
 l&#039;essentiel
 La ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet confirme que l’expérimentation de laisser le portable à l’entrée au collège va commencer à la rentrée de septembre.
 
 
 
 
Les élèves devront-ils un jour tous laisser leur téléphone portable à l’entrée du collège ? Avant de généraliser peut-être cette mesure, une expérimentation va être menée dans plusieurs établissements scolaires. Nicole Belloubet, la ministre de l’Éducation nationale, l’a confirmé ce matin sur France Info : &quot;Je voudrais que l’on expérimente dès l’année prochaine&quot;.
 
\ud83d\udd34 Régulation des portables et écrans à l&#039;école\u27a1\ufe0f &quot;Je voudrais que l&#039;on expérimente [le fait de laisser les portables à l&#039;entrée de l&#039;établissement] dès l&#039;année prochaine &quot;, annonce Nicole Belloubet. pic.twitter.com/etfj4FCiRX
 
 
 — franceinfo (@franceinfo) May 9, 2024
 
Le téléphone portable est déjà interdit dans tous les collèges en France depuis 2018. Les élèves le gardent dans leur poche ou leur sac, éteint, en mode avion ou en mode silencieux. En cas d’utilisation, l’objet du délit est confisqué.
La mesure envisagée par le ministère de l’Éducation nationale consisterait à laisser le téléphone dans un casier à l’entrée de l’établissement scolaire. Les détails ne sont pas encore connus. Mais les questionnements sont nombreux. Obliger chaque élève à déposer son téléphone dans un casier à l’entrée du collège le matin créera obligatoirement une file d’attente et de possibles retards en cours. La mesure semble difficile à appliquer pour Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat enseignant Snes-FSU. &quot;Pour être efficace, il faudrait la même vigilance que dans les aéroports&quot;, explique-t-elle au Figaro Étudiant.
 
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 Téléphone au collège : qu’est-ce que la &quot;pause numérique complète&quot; proposée par Nicole Belloubet ?
 
Autre question : comment ces casiers seront-ils sécurisés ? Qui sera responsable en cas de vol du smartphone ? L’établissement scolaire directement ? Les collèges sont gérés par les conseils départementaux à qui reviendra certainement la charge d’acquérir ces casiers. &quot;Cela supposera un travail avec les collectivités territoriales&quot;, précise Nicole Belloubet.
Ce projet intervient après plusieurs violences survenues aux abords de collèges ces dernières semaines : une adolescente de 14 ans passée à tabac à Montpellier (Hérault) le 2 avril et la mort d’un élève deux jours plus tard à Viry-Châtillon (Essonne). Si les élèves devaient effectivement tous laisser un jour leur portable à l’entrée du collège, cela n’empêcherait pas les dérives liées aux réseaux sociaux de continuer. Dans une autre interview il y a quelques jours, Nicole Belloubet avait jugé l’impact des réseaux sociaux &quot;absolument catastrophique&quot; pour les adolescents.
 
Groupes de niveaux, recrutement de profs : Nicole Belloubet fait le point
 
Sur France Info, Nicole Belloubet a fait le point sur d’autres thèmes d’actualité pour son ministère. À propos des groupes de niveau – la ministre parle de &quot;groupes de besoins&quot; – elle assure qu’il n’y aura &quot;pas de tri social lié à ces groupes&quot; en 6e et 5e en français et en maths à la rentrée. Elle redit que des élèves pourront changer de groupes en cours d’année. 2370 emplois supplémentaires seront recrutés. &quot;Les moyens sont là&quot;.
Sur la scolarisation des collégiens entre 8h et 18h à la rentrée, récemment annoncée par Gabriel Attal, Nicole Belloubet a rappelé que la mesure concernerait les collèges en situation prioritaire. &quot;Ce ne sera pas nécessairement de l’enseignement qui sera dispensé pendant l’ensemble de ces heures. Il y aura les heures de cours comme tous les collégiens, il y aura aussi un accueil sportif, un accueil d’aide aux devoirs. C’est bien pour venir en aide aux familles pour que les enfants, après la fin des cours, ne soient pas laissés seuls&quot;.
Par ailleurs, Nicole Belloubet a reconnu des &quot;difficultés pour le recrutement des enseignants dans certaines académies&quot;, en particulier Créteil et Versailles, dans les écoles du premier degré. Le concours des professeurs des écoles va être abaissé à Bac + 3 au lieu de Bac + 5 en mai prochain.
 

Le portable laissé à l’entrée du collège ? Des expérimentations vont commencer à la rentrée de septembre

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La mission Boe-CFT, qui doit qualifier la capsule Starliner pour les vols habités, sera repoussée de dix jours. Un report de plus, mais qui est un peu anecdotique vu tout le retard accumulé depuis le début.
La nouvelle est tombée dans la journée du 7 mai. La mission Boe-CFT, qui est un vol d’essai destiné à qualifier la capsule Starliner dans le transport spatial d’équipage, n’aura pas lieu le 10 mai, comme cela a été envisagé au départ. L’agence spatiale américaine a indiqué que cette tentative ne surviendra pas avant le 17 mai, au mieux.
Ce décalage de dix jours va permettre de remplacer la vanne de régulation de pression sur le réservoir d’oxygène liquide, au niveau du Centaur, l’étage supérieur de la fusée Atlas V. La valve n’a pas donné satisfaction peu avant le décollage, initialement programmé dans la nuit du 6 au 7 mai. Pour des raisons de sécurité, il valait mieux avorter le vol.
C’est United Launch Alliance (ULA), la coentreprise de Boeing et Lockheed martin, qui fournit le lanceur. Par ailleurs, c’est également Boeing qui s’est chargé de la construction du Starliner. Cela fait des années que l’entreprise américaine s’échine à boucler ce programme, qui doit l’autoriser à véhiculer des astronautes sur la Station spatiale internationale.
Le Starliner, qui patiente. // Source : Nasa/Frank Michaux
Sept ans de retard
Le report décidé en mai 2024 est un ajournement de plus parmi la longue liste des glissades de calendrier subies par le Starliner. En fait, cela fait bien de 2 500 jours que le géant de l’aéronautique est censé avoir réussi ce vol habité. Il faut se souvenir que l’objectif fixé par la Nasa pour Boeing et SpaceX était l’année… 2017.
« La Nasa et ses partenaires de l’industrie aérospatiale ont fixé leur calendrier pour 2017 avec pour objectif la certification, y compris au moins un vol d’essai vers la Station spatiale internationale avec un astronaute de la Nasa à bord », lit-on dans un billet de blog de l’agence spatiale américaine daté de septembre 2014.
SpaceX aura, lui aussi, connu du retard sur son planning, puisque le premier lancement habité de SpaceX vers la Station spatiale internationale a eu lieu en mai 2020 — soit bien après l’objectif initial de 2017. Depuis, SpaceX en a effectué bien d’autres missions habitées, avec un nombre cumulé de plus de cinquante astronautes.
 
Pour aller plus loin
 
 
 
 
 
 
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Cela fait 2 500 jours que le vol habité avec le Starliner aurait dû réussir, on n&#039;est plus à 10 jours près


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Par Simon Cherner
Publié 
 il y a 6 heures, 
 Mis à jour il y a 56 minutes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Adaptées d’une expérimentation réussie à Nantes, les nouvelles stations de mobilité douce installées à Saint-Herblain (Loire-Atlantique) sont équipées de 20 vélos et de 30 trottinettes.
 Nantes Métropole
 
 
Une station de mobilité douce inaugurée la semaine dernière près d’un centre de soin excentré de l’agglomération nantaise a suscité la raillerie d’un député Insoumis. La collectivité assure que des travaux compléteront le dispositif en 2025-2026.
 
 
Le Figaro Nantes
 
 
 
Les trottinettes ? Sujet glissant. Surtout lorsqu’il s’agit des équipements installés à proximité de l’hôpital Laennec. Ouvert il y a 40 ans à Saint-Herblain, dans la banlieue ouest de Nantes, cet établissement hospitalier de 526 lits représente le second site médico-chirurgical du CHU métropolitain. Excentré, il est notoirement mal desservi par les transports en commun de l’agglomération. Et la solution déployée par Nantes Métropole n’a pas manqué de faire jaser. La collectivité propose depuis quelques jours des stations de vélos et de trottinettes électriques pour couvrir «le dernier kilomètre» des trajets. L’occasion était trop belle pour l’opposition. «Des trottinettes pour aller à l&#039;hôpital Laennec : faut-il en rire ?», s’est régalé le député Andy Kerbrat, de La France insoumise.
 
 
Sur place, la situation est complexe. Les seuls bus qui s’arrêtent devant l’hôpital Laennec font des allers-retours jusqu’à la commune voisine de Couëron, sans passer par Nantes. Les patients nantais sans voiture sont ainsi priés de descendre au terminus de leur ligne et de franchir à pied le kilomètre et demi qui les sépare de l’établissement - à moins de braver un boulevard inadapté aux piétons et un trafic nourri dans l’espoir de sauter dans le bus local, d’une régularité émolliente. Le tout pour un trajet qui peut s’avérer plus long qu’un Nantes-Saint-Nazaire en TER, comme le témoignait, en 2022, une étudiante interne à nos confrères de Ouest-France .
 
 
 
 
 
Une offre de transport public doit être accessible à tous et ne peut pas être traitée avec des gadgets de startuper
 Andy Kerbrat, député La France insoumise
 
 
 
Pour sortir de son procès en immobilisme, Nantes Métropole a donc inauguré, le 30 avril, son nouveau service Naolib Micromob’. Fruit d’une expérimentation considérée comme «réussie» dans le quartier universitaire nantais de la Chantrerie, le dispositif s’articule, à Saint-Herblain, autour de huit stations équipées d’un total de 20 vélos et de 30 trottinettes. Ces «modes de déplacement doux» et payants, pensés «en relais des transports en commun» sont destinés en priorité - et de l’aveu même de la métropole - à un public de jeunes, de riverains ou de salariés du secteur.
 
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Seul problème : la solution déployée n’adoucit en rien ce qui continue d’être un parcours du combattant pour les personnes les plus âgées et les moins mobiles - et ce malgré la démonstration de trottinette à laquelle s’est prêté devant la presse Pascal Bolo, élu socialiste délégué à la circulation et président de la Semitan - l&#039;opérateur local des transports publics. «Comment imaginer qu’un patient puisse faire les derniers mètres pour se rendre à l’hôpital en trottinette ?», a ainsi déploré la section Loire-Atlantique de La France insoumise, le 3 mai dernier. Avant d’ajouter, avec une pique railleuse d’Andy Kerbrat, qu’«une offre de transport public doit être accessible à tous et ne peut pas être traitée avec des gadgets de startuper».
 
Des chantiers à venir
 
 
Les nouvelles bicyclettes et trottinettes disposées devant l’hôpital Laennec suscitent des sentiments plus contrastés chez Hamza Makhlouk, représentant nantais des étudiants en médecine. Membre d’un collectif de soignants, patients et étudiants engagés pour une meilleure desserte du site, le jeune homme prend acte d’une offre «plutôt cool» pour les riverains et les quelque 500 étudiants du site. Mais, prévient-il, la solution du problème ne saurait se limiter à cela. «Une personne qui aura rendez-vous pour une dialyse ne sera probablement pas tentée de prendre la trottinette pour se rendre à l’hôpital, remarque Hamza Makhlouk. Il s’agit donc d’une solution palliative, qui ne sera employée que par les patients dont l’état le permet - et à condition qu’il fasse beau !».
 
 
 
 
 
Les Béotiens des transports s&#039;imaginent que tout se fait en un claquement de doigts
 Bertrand Affilé, vice-président de Nantes Métropole et maire de Saint-Herblain
 
 
 
Sollicitée, la direction du CHU de Nantes se contente de renvoyer la balle vers la métropole. Présent la semaine dernière à l’inauguration de Naolib Micromob’, le vice-président de Nantes Métropole et maire (PS) de Saint-Herblain, Bertrand Affilé, a souhaité recadrer les saillies «un peu fatigantes» du député insoumis de la 2e circonscription de Loire-Atlantique. «Les Béotiens des transports s’imaginent que tout se fait en un claquement de doigts», glisse-t-il au Figaro, avant de défendre la flotte fraîchement inaugurée.
 
À lire aussiL’hôpital façon Vélib’ : des stations de fauteuils roulants débarquent au CHU de Nantes
 
 
«La focalisation obsessive sur l’hôpital Laennec ferait presque oublier que ce sont huit stations qui ont été installées à Saint-Herblain, et que chacune couvre un secteur étendu et une large gamme d’usagers», rappelle Bertrand Affilé. Conscient des difficultés liées au trafic et à la chaussée, l’élu assure qu’il serait, en l’état, contreproductif d’allonger la ligne des bus nantais. Des travaux devraient néanmoins permettre de fluidifier et d’étendre la circulation des bus autour de l’hôpital à l’horizon 2026.
 
 
Après des années de sollicitations et une pétition en ligne signée par plus de 2100 personnes, des représentants du collectif des soignants et des patients de l’hôpital Laennec ont été reçus en février dernier par la mairie de Saint-Herblain, qui leur a présenté le calendrier des chantiers à venir. Côté centre hospitalier, un accès plus rapproché de l’arrêt de bus pourrait être prochainement aménagé. Cela ne réglera cependant pas tous les problèmes du centre hospitalier, remarque le représentant Force ouvrière du CHU de Nantes, Tony Gilbert. Contacté par Le Figaro pour évoquer l’accessibilité notoirement pénible du centre, l’élu syndical regrette les prises de bec politiciennes et les «coups de communication» autour d’une question qui ne correspond qu’à une part infime des difficultés de l’hôpital public en France. Un système au bord de l’«implosion» , rappelle-t-il.
 

Nantes : mal desservi, un hôpital se voit proposer des trottinettes pour «couvrir le dernier kilomètre» de trajet

Accueilsociété
 William Molinié / Crédits photo : Loic Venance/AFP
 06h38, le 07 mai 2024, modifié à
 13h59, le 07 mai 2024
 
Les Frères musulmans portent un projet religieux, mais aussi politique. Un diplomate et un préfet vont devoir dresser un état des lieux de l’influence de l’islam en politique en France. Cette mission a été décidée en conseil de défense et leur rapport est attendu d’ici à la fin de l’année. Les Frères musulmans sont légalistes et en façade, ils entendent entrer dans le cadre de la loi.
Le renseignement français a identifié un &quot;vaste réseau d’avocats&quot;, tous &quot;acquis à la cause&quot; des Frères musulmans, écrivent des analystes dans une note qu’Europe 1 s’est procurée. Ils sont prêts à venir en aide aux Frères musulmans dans leurs démarches administratives.
L&#039;iman Hassan Iquioussen a bénéficié de deux associations réputées fréristes
Accès au statut de réfugié, à la nationalité française, ou lorsqu’ils font l’objet de procédures d’expulsion ou de sanctions pénales, comme ce fut le cas pour l’imam Hassan Iquioussen
. Ce dernier, accusé de prononcer publiquement des discours séparatistes et de haine, a bénéficié de l’aide de l’association Musulmans de France et du Conseil des musulmans d’Europe. Deux officines réputées fréristes qui l’ont soutenu. Par ailleurs, les avocats proches de la confrérie interviennent auprès de ces associations dès lors qu’elles ont des difficultés financières.
Certains &quot;commissaires aux comptes peu scrupuleux&quot; ont ainsi certifié en &quot;toute illégalité&quot; des comptes provenant de fonds de dotation directement gérés par des figures de la mouvance, selon le renseignement. Enfin, c’est aussi en France que l’opposition égyptienne des Frères musulmans engage des procédures à l’encontre du président Al Sissi, car dans leur pays, les membres de la confrérie sont considérés comme appartenant à une organisation terroriste.


Réseaux d’avocats, procédures dilatoires : les Frères musulmans investissent en France le champ juridique

 
 
 
 
 Face à la montée en puissance du RN, notamment chez des salariés parfois membres de syndicats, ces derniers ont décidé de riposter. Ils proposent des sessions de formation pour apprendre à lutter contre les idées et les arguments du Rassemblement national.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Publié le 09/05/2024 08:11
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Temps de lecture : 2 min
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Une affiche du Rassemblement national pour les élections européennes, dans une salle à Limoux (Aude), le 20 avril 2024. (IDRISS BIGOU-GILLES / HANS LUCAS)
 
 
 
 
 
 
 
Alors que la liste menée par Jordan Bardella caracole en tête des sondages pour les élections européennes, les syndicats multiplient les initiatives pour tenter de dissuader les salariés de voter pour le Rassemblement national. Un RN qui influence de plus en plus les salariés, y compris ceux qui se disent proches des syndicats ou qui en sont adhérents.
 
Plusieurs centrales dénoncent ce qu&#039;elles appellent &quot;l’imposture sociale&quot; du RN, et la CGT par exemple considère que la lutte contre les idées d&#039;extrême droite est une priorité absolue. Pour contrer cette influence grandissante, l&#039;association Visa, qui rassemble notamment la FSU, Solidaires et de nombreux syndicats de la CGT, s&#039;efforce de sensibiliser les militants syndicaux au combat contre l&#039;extrême droite.
Un livre et des conseils pratiques
Nous avons assisté à l&#039;une de ces sessions de formation à Carcassonne (Aude). Dès le début de la session, l&#039;animateur jette un froid dans l&#039;assistance. Sur les 13 millions d&#039;électeurs de Marine Le Pen en 2022, il y avait beaucoup de salariés, sûrement des syndiqués, probablement certains qu&#039;ils connaissent bien.
Et sans plus attendre on passe aux travaux pratiques par petits groupes. &quot;Vous apprenez qu&#039;un militant de votre syndicat est présent sur une liste RN aux élections municipales, que faites-vous syndicalement ?&quot;, lance un participant. &quot;Il faut qu&#039;il choisisse, c&#039;est incompatible&quot;, répond une participante.
&quot;Moi j&#039;en connais. On peut être sur une liste RN sans être adhérent du RN. Je l&#039;ai vu en campagne.&quot;
Un participant
dans le groupe de travail
&quot;Quel est son cheminement ? C&#039;est un choix, ou c&#039;est par amitié ?, interroge un intervenant. Est-ce que nous, on a mis cette problématique suffisamment en avant ? On ne peut pas se dédouaner non plus.&quot;
Beaucoup reconnaissent ne pas toujours savoir quoi dire a un collègue proche du RN, et dans certains cas éviter le dialogue. Patricia, secrétaire médicale et militante CGT, pense, elle, que les syndicats devraient être plus vigilants. &quot;On peut se retrouver confrontés à des collègues qui ont des idées du RN, y compris dans le syndicat, reconnaît-elle. C&#039;est très compliqué, donc il faut bien faire de la prévention, y compris auprès de nos jeunes. Il faut leur expliquer à quoi sert le syndicat, que ce n&#039;est pas perso mais collectif, avec des idées et des valeurs.&quot;
Chaque militant repart avec un petit livre et des conseils pratiques comme &quot;accepter le dialogue&quot; et &quot;ne jamais s&#039;énerver&quot;. Pour le formateur Hervé, les syndicats doivent reprendre un travail abandonné depuis trop longtemps.
&quot;Après le 21 avril 2002, où Jean-Marie Le Pen a été au second tour, quand il a été battu, on a pensé que le travail avait été fait, et qu&#039;il était acquis pour les salariés que l&#039;extrême droite était un danger mortel.&quot;
Hervé, formateur
à franceinfo
&quot;On a fait une erreur certainement, tous syndicats confondus, de considérer que la lutte contre le Front national était un acquis, ajoute-t-il. Eh bien non, c&#039;est pas vrai, il faut toujours travailler ces questions-là sur la base de nos valeurs syndicales.&quot; La session se termine sur un dernier conseil : pour bien combattre un adversaire, il faut bien le connaître et donc lire ses publications et de temps en temps écouter ses discours. 


REPORTAGE. &quot;On peut se retrouver face à des collègues qui ont des idées du RN&quot; : des syndicats lancent des formations pour contrer le discours de l&#039;extrême droite


La cérémonie d&#039;hommages à l&#039;occasion des 79e anniversaire de la Libération était particulière ce mercredi matin à Escautpont (Nord). Des croix gammées et une inscription homophobe ont été taguées à la peinture noire sur le monument aux morts de la commune, dans la nuit du mardi au mercredi 8 mai 1945, selon la mairie, alertée au petit matin.
 Des croix gammées ont aussi été taguées sur deux statues. -
 Mairie 
&quot;Par cet acte nauséabond, monsieur Raphaël Kruszynski, le maire, est attaqué directement tant dans sa fonction que dans sa vie personnelle&quot;, poursuit David Terrier, le chargé de communication de la ville. &quot;
Les inscriptions nettoyées dans la matinée
Le monument aux morts d&#039;Escautpont, dont le récent déplacement avait fait polémique dans la commune, devait être inauguré ce mercredi dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945. La cérémonie a bel et bien eu lieu selon la mairie, à laquelle entre 200 et 300 personnes ont assisté. Le député communiste Fabien Roussel est venu soutenir l&#039;édile, sur place. La police a été alertée pour constater les dégradations et une plainte va être déposée par la municipalité, selon Raphaël Kruszynski.
 Les inscriptions ont été nettoyées dans la matinée par les équipes de la mairie © Radio France -
 Juliette Bourgault 
A 11 h du matin, les inscriptions avaient été nettoyées par les équipes de la municipalité sur les statues et le monument. &quot;Je vais leur conseiller de l&#039;hydrofuger, c&#039;est à dire de stopper l&#039;humidité. Si le monument est retagué un jour, ça ne tiendra pas&quot;, explique Cédric Rolland, artisan marbrier qui s&#039;est occupé pendant un mois de la rénovation du monument.
Selon le maire, des caméras de vidéosurveillance ont filmé la scène. Les images montrent d&#039;après lui une personne &quot;seule&quot; et &quot;cagoulée&quot; qui &quot;boite&quot;, que la police va désormais devoir identifier. Le parquet a ouvert une enquête pour &quot;dégradation de biens d’utilité publique&quot;.


Escautpont : des croix gammées et des insultes homophobes taguées sur le monument aux morts - France Bleu


Jordan Bardella et Valérie Hayer se sont affrontés pour la première fois, à quelques mois des élections européennes, ce mardi 2 mai sur le plateau de BFMTV. Le candidat du RN a utilisé à plusieurs reprises des attaques et expressions qui ressemblent fortement à celles prononcées par Emmanuel Macron lors des différents débats de la présidentielle de 2017, comme l&#039;a repéré l&#039;émission &quot;Quotidien&quot;.
Deux débats, séparés de sept ans, mais dont certaines sorties se ressemblent étrangement. À un peu plus d&#039;un mois des élections européennes, les deux têtes de liste RN et Renaissance, Jordan Bardella et Valérie Hayer, s&#039;affrontaient pour la première fois sur le plateau de BFMTV, mardi 2 mai. L&#039;occasion de débattre de la question migratoire, de la colère des agriculteurs et de l&#039;adhésion de l&#039;Ukraine à l&#039;Union européenne. Mais aussi, pour les deux candidats, de s&#039;envoyer quelques piques et autres railleries.
&quot;Quel est le projet que vous portez pour les Français? Vous avez mille facettes M. Bardella, mais à la fin un seul visage, celui d&#039;un imposteur&quot;, lance, au milieu du débat, Valérie Hayer à son adversaire.
Ce dernier lui répond après avoir jeté un œil à ses notes: &quot;En tout cas, vous n&#039;êtes pas la candidate de l&#039;esprit de finesse ce soir.&quot; Une phrase prononcée presque mot pour mot, le 3 mai 2017, au moment du débat d&#039;entre-deux-tours de l&#039;élection présidentielle, par... Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. Une séquence repérée par l&#039;émission Quotidien, sur TMC, puis partagée sur X et visionnée plus de 280.000 fois, au moment où nous écrivons ces lignes.
&quot;Vous avez démontré que vous n’êtes en tout cas pas la candidate de l’esprit de finesse&quot;, s&#039;était alors moqué le chef de l&#039;État, dès le début du débat présidentiel, déclenchant un sourire crispée chez son opposante.&quot;Je n&#039;ai pas besoin d&#039;un ventriloque&quot;
Jordan Bardella semble également avoir fait sien, à deux autres reprises, les mots d&#039;Emmanuel Macron. Interrogé sur notre plateau concernant l&#039;influence de l&#039;Union européenne sur le pouvoir d&#039;achat des Français, la tête de liste RN annonce vouloir &quot;rentrer dans l&#039;intimité du dossier&quot;. En 2017, le président proposait à Marine Le Pen: &quot;On peut rentrer si vous voulez dans l&#039;intimité du dossier.&quot;
Autre pique, autre ressemblance. Au moment où Valérie Hayer demande à son adversaire de &quot;clarifier un certain nombre de [ses] positions&quot;, ce dernier répond: &quot;C&#039;est bien triste pour vous ça démontre, sans doute, votre impréparation sur les sujets de fond que l&#039;on peut constater depuis un quart d&#039;heure.&quot; Il y a sept ans, Emmanuel Macron tançait l&#039;ancienne candidate RN à la présidentielle: &quot;C&#039;est triste pour vous, parce que ça montre votre impréparation.&quot;
&quot;Madame, je n&#039;ai pas besoin d&#039;un ventriloque&quot;, a enfin lancé Jordan Bardella à Valérie Hayer, une phrase très similaire à celle lancée par Emmanuel Macron à Marine Le Pen, cette fois lors du premier débat de la présidentielle de 2017.
&quot;De plus en plus affligeant&quot;
&quot;Les grands esprits se rencontrent, mais les petits les imitent. Une fois encore, vous ne faites pas exception à la règle&quot;, a réagi Daniel Labaronne, député Renaissance de la 2e circonscription d&#039;Indre-et-Loire sur X, en constatant les ressemblances entre les expressions utilisées par Jordan Bardella et Emmanuel Macron.
&quot;L&#039;avenir de la France sur la scène européenne mérite mieux que de pâles imitations. Manier la forme ne remplacera jamais un programme ambitieux&quot;, a-t-il conclu.
&quot;De plus en plus affligeant&quot;, a, de son côté, commenté Armelle Juliard-Gendarme, conseillère régionale (Union des Démocrates et Indépendants) de la région Île-de-France, sur X. Ni le RN, ni Jordan Bardella n&#039;ont, pour l&#039;instant, répondu au montage de Quotidien.
Clément Boutin Journaliste BFMTV


Bardella critiqué pour avoir repris des piques de Macron lors de son débat contre Le Pen en 2017


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Par Le Figaro avec AFP
Publié 
 il y a 8 heures, 
 Mis à jour il y a 7 heures
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol.
 JUNG YEON-JE / AFP
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Malgré les milliards d&#039;euros dépensés par le gouvernement pour encourager les naissances, le nombre de nouveau-nés en Corée du Sud a atteint en 2023 son plus bas niveau depuis les premières statistiques sur le sujet en 1970.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré jeudi 9 mai souhaiter un ministère pour lutter contre le faible taux de natalité du pays asiatique, le plus faible du monde, menacé par une crise démographique. «Je demande la coopération du Parlement pour revoir l&#039;organisation du gouvernement afin de créer un ministère de la Planification contre le faible taux de natalité», a déclaré Yoon dans une allocution. «Nous sommes quasiment dans une situation d’urgence nationale», a insisté le président.
 
 
 
Le nombre de nouveau-nés en Corée du Sud a atteint en 2023 son plus bas niveau depuis les premières statistiques sur le sujet en 1970, malgré les milliards d&#039;euros dépensés par le gouvernement pour encourager les naissances. Pour maintenir la population à son niveau actuel (51 millions d&#039;individus), il faudrait que les femmes donnent naissance à 2,1 enfants en moyenne durant leur vie. Mais en 2023, le taux de fécondité a continué de chuter, atteignant 0,72. A ce rythme, la population sud-coréenne va quasiment se réduire de moitié pour atteindre 26,8 millions d&#039;habitants en 2100, selon l&#039;Institut pour les mesures et l&#039;évaluation de santé à l&#039;université de Washington à Seattle (Etats-Unis).
 
La double journée des femmes, un facteur clé
 
 
Séoul a dépensé des milliards d&#039;euros pour tenter d&#039;encourager les naissances, à travers des versements d&#039;allocations, des services de garde d&#039;enfant et une aide pour les traitements de l&#039;infertilité. Selon les experts, le faible nombre de naissances découle notamment des prix de l&#039;immobilier et des coûts élevés liés au fait d&#039;élever des enfants, dans une société compétitive rendant par ailleurs difficile l&#039;obtention d&#039;emplois bien rémunérés. La double journée de travail des femmes, qui, une fois rentrées du travail, assument souvent la responsabilités des tâches ménagères et de l&#039;éducation des enfants, constitue aussi un facteur clé, expliquent-ils.
 
 
Le taux de fécondité du pays est le plus bas des pays membres de l&#039;Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et l&#039;âge moyen auquel une femme met au monde son premier enfant est de 33,6 ans, le plus élevé dans l&#039;OCDE.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le président sud-coréen veut instaurer un ministère pour relancer la natalité

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