Exemplarité dans la Macronie, la suite (vu par le philisophe Onfray)

Alors j'avoue, j'ai lu qu'en diagonale (ce qui est déjà beaucoup vu mon intérêt pour le sujet), mais là on dirait surtout une historienne de la psychanalyse qui est véner qu'on ait tapé sur son idole et un mec qui semble plus vouloir le décrédibiliser par des points ultra précis qu'autre chose et aucune citation pour appuyer le propos ("semblait croire sérieusement que le cannibalisme était une pratique fréquente sous la Révolution" ; on admirera au passage l'usage de "sembler" pour ne pas être affirmatif tout en faisant passer le message que c'est un gland. Ça frôle l'homme de paille cette histoire...).

Alors je défends pas Onfray, je l'ai jamais lu, pas vraiment écouté et il me semble qu'il n'a pas vraiment bonne réputation auprès de ses confrères philosophes (qui ne le considèrent peut-être même pas comme tel), en attendant, cet article ça ressemble plus à une guerre de chapelles pour discréditer un mec qui les a fait chier qu'à de réelles révélations sur sa nature profonde...

Ce qui lui est reproché dans l'article est surtout le manque de rigueur dans ses publications et l'usage de sources douteuses. Oui effectivement, les auteurs de cet article ne l'apprécient pas, mais ne s'en cachent pas. C'est une personne clivante et cet article propose un éclairage, parmi d'autres.

Mais sachant que l'on reproche souvent aux psychanalystes dans leur ensemble d'avoir... des sources douteuses dirons-nous, ça me fait doucement rigoler.

Ceci étant, en effet, historien, c'est un métier, et ça m'étonnerait pas qu'un mec qui pond trois livres par an soit pas des masses rigoureux, mais honnêtement, les premiers paragraphes ça ressemblait vraiment à "ouin ouin, il gné méchan avec freud".