu va rester en France, pire, en Bretagne gros malin! C'est pas en France qu'il faut aller si tu veux fuir !

CoWbOyZ
CoWbOyZ
1 an

Sinon il y a une autre solution, tu fais de ton achat une résidence secondaire. Tu gardes un point de repli si ça va mal et si tout va bien tu as un investissement financier correct (même si le centre bretagne n'a pas l'évolution du golfe du Morbihan), une possibilité de faire du AirBnB et un endroit pour passer des vacances et créer des souvenirs avec ta famille.

anonyme
anonyme
1 an

@CoWbOyZ: Merci, ton com' est constructif je trouve. C'est vrai que si ça ne va pas comme on le souhaite, on pourra toujours faire de la maison une résidence locative type AirBnB où l'on vivra pour les vacances. Et à ce moment là, on louera dans Rennes (ou plus proche de Rennes) ou je retrouverai un boulot, mais un qui me plait davantage cette fois.

Je ne suis pas du tout eco-anxieux (ma femme oui), je crois surtout que je suis en bore-out et que j'ai besoin d'un taff qui donne du sens à ma vie, je cherche un métier plus physique aussi, pour garder la santé.

anonyme
anonyme
1 an

@newfagvIHPAfDT2: Bha allez. Viens on est bien. Si ta dame est chaude comme la braise pour une vie d'aventures et d'amour bohèmes. Si elle est mi-chaude, elle te le foutra dans les dents le jour où tu la surprendras au lit avec un choual ghostfag, par contre, YELLOW a raison !

CoWbOyZ
CoWbOyZ
1 an

@newfagvIHPAfDT2: Le problème de se relocaliser à Rennes ça va être le coût des logements, je ne sais pas si tu compte acheter à Rennes mais les prix au m² sont assez élevés et avec ton rapatriement professionnel ça va être compliqué.
Pour l'aspect "besoin d'un taff qui donne sens à ma vie" je peux comprendre, mais tu vas voir qu'avec des enfants c'est plus facile de s'épanouir en dehors de son taf et de n'y voir qu'un moyen de kiffer et non une fin en soit.

Pour ma part j'ai une démarche un peu similaire, si ce n'est que je suis déjà en Bretagne et que j'ai pas encore trouvé la résidence secondaire. Je rejoins ta femme sur le futur assez sombre (tension US/chine, pétrole en baisse, réchauffement climatique).

anonyme
anonyme
1 an

@CoWbOyZ: Non, j'imaginais plutôt louer à Rennes si nous travaillons tous les deux, sinon, si je reste à la maison (sans loyer donc) seule ma femme bossera. Les prix à Rennes ont bien monté oui (je surveille les prix depuis longtemps, j'ai toujours voulu vivre dans la région et mes parents vivent dans le Morbihan).

anonyme
anonyme
1 an

C’est fou comme insister sur « je suis intelligent » crie « je suis un con »

anonyme
anonyme
1 an

@taikan: Oui, c'est vrai. Pourquoi, d'après toi ?

D'après moi, c'est parce que l'intelligence est érigée en vertu. Quand on affirme être intelligent, les gens entendent "je suis supérieur".
Personnellement je n'ai pas une bonne opinion de l'intelligence, passé un certain seuil c'est clairement un fardeau inutile (si ce n'était pas le cas, la sélection naturelle nous feraient tous intelligents) voire handicapant. Mais il faut l'expérimenter pour le comprendre vraiment. Et puis, pourquoi se vanter d'une caractéristique héritée ? Si je suis intelligent, je n'ai rien fait pour, en fait, alors quel mérite je peux bien avoir en cela ?

Si tu entend comme beaucoup "je suis un con" (sous entendu car "prétentieux") quand je décris des éléments factuels qui me définissent à tes yeux comme intelligent (je n'ai jamais prononcé ces mots dans ma box, je décris mon parcours), ça en dit finalement plus sur toi et la valence que tu donnes à l'intelligence, que sur moi.

Un autre aspect plus objectif qui m'empêche clairement de voir l'intelligence comme une qualité nécessaire, c'est comment elle peut être mal utilisée et devenir si contre-productive. Par exemple, je pense que mon intelligence et celle des intellectuelles en général, elle est surtout vantée dans le but de nous bâtir un ego, qui aide les élites bourgeoises à mettre l'intelligence à leur profit. Les chercheurs comme moi sont peut-être factuellement intelligent, mais ils sont aussi très naïfs et s'obligent par de grands principes. Mais dans le fond, nous sommes utilisés (exploités?) comme les autres. Nos recherches dans le fond, soit elles servent à assouvir les fantasmes des plus riches (lutter contre le vieillissement, personnaliser la médecine pour qu'elle bénéficie à quelques personnes, produire des armements, etc) soit elles servent à nous occuper l'esprit sur des sujets pointus mais parfaitement apolitiques. Ce qui nous rend inoffensifs dans le débat public. C'est quand même commode, une intelligentsia trop occupée à décortiquer des tardigrades pour demander un peu de démocratie.

Bref, oui, insister sur des aspects de sa vie qui sont perçus généralement comme des réussites liées à une faculté héritée, pour certains comme toi ça sonne comme "je suis con". Mais ravale le sentiment qui te fait penser que je te méprise avec le reste du monde sous prétexte que je me sais intelligent, car il est mal fondé. Tu crois que je viserai la carrière de paysan si j'estimai tant que ça les titres et diplômes que j'ai obtenus ?

latrickisfalone

Pourquoi tu fais pas prof?
Prof de SVT au collège il y en a partout, et ca te laissera du temps pour t'occuper de ta famille et de ta survie

anonyme
anonyme
1 an

@latrickisfalone: C'est aussi ce que j'imagine. Quand je vais arriver sur Rennes, je vais essayer de trouver un job de post-doc temporairement pour permettre la mut' de ma femme. Sinon, je ferais n'importe quoi. Et prof contractuel oui, ça me tente bien (j'ai déjà enseigné plus de 400h à la fac, mais c'est un autre délire). Le truc, c'est que je suis pas sûr que l'académie va me filer un poste de contractuel facilement en SVT, car la bretagne en SVT c'est ultra demandé. M'enfin, avec mon bagage, peut-être...

Idaho
Idaho
1 an

jamais facile d'avoir raison trop tôt..

levrettetamere

Je lâcherais bien tout pour partir à la campagne avec Nicole Whittaker

anonyme
anonyme
1 an

@levrettetamere: Bon, ma meuf est pas aussi fraiche. Mais elle fait des gosses de premier choix ! Et elle s'appelle pas Nicole, c'est déjà ça.

Staz
StazGhostFag
1 an

Comme certain te l'on dit je suis pas sur que la Bretagne soit le meilleur endroit pour survire . (monté des eaux / températures / nappes phréatiques basse + pollution chimique)
On s'est fait la réflexion avec un pote il y a pas longtemps en rigolant : faire un prêt sur 30 - 35 ans vivre dans un mas de fou ou un chateaux, rembourser que 15 car on sera mort avant la fin du prêt ou les banques se seront écroulé avec le reste : Big brain.
Bref t’inquiète rien de fou là dedans de vouloir fuir les villes et le système capitaliste, sache juste qu'avec assez d'autonomie (il te faut un bon terrain par contre) tu peux arriver à un stade où tu n'as plus besoin d'aller taffer en dehors de tes terres.
Petites astuces comme ça, il y a des communes en France avec 1 ou 2 habitant et le mec est donc maires à chaque fois et touches un salaire de l'état et des subvention pour aménager sa commune, au final il passe son temps à embellir son terrain et augmenter son autonomie alimentaire.
Une autre piste tu peux aussi gagner de l'argent sur internet depuis chez toi dans de nombreux domaine et peut être même dans la bio à toi de voir t'as pas l'air trop con du devrais trouver en cherchant bien.

anonyme
anonyme
1 an

@Staz: Je ferai surement une box sur ma reconversion ! :)
Merci pour ton com' !

anonyme
anonyme
1 an

Et comment tu comptes stopper l'effondrement depuis ton trou perdu au juste ?

superPlot

@Grooland: Un "survivaliste" n'a pas comme objectif d’empêcher les choses, juste dit survivre.

anonyme
anonyme
1 an

@superPlot: Oui, voilà. Je compte pas changer grand chose (disons, avoir un mode de vie sobre, voilà tout), mais j'espère y survivre, développer ce qu'il faut pour ça

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