La revue #1

Bonsoir les chouals,

je commence une courte revue hebdo sur l'actualité éco.

Pas de blabla, pas de foutaises : du coup ça fait du concentré.

Macro économie

États-Unis :
Le compte rendu du dernier comité de politique monétaire de la Fed a confirmé l’amélioration de l’activité économique et l’accélération de l’inflation aux Etats-Unis. Les membres de la réserve fédérale américaine ont déclaré que cette situation nécessiterait davantage de hausses de taux que les trois prévues initialement.


Zone euro :
Les indices de confiance publiés en Allemagne cette semaine (ZEW & IFO) ont montré que le moral des investisseurs et le climat des affaires s’étaient dégradés en février, mais moins que prévu.

En France, l’indice PMI composite de l’activité en février a reculé par rapport à janvier mais reste sur un niveau élevé, porté par les commandes nouvelles et par l’emploi. Malgré les hausses de prix et un euro fort, la tendance est identique pour la zone euro. Les entreprises sont optimistes et anticipent encore une croissance soutenue à l’horizon d’un an.

Concernant l’inflation en France, malgré les efforts de la BCE pour atteindre les 2%, l’indice des prix à la consommation s’est replié de 0.1% en janvier, soit une hausse de 1.3% sur un an.


Marchés financiers

Taux : Dans le cadre du financement de sa dette (qui devrait augmenter avec la réforme fiscale), le Trésor américain a lancé une émission obligataire de 258 milliards de dollars cette semaine. Cette émission, très surveillée dans un contexte de remontée sensible des taux d’intérêt, n’a pas produit de tension excessive sur le rendement des emprunts obligataires.

Avec la publication des minutes de la Fed mercredi, les anticipations de durcissement de la politique monétaire ont engendré de nouvelles tensions sur le rendement de l’emprunt américain à 10 ans et un raffermissement du dollar.

La BCE, quant à elle, a estimé qu’il était prématuré de faire évoluer sa communication en vue d’une normalisation de sa politique monétaire.

Actions : Les indices européens ont surperformé les marchés américains. Alors que le CAC 40 s’est maintenu au-dessus de 5250, notamment grâce aux bons résultats trimestriels des entreprises, les marchés américains, fermés lundi pour le President’s Day, se sont ensuite repliés en réaction à la hausse des rendements obligataires.