Une étude de l'université Northeastern révèle le mécanisme de régénération des membres chez l'axolotl. Les chercheurs ont identifié l'enzyme CYP26B1, qui dégrade l'acide rétinoïque, permettant aux cellules de déterminer leur position lors de la régénération. Cette avancée pourrait inspirer des traitements pour la régénération humaine.
L'axolotl, une salamandre mexicaine, possède une capacité de régénération exceptionnelle.Une étude de l'université Northeastern a identifié un mécanisme moléculaire clé dans ce processus.La régénération dépend de la dégradation rapide d'un signal chimique, l'acide rétinoïque.L'enzyme CYP26B1 joue un rôle crucial en régulant la concentration d'acide rétinoïque selon la position du membre.En bloquant CYP26B1, les chercheurs ont réussi à faire régénérer un bras entier à partir d'une main.Le gène Shox est impliqué dans la formation des segments proximaux des membres.Les chercheurs espèrent réactiver des programmes embryonnaires chez l'humain pour favoriser la régénération.L'axolotl devient un modèle précieux pour la médecine régénérative humaine.