Découverte de livres au hasard...

Salut les chouals!

J'en ai un peu marre de tourner en rond niveau lectures et j'ai pensé donc que nous pourrions essayer d'en découvrir au hasard...
Pour se faire, rien de plus simple: Vous prenez un livre de votre bibliothèque au pif, vous l'ouvrez au hasard et écrivez un petit passage que vous y trouvez (bon évitez de niquer tout le suspens hein!)...

Avec un peu de chance, vous donnerez envie aux chouals de découvrir d'autres styles de lecture, et en découvrirez vous-même!

*"Des fois, il suffit que les gens vous voient d'une certaine manière, qui plus est si l'image est valorisante, pour vous transformer en cette belle personne. Ce fut le premier coup d'électrochoc que le fakir reçut en plein coeur depuis le début de cette aventure.
Ce ne serait pas le dernier."*
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea - Romain Puértolas. p.55

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kylon
kylonRoman
8 ans

"- Les types comme nous, ils n'ont pas de famille. Ils s' font un peu d'argent, et puis ils le dépensent tout. Y a personne dans le monde pour se faire de la bile à leur sujet...
- Mais pas nous, s'écria Lennie tout heureux. Raconte comment c'est pour nous.
Georges resta un instant tranquille :
- Mais pas nous, dit-il.
- Parce que...
Parce que moi, j' t'ai et...
- Et moi, j' t'ai. On est là tous les deux à se faire de la bile l'un pour l'autre, voilà ! s'écria Lennie, triomphant. "

Des souris et des hommes - John Steinbeck

anonyme
anonyme
8 ans

@kylon: #JeSuisLennie

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kylon
kylonRoman
8 ans

@Makise: Un bouquin que je recommande.
c'pas bien de m'faire feeler comme ça...

Tuturu
TuturuPoésie
8 ans

@kylon:

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LeNouveau
LeNouveau
a
Horreur
8 ans

Alfred Duler demande si on pourra la retoucher en post-prod pour éclaircir sa couleur de peau.
- Bien sûr, aucun problème. Elle sera totalement B.B.R (Bleu-Blanc-Rouge)
Sa chef pub, un gros tas boudiné dans un tailleur Zara, n'ouvrira la bouche q'une seule fois aujourd'hui pour dire ceci :
- Ce qu'il faut, c'est susciter l'envie.
Impressionnant, tous ces gens que personne ne baise et qui, néanmoins, travaillent toute la journée pour provoquer le désir de millions de consommateurs.

99 Francs, Frédéric Beigbeder

Nabu
NabuScience-Fiction
8 ans

"Je suis mort, espèce de jeune con, marmonna-t-il. Tu te figures que ça m'amuse d'avoir cette allure-là ? Bon sang !" Il jeta un regard noir à l'assemblée de mages.
"Y en a un qui sait à quoi ça sert, une rate ?"
Il atteignit la table et réussit à s'assoir.
"Sans doute quelque chose à voir avec la digestion, dit-il. Marrant, ça, on passe toute sa vie avec ce machin sans arrêt en train de tourner ou je ne sais quoi, de gargouiller, un truc dans le genre, et on n'a même pas idée à quoi ça peut bien servir. Comme quand on est couché au lit, la nuit, et qu'on entend son estomac ou un autre bidule glouglouborygmer. On se dit que c'est juste un gargouillis, mais qui sait quels processus d'échanges chimiques merveilleusement complexes sont en réalité en action...
- Vous êtes un mort vivant ?

Le Faucheur, 11ème tome des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett

Et comme je vois que je connais quand même un certain nombre des bouquins en dessous, est-ce que ça tenterais des chouals le même principe, sauf que le but serait de deviner de quel livre l'extrait est tiré (avec plutôt des livres classiques évidemment pour que tout le monde puisse s'y retrouver)

tontongeorges

- Féministe, moi ? Je hais les femmes encore plus que les hommes.
- Pourquoi ?
- Pour mille raisons. D'abord parce qu'elles sont laides : avez-vous déjà vu plus laid qu'une femme ? A-t-on idée d'avoir des seins, des hanches, et je vous épargne le reste ?
Et puis, je hais les femmes comme je hais toutes les victimes. Une très sale race, les victimes. Si on exterminait à fond cette race-là, peut être aurait-on enfin la paix, et peux-être les victimes auraient-elles enfin ce qu'elles désirent, à savoir le martyre.
Les femmes sont des victimes particulièrement pernicieuses puisqu'elles sont avant tout victimes d'elles-mêmes, des autres femmes.
Si vous voulez connaître la lie des sentiments humains, penchez-vous sur les sentiments que nourrissent les femmes envers les autres femmes : vous frissonnerez d'horreur devant tant d'hypocrisies, de jalousie, de méchanceté, de bassesse. Jamais vous ne verrez deux femmes de battre sainement à coups de poing ni même s'envoyer une solide bordée d'injures


: L'hygiène de l'assassin Amélie Nothomb

anonyme
anonyme
8 ans

@tontongeorges: T'as pas fermé ta balise ;)
Mais merci!

tontongeorges

@Meleagan: Edit fait.
Mais j'ai un peu triché, je n'ai pas pris un livre au hasard, mais celui que je suis en train de lire, qui d'ailleurs n'est pas mal.

anonyme
anonyme
8 ans

@tontongeorges: Pas bien grave ca!
Et effectivement il me motive bien

Offerzo
Offerzo
8 ans

La flemme.
Par contre je peux te conseiller 2 livres :1984 et Ravage

anonyme
anonyme
8 ans

@Offerzo: Raaa mais tout l'interet de la box est dans l'extrait !

Merci, je vais jeter un coup d'oeil

Offerzo
Offerzo
8 ans

@Meleagan:
Bon allez, google est mon ami ;)

Le ministère de la Vérité – Miniver, en novlangue1 – frappait par sa différence avec les objets environnants. C’était une gigantesque construction pyramidale de béton d’un blanc éclatant. Elle étageait ses terrasses jusqu’à trois cents mètres de hauteur. De son poste d’observation, Winston pouvait encore déchiffrer sur la façade l’inscription artistique des trois slogans du Parti :
LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE

1984 de George Orwel


Tout cela, dit-il, est notre faute. Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. Ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. C’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelque temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur science, ils tournent celle-ci vers la destruction.

Ravage de Barjavel

Sajous
Sajous
8 ans

Attends, il faut que je recopie un extrait pffff, t'es chiante. Surtout qu'en fait c'est impossible, j'ai pas les caractères nécessaires sur mon clavier. Donc, je vais voir à trouver une image. Bon en fait je ne trouve pas dans Google donc je vais faire un screen.
C'est un bouquin visuellement imaginaire.
Luigi Serafini Codex Seraphinianus

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anonyme
anonyme
8 ans

@Sajous: Trop bizarre ce truc... une petite explication?

Honir
Honir
8 ans

– Disons encore quelques mots çà et là, je veux bien. En dehors de la révolution qui, prise dans son ensemble, est une immense affirmation humaine, 93, hélas! est une réplique. Vous le trouvez inexorable, mais toute la monarchie, monsieur? Carrier est un bandit; mais quel nom donnez-vous à Montrevel? Fouquier-Tainville est un gueux; mais quel est votre avis sur Lamoignon-Bâville? Maillard est affreux, mais Saulx-Tavannes, s'il vous plaît? Le père Duchêne est féroce, mais quelle épithète m'accorderez-vous pour le père Letellier? Jourdan-Coupe-Tête est un monstre, mais moindre que M. le marquis de Louvois. Monsieur, monsieur, je plains Marie-Antoinette, archiduchesse et reine, mais je plains aussi cette pauvre femme huguenote qui, en 1685, sous Louis-le-Grand, monsieur, allaitant son enfant, fut liée, nue jusqu'à la ceinture, à un poteau, l'enfant tenu à distance; le sein se gonflait de lait et le cœur d'angoisse; le petit, affamé et pâle, voyait ce sein, agonisait et criait; et le bourreau disait à la femme, mère et nourrice : Abjure! lui donnant à choisir entre la mort de son enfant et la mort de sa conscience. Que dites-vous de ce supplice de Tantale accommodé à une mère? Monsieur, retenez bien ceci : la révolution française a eu ses raisons. Sa colère sera absoute par l'avenir. Son résultat, c'est le monde meilleur. De ses coups les plus terribles il sort une caresse pour le genre humain. J'abrège. Je m'arrête, j'ai trop beau jeu. D'ailleurs je me meurs.
Et, cessant de regarder l'évêque, le conventionnel acheva sa pensée en ces quelques mots tranquilles :
– Oui, les brutalités du progrès s'appellent révolutions. Quand elles sont finies, on reconnaît ceci : que le genre humain a été rudoyé, mais qu'il a marché.
Le conventionnel ne se doutait pas qu'il venait d'emporter successivement l'un après l'autre tous les retranchements intérieurs de l'évêque. Il en restait un pourtant, et de ce retranchement, suprême ressource de la résistance de monseigneur Bienvenu, sortit cette parole où reparut presque toute la rudesse du commencement :
– Le progrès doit croire en Dieu. Le bien ne peut pas avoir de serviteur impie. C'est un mauvais conducteur du genre humain que celui qui est athée. Le vieux représentant du peuple ne répondit pas.
– Il eut un tremblement. Il regarda le ciel et une larme germa lentement dans ce regard. Quand la paupière fut pleine, la larme coula le long de sa joue livide, et il dit presque en bégayant, bas et se parlant à lui-même, l'œil perdu dans les profondeurs :
– O toi! ô idéal! toi seul existes!
L'évêque eut une sorte d'inexprimable commotion.
Après un silence, le vieillard leva un doigt vers le ciel, et dit :
– L'infini est. Il est là. Si l'infini n'avait pas de moi, le moi serait sa borne; il ne serait pas infini; en d'autres termes, il ne serait pas. Or il est. Donc il a un moi. Ce moi de l'infini, c'est Dieu.
Les Misérables, V.Hugo

Django
Django
m
Poésie
8 ans

Ah tiens Puértolas ! Je l'avais lu, en avais fait une revue pour le g/livre et finalement ne l'avais jamais postée...
Sinon très bonne idée je me lance :

"Ombrageux et réservé, Rilke donnait à Paris, cette ville qui dilate le coeur, l'impression d'être beaucoup plus ouvert que partout ailleurs - peut-être parce qu'on y connaissait pas encore son oeuvre, son nom, et qu'il se sentait toujours plus libre et plus heureux dans l'anonymat"

(/spoiler) Stefan Zweig - Le Monde d'Hier (/spoiler)

Rodeorex1
Rodeorex1Roman
8 ans

Génial ton idée :

Jacquemort haussa les épaules et sortit. Le large escalier de carreaux tremblait sous ses pas rapides. Il traversa le hall et sortit. Le printemps bourrait la terre de mille merveilles qui explosaient de-ça, de-là, en feu diaprés, comme des accros somptueux dans le billard de l'herbe.

L'arrache coeur - Boris Vian

Commentaire supprimé.

Harakan
Harakan
8 ans

Il est évidemment très rare, dans un salon de massage, de tomber sur une fille qui a envie de faire l'amour. Aussitôt dans la chambre, Sin s'agenouilla devant moi, baissa mon pantalon et mon slip, prit mon sexe entre ses lèvres. je commençai à durcir aussitôt. Elle avança les lèvres, dégagea le gland à petits coups de langue. je fermais les yeux, je fus parcouru d'un vertige, j'eus l'impression que j'allais venir dans sa bouche.
Michel Houellebecq : Plateforme, P.116. En vrai c'est pas que du cul mais y en a quand même pas mal, mais c'est cool

Commentaire supprimé.

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