A propos du mouvement évoqué, qui est bien entendu un mouvement d'extrême droite (comme presque toujours avec les mouvements complotistes).
"Jusqu'aux années 1990, ce phénomène est appréhendé par les observateurs comme un mouvement de protestation fiscale. Mais après l'attentat d'Oklahoma City en 1995, il est catégorisé comme d'extrême-droite et suprématiste blanc, comme le Posse Comitatus et les milices du Patriot movement.
Si le mouvement trouve ses racines dans le racisme et l'antisémitisme, il a depuis évolué pour englober des personnes de toutes origines, de par son extrême individualisme"
C'était très intérressant, merci.
Tu veux dire comme, Alex Jones, David Ray Griffin, Donald Trump, Marjorie Taylor Greene, Andrew, Napolitano, Curt Weldon, Michael Scheuer.. ?
En attendant, sur le fond de ton sujet ici, c'est bien ou mouvement d'extrême droite.
Très beau CSC de ta part (comme souvent).
Placé en garde à vue dans les locaux de la Sous-direction de la lutte antiterroriste (Sdat), l’homme, déjà connu pour avoir appartenu à l’ultragauche, se revendique comme adepte des « Citoyens souverains ». Apparue dans les années 70 aux États-Unis avant de s’exporter en France il y a quelques années, cette mouvance complotiste a développé une délirante théorie de la fraude du nom légal selon laquelle l’État français n’existerait pas en tant qu’entité publique, mais relèverait d’une entreprise de droit privé créée en 1947. Ses membres sont persuadés que les citoyens, « numérotés » à la naissance, sont en fait exploités comme de la marchandise par une mystérieuse élite tirant les ficelles dans l’ombre. Qui sont les chefs ? Personne ne le sait vraiment mais la tentation séparatiste est ravageuse : vent debout contre un État qu’ils jugent « illégitime » et « illégal », les « citoyens souverains », aussi autoproclamés « êtres souverains », brûlent leur carte d’identité, démontent les plaques d’immatriculation de leurs véhicules et inondent la Banque de France de courriers incendiaires déclarant qu’ils refusent de payer leurs dettes, leurs factures d’eau ou encore leurs impôts.
Comme l’a documenté une grande enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch sur l’état du complotisme en France, présentée par Jérôme Fourquet dès 2019, ces croyances les plus baroques ont été exacerbées lors de la crise des « Gilets jaunes ». La moitié de ces derniers pensait que l’attentat du marché de Noël à Strasbourg, perpétré le 11 décembre 2018 par le djihadiste Chérif Chekatt au nom de l’État islamique, était parsemé de zones d’ombre, voire qu’il s’agissait d’une manipulation de l’État pour désamorcer leur mouvement.
Ah mais tout a été une manipulation de l'état pour désamorcer le mouvement des Gilets Jaunes.
J'en ai même vu, m'expliquer en long, en large et en travers que le Covid avait été inventé pour ça.
Alors qu'une simple convention citoyenne, et hop tous les griefs sont sur des bouts de papiers rangés aux archives...
C'est beaucoup plus simple, ça coûte moins cher et ça donne l'impression qu'ils sont écoutés.
Bonus: c'est de la manipulation mais exercée aux yeux de tous, ça passe crème et personne n'est surpris quand le sujet est enterré.