NSFWA sa merci

Le bandeau sur les yeux elle est à sa merci
De ses jeux audacieux, de toutes ses envies
Quand l'heure qui s'égrène fait sonner carillon
Elle frissonne en silence, à l'affut de tous sons
Depuis combien de temps est-elle abandonnée
Dans cette pièce vide, avec les yeux bandés
La chaleur de son corps semble envahir l'espace
L'avoir fait mettre nue, quelle terrible audace

Soudain un bruit léger, semble briser la glace
Comme une libération pas comme une menace
L'excitation la prend sans trop savoir pourquoi
Pourtant rien ne se passe à son grand désarroi
Elle doit rester bien sage c'est la règle du jeu
Mais l'attente la consume d'un bien irritant feu
Soudain sans crier gare un souffle dans son dos
Un mouvement bizarre sans un bruit en écho

Deux mains prennent ses hanches d'une poigne très sûre
Elle échappe comme un cri, une intime brisure
Dans son corps palpitant tout entier à l'écoute
De ses mains qui remontent, on dirait qu'il la goute
A quoi ressemble-t-il, celui dont la chaleur
Fait grimper en son être, une moite tiédeur
Il est sur sa poitrine, enveloppant ses seins
Les pressant doucement de la paume des mains

Elle voudrait le toucher, mais elle a fait serment
Terrible tentation, de cet humain serpent
Lui pinçant les tétons, les rendant érectiles
Les yeux bandés ce soir, elle se sent si fragile
Puis un instant à peine une main disparait
Mais la chaleur irradiant sa féminité
Quand doucement il vient effleurer cette fleur
Du bout des doigts mutins, délivrant sa saveur

Elle s'ouvre avec délice, orchidée de chair pâle
Qu'il pénètre en douceur tandis que dans un râle
Elle se laisse partir, se penchant en arrière
Se collant à son torse qu'on dirait fait de pierre
De ses doigts très agiles, il écarte ses lèvres
Elle sent son cœur bondir, insouciant petit lièvre
Quand vient à exploser des éclairs rayonnants
Des doigts sur son bouton qui se fait imposant

Sans trop savoir pourquoi le plaisir vient si vite
Elle le laisse jaillir de peur qu'il se délite
Mais elle n'a plus notion du temps qui s'est passé
Le souffle court elle reste un peu comme affamée
Elle sent alors les mains qui la poussent en avant
La croupe relevée ses joues se rosissant
Elle sent toquer au bord de ses lèvres gourmandes
Ce qu'elle devine s'offrir et dont elle est friande

S'est alors qu'en son être elle se sent comme emplie
Sa bouche accueille alors un membre dont l'envie
La fait gémir un peu alors qu'elle ressent
Le plaisir dans son corps qui la prend lentement
Jamais elle n'aurait cru qu'il aurait un complice
Mais il faut avouer que c'est un tel délice
Quatre mains sur son corps et des frissons puissants
Elle se laisse envahir dans ce moment troublant