NSFWRéponse à tous les genres porteurs d'une prostate opérationelle

... et qui se le demandaient aussi.

Suite à https://choualbox.com/fN29C, où je me posais la question car n'avais pas atteint ledit orgasme prostatique, j'y suis finalement parvenu (au moins deux fois) - et seul.

Au départ j'essayais de m'inspirer des conseils trouvés en ligne, mais le seul que j'ai finalement adopté a été l'évident "chercher ses sensations".
Après, je pense qu'on a beau être constitués à peu prés pareil, les réactions et les zones dépendront forcément des gens. J'ai eu beau me fier aux divers schémas, aux explications "à environ 7cm et de la taille d'une châtaigne", j'en ai fini par me demander si j'en avais bien une, de prostate. C'est super de se farfouiller le rectum quand tu connais pas trop mais ça apporte pas grand chose et ça provoque peu de sensations.
L'auto-stimulation digitale est à mon goût intéressante pour se découvrir, mais rapidement fatigante et inconfortable, et même insuffisante dans mon cas pour décoller réellement.

J'ai choisi de ne pas acquérir de stimulateur approprié, pour le moment, car dubitatif sur l'efficacité - maintenant que j'ai atteint ce que je cherchais, par contre, je pense que je le recommanderais à ceux qui hésiteraient également. Pour ma part j'ai utilisé un petit vibro assez simple, et je dirais même que la vibration n'est pas indispensable. Bien évidemment ça se nettoie bien avant et après usage, et ça se lubrifie avec ce que vous voulez (mais j'ai pas essayé le beurre).

L'angle d'attaque est assez important, faut viser le nombril, et même un peu plus bas, sans pour autant finir perpendiculaire au corps. Aller trop loin est inutile et ça peut faire mal. Plus court, ça peut le faire pour commencer, si on s'habitue à la stimulation de l'anus.
Ensuite, on cherche la vessie : c'est facile, en appuyant ça donne envie de pisser et c'est désagréable. Mais avec un peu de pratique on s'y accomode. Ne pas appuyer trop fort, là non plus ça n'apportera rien.
Puis on remonte un peu, et on frotte, de haut en bas ou en faisant des ronds. Et on respire profondément (lel), et on accepte la sensation, on la cherche.

C'est normal que ça mette du temps à venir, la pratique est beaucoup plus subtile que le handjob classique auquel on est tous habitués. Je pense qu'avec une bonne préparation, il m'a fallu au moins une heure pour atteindre le summum, et même quand on pense y arriver il n'est peut-être pas encore là. On ne s'impatiente pas, on se laisse aller, on fantasme comme on a envie, c'est notre moment. Ah, et on touche pas au zizi, parce que la stimulation externe prendra le dessus. Bien que ça reste intéressant pour se satisfaire vite, c'est un peu du gâchis, et ça peut même être désagréable de combiner les deux.

On fait aussi attention à notre corps, même impatient et fébrile, pas question de se déchirer ou se perforer quoi que ce soit là-dedans. Si ça commence à faire mal, on arrête tout de suite et on ne prend pas de risque (sauf si ça vous plaît, mais c'est votre problème).
Enfin, pour ma part, balayer une zone assez large avec une bonne vigueur a été efficace - plus que les vibrations qui ont tendance à endormir un peu.

L'orgasme s'est manifesté un peu comme les pulsations habituelles de la branlette, mais à l'intérieur, en partant du bas-ventre, et de manière plus diffuse et plus électrisante. Peut-être que c'est surtout parce que la sensation est nouvelle, que l'on trouve ça plus puissant. Après, si vous cherchez du neuf, ça vaut clairement le détour (lel).
L'éjaculation n'est pas projetée, mais coule naturellement sans que ce soit désagréable.
Une fois le plateau atteint et maintenu quelques instants incontrôlables, difficile de se lever, bien pire qu'après une séance de secouage de phallus. Je ne sais pas si c'est parce que c'est nouveau, mais j'ai l'impression de fabriquer plus d'endorphine que d'habitude. J'ai juste envie de comater pendant une dizaine de minutes de béatitude.
Après coup, les canaux testiculaires sont un peu gonflés, presque douloureux. Je ne sais pas si c'est normal mais ça passe vite.

Bref, tout ça pour dire que oui, l'orgasme prostatique ça existe, et on peut s'en donner tout seul.
Je donne là ma propre expérience, je ne garantis pas qu'on est constitué pareil et qu'on a les mêmes ressentis.

N'hésitez pas si vous avez des questions. En couple hétéro, je précise que je me considère bi, même si je suis le seul homme à m'être baisé jusque là.

TL;DR : J'ai joui sans toucher mon zizi, hé oui.