Paradis ?

Je souhaite explorer cette prairie aux nombreuses falaises.
Ô zone de paix et de calme, je m’étends à mon aise.
Mon esprit vagabonde dans cette prairie
Alors que je laisse tendrement s’échapper mon esprit.

Mon corps sent l’herbe contre mon dos
Qui avec ses vers et ses bêtes qui grouillent
Me procurent un massage glissant comme l’eau
Qui laisse le fer de mes ennuis couleur rouille

Mon nez se berce d’odeur de fleurs et de miel
Qui avec leur forte présence
Laissent mourir le potentiel
Des odeurs de mes problèmes, si rances.

La musique de la nature résonne
Comme une cacophonie qui démarre une fête
Pour m’acclamer comme un roi qui rayonne
Et qui souhaite transporter ma tête.

L’air ambiant fait la joie de mes papilles
Qui d’un goût étrange remplit mon esprit
D’une douce rêverie digne d’une idylle
Qui me ferait oublier le monde fini

Paysage de rêve qui émerveille mes yeux
Je ne sais plus voir autre chose que ta beauté
Tu me ravis, chose parfaite bénie des dieux
Que j’oublie le cœur que tu m’as ôté

Car la beauté et le ravissement des sens
Sont des mensonges délectables
Je me perds dans la contemplation de cette puissance
Pour enfin devenir pour ce bonheur, un digne réceptacle.