Le 1er septembre 1905, Bruno Reidal, jeune paysan séminariste cantalien de 17 ans, s'accuse du meurtre de Francois Raulhac, 12 ans. En prison, pour tenter de comprendre son geste, le professeur Alexandre Lacassagne et deux autres médecins lui font raconter sa vie.
"Un de mes camarades s'était levé et je l'avais devant moi. Le désir que j'avais de le tuer se fit si vivement sentir que j'ai pensé que tôt ou tard, il faudrait que ce besoin de tuer qui devait me procurer une si grande jouissance fut satisfait.
Et j'ai pensé en le regardant, tu ne vieilliras pas.
[...]
Je trouve la vie belle et je la trouve affreuse, j'ouvrirai sa poitrine, j'arracherai son coeur, je l'emporterai en souvenir de lui.
[...]
Si ma conscience me faisait un devoir d'avoir de la pitié pour François, je me sentais plutôt porté à le détester. Jaloux de ce qu'on le plaignait alors qu'on m'injuriait, moi qui me croyais bien plus malheureux que lui.
Est-ce ainsi qu'on doit traiter un enfant incapable de résister ?"
je l'ai trouvé teeeeelllllleeeeeeemmmmmmmmmeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnnnnnnnnnnnnntttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt lent
