KuuZ

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62 points
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Team Stella ou Team Kimiko ?
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3 mois

@Frihdehbideuh: De la série, The Boys

UE: Vous devez adopter le port USB-C comme standard -> Ap...
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1 an

@Humu31: Complètement d'accord, et en tant dev mobile iOS et Android, les apps sont tellement plus agréables à utiliser sous iOS, même quand c'est moins bien codé ça tourne mieux c'est très fort

La mise à jour de Brave qui fait plaisir
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1 an

@Fisherman: Si vous n'utilisez pas firefox : elle existe aussi sur Chrome : https://chrome.google.com/webstore/detail/consent-o-matic/mdjildafknihdffpkfmmpnpoiajfjnjd

Ton hernie et toi.
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1 an

@lemaurinois: ? T'as regardé la vidéo ?

Perso je suis un raisin sec
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1 an

@saian: Ça fait déjà quelques semaines qu'il y en a car c'était les 25 ans de sa mort.

Répéteur wifi
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1 an

@petitechaise: Je pense que tu peux oui. En tout cas chez ma mère, il y a des vieux appareils et tout et aucun problème ça marche très bien alors que c'est à l'autre bout de la maison. Prend sur Amazon, si jamais ça ne marche pas tu renvoies facilement.

Répéteur wifi
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1 an

Le mieux c'est les CPL, le premier se branche à côté de ta box avec un câble ethernet et le deuxième où tu veux (même la où le wifi ne passe plus) et ça marche super bien.
J'en ai installé un chez ma mère, l'installation électrique est vraiment pas top mais ça marche vraiment très bien.

Les passions de Kevin
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1 an

@Oldfagkfh: S'il n'y avait qu'un bled qui les appelait comme ça...

Évolution
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1 an

@JP_Foucault: Barbie..

Évolution
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1 an

@JP_Foucault: Oui

Désolé..
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1 an

Le top du top dans ce domaine c'est ce site mais c'est payant : https://openai.com/dall-e-2/
Les images sont vraiment impressionnantes, pas de distorsion ni de couleurs trop fortes

Fixed
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1 an

@KsiiKsii: 16 ans c'est pour le recensement citoyen, la ils parlent du recensement de la population, ça n'a aucun rapport.

Alors les moutons, on se sent comment maintenant ?
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2 ans

Les anti-vaxx pourront enfin sortir de leur grotte.

F1 Saison 2021 Montage
KuuZ
KuuZOlympique Lyonnais
2 ans

Incroyable ce montage avec le son qui va bien ! Un peu d'humour avec les accrochages en plus, vraiment top

1.1.1.1 Salut petite question pour l'adresse DNS
KuuZ
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2 ans

Perso, je l'avais mis sur plusieurs de mes appareils et ça m'a causé des lenteurs de navigation voir carrément l'impossibilité de charger certains sites.. Dès que je l'ai enlevé tout est revenu à la normale.

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KuuZOlympique Lyonnais
2 ans

PARTIE 3

Vous lui avez annoncé votre intention d'arrêter l'équipe de France pendant un moment ?
Non, on a échangé sur le fait que je sois ou non un problème pour la sélection. Je n'ai jamais voulu être un problème et je ne voudrai jamais être un problème pour la sélection.


Vous avez évoqué cela aussi avec Didier Deschamps ?
Non, pas spécialement. Avec le coach, on parle de jeu, de sportif.


Mais c'est aussi sportif...
Oui, mais c'est le président qui voulait me voir, donc c'est avec lui que j'en ai parlé. Si le coach veut m'en parler, je le ferai avec lui, mais c'est fini maintenant, c'est derrière moi. J'ai tellement d'amour pour l'équipe de France que je peux faire abstraction de tout ça. Ce qui m'a choqué, encore une fois, c'est de me faire traiter de singe pour un penalty. C'est pour cela que je voulais du soutien, pas parce que j'ai tiré mon penalty à gauche et que Sommer l'a arrêté : ça, c'est ma faute à moi, c'est mon pied à moi.


Mais vous auriez pu aussi avoir plus de soutien sur le terrain, ce jour-là...
J'aurais pu, je suis d'accord, mais je ne serais jamais allé le réclamer, ce n'est pas la même chose. Bien sûr que cela aurait été agréable, mais je n'irai jamais réclamer du soutien pour quelque chose que j'ai raté. Il ne faut pas voir les choses de manière trop sombre : dans le feu de l'action, tout le monde est dans la déception de l'élimination. Dans le vestiaire, plus tard, des joueurs sont venus me voir.


En Angleterre, après leur tir au but manqué en finale, Saka, Rashford et Sancho ont été applaudis à leur retour dans les stades de Premier League...
Moi, j'ai été sifflé dans tous les stades de France (éclat de rire). Après, il n'y avait pas que ça, il y avait aussi le transfert, mais la réalité est que j'ai été sifflé dans tous les stades, oui.


La Coupe du monde au Qatar est dans moins de quatorze mois. Comment vous projetez-vous sur cet objectif ?
On a vu tout ce qu'il fallait faire à la Coupe du monde 2018, et quasiment tout ce qu'il ne fallait pas faire à l'Euro. À nous de tirer les bonnes conclusions, de nous remettre la tête à l'endroit et de repartir de plus belle.


Est-ce que la dynamique est un peu négative en ce moment autour des Bleus ?
Elle est moins positive, on va dire. Négative, c'est trop prononcé. Il faut retrouver un élan collectif, mais aussi de la performance, parce qu'on est moins bons. On a aussi besoin de victoires marquantes : si on gagne la Ligue des nations, par exemple, ça ramènera tout de suite un élan positif. Battre la Belgique, et l'Italie ou l'Espagne, après, ce serait un message marquant. Au début, on se dit que c'est un truc amical, et puis quand tu vois toute la reconnaissance, la publicité autour de la victoire du Portugal (en 2019), tu te dis, bon, d'accord, on va la jouer, nous aussi.


Jeudi, à Turin, ce sera votre 50e sélection, à 22 ans...
C'est pas mal (sourires).


Avez-vous l'impression qu'on rappelle trop souvent que vous avez 50 sélections et pas assez que vous avez 22 ans ?
Non.. Quand ça arrange, j'ai 22 ans, et quand ça arrange, j'ai 50 sélections. On joue un peu sur les deux tableaux. Cela ne compte pas beaucoup, c'est le terrain qui m'intéresse, mais j'ai toujours aimé les chiffres, bien sûr. Le record, c'est Thuram, c'est ça ? 142 sélections, c'est énorme, mais il y a beaucoup de matches, maintenant, ça va venir vite (sourires). Je touche du bois.


À 22 ans, comment vivez-vous vos rencontres avec les légendes du foot, par exemple quand Pelé vous appelle, comme en 2018 ?
C'est mon côté enfant qui ressort, mon côté passionné de foot. Ce sont des moments extraordinaires. Quand je croise Pelé, mais aussi quand je vois d'autres légendes à une cérémonie, je suis comme un gosse. J'emmène mon petit frère et des potes pour faire aussi des photos. Je veux qu'ils partagent ces moments exceptionnels avec moi. Il faut kiffer sa vie !


Quels rapports avez-vous avec votre petit frère Ethan (14 ans), qui vient de signer un contrat d'aspirant au PSG et qui marche peut-être sur vos traces ?
Je lui dis : "Reste tranquille !" (Rires.) Mais il est tranquille. C'est moi l'aîné ! C'est l'histoire de la vie mais il est complètement différent de moi, que ce soit dans l'attitude, le caractère, le jeu. Il faut qu'il suive sa voie. Mais il aura un truc que je n'ai pas eu : la pression du nom. Il aura un prénom à se faire. Le problème est qu'on a la même tête et que les gens pensent qu'on est pareils !


Comment viviez-vous la pression à vos débuts chez les pros à quasiment 17 ans ?
Mon frère aura une pression différente. Moi, c'était une pression de match, une pression "loyale". Ethan vivra sûrement une pression plus "déloyale", du genre : "Tu es le frère de Kylian." Moi, j'avais la pression de la cour des grands rapidement. Il devra affronter une certaine démesure. Mon rôle est aussi de l'aider à suivre sa voie. Je ne veux pas qu'il soit dans mes pas en lui souhaitant le meilleur.


Avec votre vie, votre palmarès, votre statut, est-ce que le plaisir du jeu reste aussi fort ?
Il est même encore plus marqué. Je vivais plus le foot comme un métier avant, quand j'étais au centre de formation, que maintenant en étant professionnel. À Monaco, il y avait l'école et tous les impératifs à côté. Là, désormais, je ne fais que jouer au foot. Le terrain reste ma pièce centrale, et le week-end, personne ne me dérange quand je regarde les autres matches.


Combien en regardez-vous ?
Déjà, presque toute la L1. Il faut bien que je voie mes adversaires. Je connais quasiment tous les joueurs. Je regarde les multiplex, les matches de 17 heures. Je me suis même fait avoir au début avec l'horaire du nouveau diffuseur et les matches qui sont passés de 21 heures à 20 h 45 le dimanche soir. Je regarde également les grosses affiches à l'étranger.


Quels joueurs vous ont tapé dans l'oeil récemment ?
Il y en a pas mal. Je suis particulièrement l'OGC Nice. Et (Amine) Gouiri, c'est pas mal ! Il s'est affirmé. Il avait déjà fait une bonne saison l'an passé et il confirme. Rayan Cherki est également un beau talent. Il peut se développer cette saison. Reims a aussi beaucoup de jeunes prometteurs, des ailiers percutants. Après, il arrive parfois qu'il y ait des joueurs que je ne trouve pas "ouf" à la télé. Et quand je les croise sur le terrain, en vrai, je me dis : "Quand même, c'est pas mal !"


Êtes-vous encore déçu de ne pas avoir pu disputer les Jeux Olympiques de Tokyo ?
C'était un objectif. Et on m'a vite coupé l'herbe sous le pied. Mais les JO de 2024 seront une priorité pour moi. Quitte à l'inclure dans mon contrat, je ne me gênerai pas. Je sais où je passerai une partie de mon été 2024. Ces Jeux sont en France, ce sont ceux du centenaire à Paris. J'en ai toujours rêvé ! Les JO sont le Graal du sport. Ce n'est pas la plus grande compétition au niveau du foot mais c'est quelque chose d'inouï quand tu es amoureux de sport.


Comment avez-vous vécu la bérézina de l'équipe de foot olympique (élimination en phase de groupes) ?
J'étais triste. C'est vraiment dommage. J'ai du respect pour tous les joueurs qui y ont été mais ça ressemble à un boycott des clubs. Franchement, je suis admiratif des volleyeurs, des basketteurs, des handballeurs, filles et garçons. Ils sont partis chercher l'or. Ils ont fait honneur à la France. J'espère vivre ça et accomplir la même chose en 2024. »

publié le 4 octobre 2021 à 23h30

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KuuZOlympique Lyonnais
2 ans

PARTIE 2

Vous vouliez partir parce que c'était le Real ou ça aurait été possible ailleurs ?
Non, je suis attaché à Paris, et si j'étais parti cet été, ça n'aurait été que pour le Real.


Aujourd'hui, cinq semaines après la fin du mercato, où en êtes-vous ?
Je suis resté et je suis vraiment content. À aucun moment dans la saison, vous ne verrez un comportement du genre : "Vous ne m'avez pas laissé partir, je vais lever le pied." J'aime trop le foot et j'ai trop de respect pour le club, et pour moi, pour lever le pied ne serait-ce qu'un match. Et concernant ma situation, depuis un mois et demi, deux mois, on ne discute plus d'une prolongation, vu que j'ai dit que je voulais partir.


C'est acté, donc, vous allez partir...
Cela fait maintenant suffisamment longtemps que je suis dans le foot pour savoir que la vérité d'hier n'est pas celle d'aujourd'hui, ni celle de demain. Si on m'avait dit que Messi allait jouer au PSG, je ne l'aurais pas cru. Donc, on ne sait pas ce qui peut se passer.


Vous savez qu'en disant ça, Leonardo et Al-Khelaïfi vont revenir à la charge dès demain matin ?
(Il sourit.) Je pense surtout que je devais m'expliquer. Je devais mettre un terme à ce silence et j'avais dit que je le ferais. Je devais ça aux supporters, aux fans de foot et aux gens qui me lisent. Je ne pouvais pas parler pendant l'été, ce n'était pas possible. Maintenant, l'été est terminé, je dois faire une mise au point, je pense que c'est le bon moment.


On a quand même l'impression que vous avez toujours eu un plan, dont vous ne vous écarterez pas facilement...
Ça, c'est une étiquette qu'on m'a collée et que j'aimerais bien décoller. Celle d'une espèce de gars qui contrôle son plan de carrière. Comme si dans le foot tu pouvais dire : "Cette année je fais ci, cette année je fais ça." Chaque joueur, gros, petit, amateur, a des aspirations et je ne fais pas exception. Mais je n'aime pas cette étiquette de gars qui suit son plan, un peu borné, têtu. Non, non, une carrière, ce n'est pas aussi carré que ça.


Qu'est-ce qui pourrait vous faire rester à Paris ?
On en est loin, puisque je voulais partir cet été. Je ne vais pas faire l'hypocrite et venir jeter une bouteille à la mer, du genre : "Oh, je ne sais pas." Cet été, mon ambition était claire, je voulais partir et mettre le club dans les meilleures conditions pour assurer mon remplacement. Actuellement, mon avenir n'est pas ma priorité. J'ai déjà gaspillé beaucoup d'énergie cet été, et c'était usant.


Comment avez-vous vécu l'échec de l'Euro ?
Vous pouvez faire toutes les analyses que vous voulez, il y a un débat où on est unanimes : on s'est loupés complètement. Quand tu te fais sortir en huitièmes (3-3, 4-5 aux tirs au but) par un adversaire présumé inférieur (la Suisse) alors que tu menais 3-1 à la 80e minute...


Votre tir au but manqué est-il le point noir de votre carrière ?
Oui... (Il réfléchit.) J'ai quand même perdu une finale de Ligue des champions (avec le PSG, contre le Bayern, 0-1, en 2020). Là, c'était un huitième, mais c'est vrai, c'est un point noir. Les vacances m'ont aidé à passer à autre chose, parce que c'est difficile de recommencer à jouer tout de suite après un événement pareil.


Est-ce que collectivement, tout était devenu bancal à partir des déclarations d'Olivier Giroud (1) ?
Cela a traîné, parce que les gens ont laissé traîner. Je vais vous dire la vérité : le soir même, j'étais enragé, mais deux jours après, je n'y pensais plus. Je me suis expliqué avec lui, je lui ai dit ce que j'avais à lui dire, et après c'était terminé. C'est sûr que ça a traîné au niveau de la presse, des gens, il y avait toujours cette ombre au-dessus de la tête de l'équipe, mais ce n'était plus un problème pour nous. J'ai eu un différend, oui, qui s'est étalé sur la place publique parce qu'il a commencé sur la place publique.


Vous êtes venu vous-même en conférence de presse pour en parler, cinq jours plus tard (2)...
Parce que quand ça commence en public, il faut que ça se termine en public, c'est simple. Mais je n'ai aucun problème avec lui, je lui souhaite le meilleur, et je vois qu'il a bien commencé avec Milan. S'il revient en équipe de France, je l'accueillerai les bras ouverts. Il était tout proche de battre le record de Thierry Henry, ce serait dommage qu'il n'en ait pas la possibilité (Henry est le meilleur buteur de l'histoire des Bleus avec 51 réalisations. Giroud est deuxième avec 46).


(1) Après le match amical contre la Bulgarie (3-0, le 8 juin), Olivier Giroud avait déclaré : « Des fois on fait des courses mais les ballons n'arrivent pas. Je ne prétends pas faire toujours les bons appels mais je me suis évertué à donner des solutions dans la surface. [...] Vous dites qu'on ne m'a pas beaucoup vu au début mais peut-être qu'on aurait pu mieux se trouver. »
(2) Le 13 juin, en conférence de presse, Kylian Mbappé avait répondu : « Moi, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un, je lui dis et ça reste dans le vestiaire. »
Le fait d'avoir gagné la Coupe du monde 2018 et d'autres trophées, depuis, vous a-t-il rendus collectivement plus difficiles à gérer ?
Non, parce qu'on était vraiment affamés de gagner. On savait qu'on était dans une période où on pouvait vraiment installer une domination, et on avait faim de victoire. Et puis on s'était rafraîchis, ce n'était pas les vingt-trois mêmes, il y avait des joueurs qui n'avaient rien gagné, il y avait le retour de Karim (Benzema) : on avait faim, vraiment.


Quand Benzema revient, vous vous dites que vous allez être plus forts, ou bien que le coach s'inquiète ?
J'ai toujours dit que les grands joueurs étaient faits pour jouer ensemble. En club, je joue avec Messi et Neymar, et quand Karim est revenu, je me suis dit : "Chouette, ça nous fait une arme de plus." Après, c'est au coach de vous dire ce que son retour a engendré, mais lui, il a fait son travail, il a fini meilleur buteur de notre équipe (4 réalisations).


Votre Euro, où vous avez été impliqué dans cinq des sept buts, est jugé comme un échec. Comment le jugez-vous, personnellement ?
Ce ne sont plus les mêmes attentes. Trois ans avant, l'histoire avec Olivier Giroud ne serait peut-être pas arrivée, et trois ans avant, on ne m'aurait pas demandé de faire gagner la Coupe du monde. Mais je comprends tout ce qui reste dans le domaine sportif : si t'es pas bon, tu acceptes qu'on le dise, voilà. Il suffit de se regarder dans la glace : je n'ai pas été aussi bon que j'aurais dû l'être, je l'accepte, et je vis avec cet échec, parce qu'il va me servir.


Est-ce que l'analyse souvent entendue ("Cela se joue à dix minutes près") est aussi la vôtre ?
Oui, parce qu'il aurait suffi de trois fois rien pour être en quarts de finale. Non, parce qu'il y avait des prémices. On était quand même plus vulnérables. Avant, il fallait se lever de bonne heure pour nous marquer un but. Maintenant, on en prend, des buts... Les Suisses, à l'Euro, nous ont attaqués tout de suite. Est-ce qu'il y a deux ans, ils nous auraient attaqués comme ça ?


Est-ce que sous l'effet de la frustration ou de la colère, vous avez songé à faire une parenthèse en équipe de France ?
J'ai toujours mis l'équipe de France au-dessus de tout et je la mettrai toujours au-dessus de tout. Je n'ai jamais touché un euro pour jouer en équipe de France et je jouerai toujours gratuitement pour mon pays. Surtout, je n'ai jamais voulu être un problème. Mais à partir du moment où j'ai ressenti que je commençais soi-disant à devenir un problème et que les gens me ressentaient comme un problème... Le plus important, c'est l'équipe de France, et si l'équipe de France est plus heureuse sans moi, c'est comme ça.


Vous avez vraiment eu l'impression d'être un problème ?
C'est ce qu'on m'a fait ressentir et c'est ce que j'ai ressenti. Le message que j'ai reçu, c'est que mon ego nous faisait perdre, que je voulais prendre trop de place, et que sans moi, donc, on aurait peut-être gagné.


Jusqu'où est allée votre réflexion là-dessus ?
J'ai rencontré le président Le Graët, et on a échangé.
Vexé par les critiques, Kylian Mbappé a rencontré Noël Le Graët après l'Euro
Tout le monde le sait, il l'a rendu public...
Ça, je ne l'ai pas compris. Il a souhaité me rencontrer tout de suite après l'Euro, je lui ai dit que je partais en vacances, et on s'est vus dès que je suis revenu. C'était quelque chose de confidentiel, et quand c'est sorti, non, je n'ai pas compris. Je ne lui en tiens pas rigueur, je pense qu'il avait ses raisons, mais je ne me suis pas plaint pour un penalty, ce n'est pas vrai. Ce dont je me suis plaint auprès de lui, c'est d'avoir été insulté et traité de "singe" pour un penalty. Ce n'est pas la même chose. Je ne me plaindrai jamais pour un penalty : le penalty, c'est moi qui le rate.

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KuuZOlympique Lyonnais
2 ans

PARTIE 1

Kylian Mbappé ne s'était pas exprimé depuis cet été. De son Euro inégal, marqué par son échec dans la séance des tirs au but face à la Suisse en huitièmes de finale (3-3, 4-5 aux t.a.b.), au feuilleton de son transfert avorté du Paris-SG au Real Madrid, l'attaquant de l'équipe de France (49 sélections, 17 buts) a été au coeur de toutes les rumeurs, de tous les débats et de toutes les attentions.
Sa prise de parole était attendue, et il a choisi de sortir de ce silence, en milieu de semaine dernière, pour L'Équipe, longuement. Le plus jeune membre de la « MNM » parisienne n'a refusé aucune question. Oui, il voulait partir au Real Madrid. Oui, il s'est posé la question de son avenir en équipe de France après avoir eu la perception qu'il était un problème. À 22 ans, Kylian Mbappé a déjà assez de recul et d'aisance pour maîtriser sa parole et il aurait pu slalomer entre les questions. Il ne l'a pas fait.


« Depuis le début de saison, le recrutement spectaculaire ne se traduit pas encore par des prestations à la hauteur, notamment la connexion entre les membres de la "MNM".
Déjà, il faut souligner que c'est un super recrutement. On a comblé pas mal de manques. On a une équipe très compétitive, prête à combattre pour tous les trophées. Après, sur août-septembre, on avait des joueurs revenus tard, arrivés blessés. Plein de microproblèmes ont fait qu'on ne pouvait pas être tous en forme au bon moment. Contre City, c'est la première fois qu'on arrive à être tous là quasiment dans un état potable, même si on n'est pas encore au sommet. Battre City (2-0) est un moteur pour bien lancer cette saison (l'entretien a été réalisé avant Rennes-PSG, 2-0).


Quand vous voyez cet effectif, ressentez-vous aussi cette excitation ?
Bien sûr ! On est tous excités, il ne faut pas banaliser. Là, on ne parle que de Messi mais on a ramené de sacrés joueurs. J'ai toujours dit que je voulais jouer avec de grands joueurs, donc cette année je suis servi. Maintenant, il n'y a plus qu'à. À nous de mettre tous les ingrédients, à chacun de mettre de l'eau dans son vin pour aider cette équipe et que le collectif ressorte pour gagner des trophées.


Ça veut dire quoi, "mettre de l'eau dans son vin" ?
Quand tu joues seulement avec des grands joueurs, tu dois faire des concessions. Tu n'es plus le seul gros joueur. Ce n'est plus toi et les autres, c'est tous ensemble. Parce que tout ce qu'on veut c'est gagner.


Ça veut dire, dans un match comme celui contre City, que vous revenez plus facilement défendre que si ce n'était pas Messi ?
Bien sûr. Quand tu as Messi dans ton équipe, tu sais qu'il doit en faire un peu moins pour avoir plus de jus et être plus lucide pour marquer. Donc s'il faut y aller, tu y vas. Il n'y a pas de problème, c'est une hiérarchie établie. Moi, je suis d'accord pour courir quand Messi marche, pas de problème ! C'est Messi, quand même ! (Sourires.)


Il y a dix jours, vous auriez dit au sujet de Neymar sur le second but contre Montpellier (2-0) : "Ce clochard, il ne me fait pas la passe." Ce sont bien vos mots ?
Oui, oui, je l'ai dit. Maintenant, ce sont des choses qui arrivent tout le temps dans le foot. Il faut juste que ce ne soit pas quelque chose qui reste. C'est pour ça que, tout de suite après, vu l'ampleur que ça avait pris, j'en ai parlé avec lui. On s'est déjà échangé pas mal de mots comme ça par le passé et ça continuera, parce qu'on veut gagner, mais il ne faut pas qu'il y ait une certaine rancoeur. Il n'y en a pas du tout parce que je respecte le joueur et l'homme et j'admire ce qu'il est. Mais voilà, je n'étais pas content d'une passe. Un jour ça m'est arrivé aussi, je n'ai pas fait la passe et il n'était pas content. Mais il n'y a aucun problème.


Vous parliez de Messi. Comment est-ce de le côtoyer ? Vous l'avez sûrement imaginé...
(Il coupe.) Non ! Je ne l'ai jamais imaginé venir ici ! Il fait partie des rares joueurs que je mettais dans une case "impossible que je joue avec lui". Pour moi, il n'allait jamais quitter Barcelone. Je savoure chaque instant à côté de lui. Il ne faut jamais oublier que ça reste un privilège. C'est quelqu'un qui aime le foot. Il parle avec tout le monde, il essaie de s'intégrer à sa manière, même s'il est un peu timide. Mais sur le terrain, il n'est pas timide. (Rires.)


Cette sensation, l'avez-vous déjà eue avec d'autres joueurs ?
(Il réfléchit longuement.) Neymar, un peu, quand il est arrivé. Il était vraiment extraordinaire. Mais Messi, c'est encore autre chose. C'est incroyable de se dire que le seul autre maillot (de club) qu'il a porté, à part Barcelone, c'est le PSG. On doit réaliser que c'est quelque chose d'extraordinaire.


Votre situation a été le feuilleton de l'intersaison. Au début de l'été, vous annoncez au PSG que vous ne voulez pas prolonger. Pourquoi ?
Au départ, j'avais demandé un délai de réflexion. Avant l'Euro, j'ai dit au club que je ne voulais pas prolonger, et après l'Euro, j'ai dit que je voulais partir. Mon ambition était vraiment qu'on marche tous main dans la main, le club vendeur, le club acheteur et moi. Qu'on fasse le meilleur deal possible pour sortir tous par la grande porte. Je voulais aussi laisser du temps à mon club pour trouver un remplaçant. Que tout le monde soit content et que moi, je poursuive mon petit bonhomme de chemin.


L'idée, c'était éviter de partir libre ?
Aussi, oui. Après, le club a décidé de ne pas vendre. J'ai été OK avec ça. J'ai continué à jouer tout le mois d'août, j'ai été performant. Je n'avais pas de problème avec ça, je suis quand même dans une grande équipe et un endroit où j'ai été heureux pendant quatre ans.

Leonardo (PSG) : « Je ne vois pas Kylian Mbappé partir à la fin de cette saison »
Vous n'avez pas songé à engager un bras de fer ? D'autres joueurs l'ont fait.
Non, parce que ça aurait été ingrat. Ça n'aurait pas été reconnaissant envers un club qui m'a accueilli à 18 ans et qui m'a beaucoup donné pendant quatre ans. Et puis j'ai toujours envie de jouer, de montrer que je suis un grand joueur, que rien ne m'atteint, même un transfert manqué, et que je peux faire la différence jusqu'au dernier jour.


Avec le recrutement, et notamment l'arrivée de Messi, vous ne vous êtes pas dit que ça valait le coup de rester ?
Non, parce que je n'ai jamais pris mes décisions sur un coup de tête. J'avais pris ma décision et elle était mûrement réfléchie.


Avez-vous été déçu de rester ?
Sur le coup, un peu. Quand ton ambition est de partir, si tu restes, tu n'es pas content. Mais je suis vite passé à autre chose. Malheureusement je me suis blessé en sélection. Je suis rentré vite, j'ai eu le temps de faire le deuil de ce départ pendant qu'il n'y avait pas de match. Quand je suis revenu, j'ai à nouveau marqué et été performant.


Comment avez-vous vécu les sifflets d'une partie du Parc des Princes ? Ça vous a blessé ?
J'ai pris le problème autrement. Je me suis dit qu'à leur place j'aurais sifflé aussi. Dans ce dossier, qui savait quoi ? On a entendu plein de choses. Je ne me suis pas dit : "Après tout ce que j'ai fait, ils me sifflent." Non, j'ai pris ça comme une marque d'affection. Ils ne voulaient pas que je parte, ça veut dire que je suis important. Moi, j'étais au clair avec moi-même et avec ma situation.


Quand vous dites partir, c'était bien pour le Real Madrid ?
Bien sûr. Le Real a fait une offre (et même plusieurs, de 160 à 200 M€). Quand je dis qu'on a entendu plein de choses, je parle d'autre chose : on a dit que j'avais refusé six ou sept offres de prolongation, mais jamais de la vie. On a dit que je ne voulais pas parler à Leonardo, alors que c'est le président (Nasser al-Khelaïfi) qui voulait prendre le dossier en main. Moi, on me dit de parler avec le président, je ne vais pas lui dire non. On a dit que j'envisageais de foutre le bordel dans le vestiaire, aussi : pas du tout.


Nasser al-Khelaïfi et Leonardo se sont exprimés à votre sujet, notamment le jour de la présentation de Messi. Comment l'avez-vous vécu ?
Quand votre président dit devant le monde entier que vous n'allez pas partir, et pas partir libre... Sur le coup, j'étais un peu inquiet, je ne vais pas vous mentir. Je me suis dit : si je ne pars pas libre, il va m'arriver quoi ? Après on prend un peu de hauteur et on se dit que c'est leur manière de manifester leur attachement. Ça veut dire que le club m'aime bien et ne va pas me laisser partir.


Mais, concrètement, pourquoi avez-vous voulu partir ?
Je pensais que mon aventure était terminée. Je voulais découvrir quelque chose d'autre. Cela faisait six ou sept ans que j'étais dans le Championnat de France. J'ai donné ce que j'ai essayé de donner à Paris et je pense que je l'ai bien fait. Arriver à 18 ans en post-formation et faire tout ce que j'ai fait, je pense que c'était quelque chose de remarquable. Après, chacun est libre de tirer les conclusions qu'il veut mais c'était mon bilan. Partir était la suite logique.

Alternatives gratuites
KuuZ
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2 ans

@Double: Adobe XD aussi est gratuit dans sa version limitée

Il fait quand même 5 mètres!
KuuZ
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2 ans

Ah putain on entend le claquement de son muscle au moment où il saute

Prepare to die
KuuZ
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2 ans

@Brancobilly: Tu veux vraiment la liste ? Suffit de cliquer sur ton profil et dans coms on voit bien que t'es souvent dans le négatif CQFD

Vous en pensez quoi ? Ça vous paraît pertinent ?
KuuZ
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2 ans

@lemaurinois: Thigh c'est la cuisse

KAAMELOT PREMIER VOLET OU KV1 comme disent les jeunes.
KuuZ
KuuZ
2 ans

Moi j'ai vraiment kiffé le film ! Il est même au dessus de mes attentes.
Heureusement que j'ai lu d'autres critiques sur internet où 90% des gens pensent comme moi car je pourrais croire que personne n'a vraiment aimé le film ici.

Pourquoi être contre le vaccin anti covid ?
KuuZ
KuuZ
2 ans

@newfagKF5wLW5g: "En biologie, l’immunité fait référence à la capacité qu’a le corps de se défendre contre des substances menaçantes pour son bon fonctionnement ou sa survie."
Donc c'est exactement ce que fait ce vaccin.

Quand tu fais un petit creux dans le sable pour être plus à...
KuuZ
KuuZ
2 ans

@Ezazhel: On voit le cul la donc c'est mieux

Le patron de la CIA me raconte le raid contre Ben Laden
KuuZ
KuuZ
2 ans

Super vidéo. C'est hyper intéressant et bien raconté, il fait du bon boulot