J'm'étais promis d'arrêter d'écrire mais bon j'avais du temps à tuer ..

Le temps est une prison immonde,
Le temps inonde le monde de son poison comme présent.
Le présent est pressé de passer au passé, après tout ne fut-il pas le futur ?
Il est dur d'oublier le passé pour les prisonniers.
Ils ont leur futur à envisager pendant que le présent les dévisage.
Le temps emporte les visages, pas les souvenirs.
Bien que ses rouages les fassent souffrir.
On voudrait ne pas se souvenir de ces rivages,
Du poids de cet héritage, des voix des vieux sages.
Tu vois cet homme qui s'était dit
Un mois de septembre c'était mardi
Que n'importe peu le temps
Pour le peu de temps avant qu'il ne l'emporte
Tant qu'il s'étonne qu'il en sait tant
Tout son temps à fuir son temps
Pour ne pas voir venir son heure
Lorsqu'il s'eut éteint
Il ne sut témoigner de sa vie
Outre de ce mardi de septembre
C'était pourtant il y a sept ans
Qu'il a pleuré sur cette tombe
Non quand le temps s'étend c'est tant mieux,
Quoique ça m'arrive souvent ces temps-ci
Le temps passe et c'est ainsi.
Si l'on croit que le temps s'arrête c'est un signe.
Je me remémore son dernier arrêt.
Il a tellement coulé depuis.
Je voudrais qu'il s'arrête à nouveau.
Même s'il le faut par temps de pluie.
Partant depuis la nuit des temps
S'arrêtant on ne sait quand
Notre expérience n'est qu'une séquence
Et tu pries le temps de prendre son temps
De te laisser prendre du bon temps
Pendant l'attente
D'un fin latente
Il t'as déjà trop pris d'âmes amies
Ne blâme pas la vie elle souffre aussi
Le temps emporte la vie
La vie en porte le fardeau.