Francis Hallé :
Ils ne veulent que des plantes du Languedoc-Roussillon. Et je leur dis : “Ça n’existe pas !” Les plantes viennent toujours de l’extérieur, elles paraissent exotiques au début, mais il suffit qu’il s’écoule un nombre de siècles suffisant pour qu’elles fassent partie de notre flore locale. »
Gilles Clément acquiesce : « Les chênes ont été apportés de la péninsule Ibérique par les geais. On a sacralisé le chêne, les druides… “C’est notre arbre !” Mais non ! Il n’était pas là avant. A quel moment est-on indigène ? En fait, jamais. »
